Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 juin 2021 6 12 /06 /juin /2021 02:43

Saint-Yves d'Alveydre

L’Archéomètre clef de toutes les Religions et de toutes les Sciences de l’Antiquité

 

 

Partie 2

C’est la dernière œuvre ésotéro-occultiste de Saint-Yves d’Alveydre écrite en 1903. Le mot a des racines grecques et signifie « mesure du Principe ». Voici la définition qu’en donne René Guénon :

« C’est une clé synthétique qui permet de déterminer la valeur intrinsèque de tout système philosophique, scientifique ou religieux, et de le rattacher à l’Arbre universel de la Science et de la Tradition ».

Paroles énigmatiques rendues seulement légèrement plus claires par la définition qu’en donne Victor Emile Michelet, membre de « l’Ordre cabalistique de la Rose-Croix » :

« Qu’est-ce donc l’archéomètre, c’est-à-dire la mesure de « l’arc » dont parlent à mots voilés les hermétistes ? C’est une méthode qui permet d’appliquer aux sciences et aux arts une pénétration quasi mécanique des arcanes du Verbe ; c’est un instrument matériel de mesure des principes premiers. J’ai vu tourner dans les mains de Saint-Yves les cercles de carton couverts des secrets du Zodiaque, et leurs secteurs répondre à mes demandes ».

Voilà où les pères de l’Europe actuelle et les inspirateurs du Gouvernement Mondial allaient puiser les inspirations qui sont à la base de leurs initiatives : aux sortilèges divinatoires païens, à la magie, instrument de la Gnose. Quelles sont les entités qui concouraient à répondre aux questions ainsi posées par les hauts initiés à l’Archéomètre ?

« Cet instrument est formé de cercles concentriques et mobiles, en rapport les uns avec les autres, de telle sorte qu’on peut former un nombre indéfini de combinaisons entre les signes dont ils sont couverts : signes zodiacaux et planétaires, couleurs, notes de musique, lettres des alphabets des langues sacrées, nombres, etc. ».

Aborder la question des représentations spécifiques de l’Archéomètre de Saint-Yves – appelé par René Guénon « mon regretté Maître » - est une entreprise assez ardue. Il suffit ici d’observer la correspondance exacte entre les idées du très haut initié René Guénon, père reconnu du gnosticisme moderne, et les principes synarchiques professés par Saint-Yves :

« Dans les collectivités régulièrement organisées… il doit exister normalement quatre castes, susceptibles d’ailleurs de subdivisions plus ou moins nombreuses correspondant aux quatre classes principales dans lesquelles se divise naturellement la société Synarchique :

1-Autorité spirituelle et intellectuelle, sacerdoce et enseignement.

2-Pouvoir royal et administratif, militaire et judiciaire.

3-Pouvoir économique et financier, industrie et commerce.

4-Le peuple, la masse des paysans, des ouvriers, des serviteurs. »

« Du blanc, du rouge et du bleu qui symbolisent (y compris dans l’Archéomètre) les trois premières castes, on a voulu au moment des événements qui précédèrent la Révolution française, faire les symboles respectifs des trois classes correspondantes de la nation : Clergé, Noblesse, Tiers Etat (et c’est la véritable origine du drapeau tricolore français). C’est également sur les trois plans correspondants que l’on doit comprendre les trois termes : Liberté (spirituelle et intellectuelle), Egalité (morale et sentiment), Fraternité (sociale, dans un sens purement matériel) ; il ne faut pas oublier que ces trois mots constituent une devise maçonnique, c’est-à-dire une formule initiatique avant d’être confiés à l’incompréhension de la foule qui n’en a jamais connu ni le sens moral, ni la véritable application ».

 

 

Le cercle intérieur est l’Autorité spirituelle qui contient toutes les autres en puissance. En s’éloignant progressivement du centre on rencontre une couronne circulaire de couleur jaune, symbole des initiés envoyés par l’Autorité spirituelle aux peuples du monde, puis une couleur bleue, symbole du Pouvoir économique et financier ; enfin plus à l’extérieur une couronne rouge, couleur réservée au Pouvoir administratif.

La lumière s’irradie du centre vers l’extérieur. Dans cette représentation symbolique de l’univers il n’y a pas de place pour les gens communs, définis péjorativement « masse » par le siècle des Lumières, les « négligeables » d’Arthur Machen (haut initié de la Golden Dawn), dont la couleur distinctive est le noir, symbole du manque de lumière. Quel abîme avec l’Evangile qui proclame : « Bienheureux les humbles ! »

Mais alors quelles sont les entités qui concouraient à répondre aux questions ainsi posées par les hauts initiés à l’Archéomètre pour faire vivre et concrétiser leurs projets de domination mondiale ? Je crois qu’il est possible d’avoir là-dessus une petite idée…

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires