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14 juillet 2021 3 14 /07 /juillet /2021 00:09

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 2 : L’initiation et la notion d’égrégore

 

II- La notion d’Egrégore

 

« Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais triomphe du mal par le bien ». Nouveau Testament, Romains, XII, 21.

 

« C’est dans le cœur de l’homme que l’union doit se réaliser ». Louis Claude de Saint-Martin.

 

1 – Formation de tout Egrégore

 

Un groupe humain s’élabore à partir de l’énergie de ceux qui le composent : énergie mentale, psychique et parfois physique (travaux, permanences, conférences, effectués avec ou sans rémunération, etc…). Ainsi se crée-t-il et de même il s’en nourrit. C’est une Loi.

 

La qualité vibratoire, en conséquence, de l’énergie cumulée de ce groupe dépend de la qualité de chaque individu : son degré d’évolution, ses idéaux, la nature de ses pensées et de ses émotions. Quel que soit ce groupe (politique, à but philosophique ou humanitaire, basé sur des motifs d’ordre professionnel, etc…), il existe par le simple fait que des hommes ayant des points communs l’ont créé. L’énergie ainsi cumulée par un groupe est appelée « Egrégore ».

 

Celui qui appartient à un groupe (et il en est toujours ainsi, considérez, par exemple, la famille : elle constitue un groupe ayant une fréquence vibratoire donnée ; celle-ci procure soit une sensation de malaise soit de bien être…) fait donc partie d’un certain Egrégore ; il alimente ce dernier sans s’en rendre compte, à l’évidence, mais il en tire soit un profit quelconque soit des nuisances ou bien les deux à la fois.

 

Du fait de cette appartenance à un groupe, un individu peut voir sa vie prendre un cours qu’elle n’aurait pas emprunté sans cette adhésion : soudain des ennuis viennent perturber le quotidien, ou alors, des malheurs frappent régulièrement, ou, au contraire, des bienfaits abondent, etc… Tout dépend donc de la qualité vibratoire de ce groupe.

 

2 – L’Egrégore d’un Mouvement Philosophique

 

Un groupe « simplement humain » (un syndicat, une association, une famille, etc…) ne tire, ainsi qu’il vient d’être précisé, son énergie que de ses membres. Toutefois, lorsqu’un groupe se fonde sur des buts essentiellement liés à la Connaissance Esotérique, que ce soit la Méditation, diverses Pratiques Yoguiques, ou bien la Magie, etc… s’ajoute alors l’alimentation naturelle de ce groupe (l’énergie des membres) une énergie supplémentaire, de nature particulière, agissant sur le psychisme et toutes les facultés de ses membres. On dit que ce groupe est « branché ».

 

Mais sur quoi est-il branché ? Qui est derrière ce groupe ? Là réside le danger des groupes s’adonnant à l’Occultisme.

 

Que nous dit la Tradition ésotérique au sujet des démons et de la démonologie.

 

Demon Est Deus Inversus : (latin) ce qui veut dire que le « démon est dieu à l’envers » dans son aspect sombre. Axiome cabalistique « le diable est dieu sans dessus dessous », ce qui veut dire qu’il n’y a ni bien ni mal, mais que les forces qui créent l’un créent l’autre selon la nature des matériaux à leur disposition. On pourrait pousser le raisonnement voire la provocation plus loin... En disant que le Diable n’existe pas mais les démons existent (dieux sous leurs aspects sombres et négatifs)... Que Dieu n’existe pas mais les dieux existent (anges et archanges sous leurs aspects lumineux et positifs)... Mais qu’est-ce que Dieu en fin de compte ? Sans doute pas ce que l’on imagine... Il existe et n’existe pas à la fois... Il n’existe pas de Diable personnel comme de Dieu personnel ou personnifié comme il n’existe pas plus d’enfer éternel que de paradis éternel. Il est l’Ain-Soph, le Noumène, la Causalité Primordiale non engendrée, la Cause qui n’a pas de cause antérieure, contenant le Vide, le Néant et l’Absolu... Autrement dit, Tout et Rien ! Si on suit ce raisonnement, on arrive à la conclusion que les religions monothéistes sont un polythéisme déguisé en la croyance en un Dieu unique ! C’est-à-dire que le Dieu des religions abrahamiques n’est qu’un dieu parmi d’autres dieux tout simplement... Tout au moins le Chef des Archanges mais rien de plus...

 

 

C’est le Démiurge des Gnostiques, Le Grand Architecte de L’Univers des Francs-maçons, l’Eon perturbateur issu du Plérôme. Les fondateurs et pères des églises et religions monothéistes nous auraient-ils trompés et mis le « cerveau à l’envers » ? Ainsi, quand une âme monte au Ciel après le terme de sa vie terrestre, il est inutile de dire aux Anges « conduisez-moi à Dieu, je veux voir « le Patron »... Ils vont vous rire au nez ! Parce qu’il n’y a aucune personne ou entité qui s’appelle Dieu dans l’Au-delà ! Si, on déplore qu’il n’y a pas de justice terrestre... Il n’y a également aucun jugement, aucune justice Divine rendue par un Dieu personnel, jaloux, vengeur, arbitraire et capricieux... Ce n’est qu’une illusion que de le croire... Une illusion bien tenace encore aujourd’hui...

 

 

« Comme vous le savez, les apparences sont parfois trompeuses. Ce qui me ramène à présent à la raison pour laquelle nous sommes ici. Nous ne sommes pas ici parce que nous sommes libres, nous sommes ici parce que nous ne le sommes pas. Aucune chance d’échapper à la raison ou de nier que nous avons un but. Parce que nous savons tout deux qu’en absence de but, aucun de nous n’existerait. C’est un même but qui nous a créé. Un même but qui nous connecte. Un même but qui nous pousse, qui nous guide, qui nous anime. Un même but qui nous définit. Un même but qui nous rapproche. Nous sommes ici par votre faute Monsieur Anderson. Nous sommes venus pour vous prendre ce que vous avez tenté de nous enlever… Notre but. » (Matrix Reloaded, Agent Smith).

 

 

« Pourquoi tout ça Monsieur Anderson. Pourquoi vous battre. Pourquoi lutter ! »

 

 

Les rituels, sacrifices et holocaustes dans l’Antiquité

Le Psaume 51 est également appelé Miserere (prends pitié). Il aurait été écrit par le roi David (Roi d’Israël au Xe siècle avant J.-C.) qui demandait pardon auprès de Dieu après qu’il eut séduit Bethsabée, la femme d’un de ses officiers, Urie le Hittite, en profitant d’une de ses absences. Bethsabée par la suite tomba enceinte, et David fit revenir Urie afin qu’il eût des rapports avec sa femme, mais celui-ci préféra ne pas rentrer dormir chez lui. David le renvoya alors sur le champ de bataille, avec un message destiné à Joab, demandant que celui-ci s’arrangeât pour qu’Urie le Hittite fût frappé pendant la bataille et mourût, ce qui arriva. Nathan vint ensuite reprochez au roi David sa faute, que celui-ci reconnut.

Psaume 51 : « O Dieu, Dieu de mon salut ! Délivre-moi du sang versé, et ma langue célébrera ta miséricorde. Seigneur ! Ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange ? Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert. Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit. Répands par ta grâce tes bienfaits sur Sion, Bâtis les murs de Jérusalem ! Alors, tu agréeras des sacrifices de justice, des holocaustes et des victimes toutes entières, alors on offrira des taureaux sur ton autel. »

Dans le monde ancien, la pratique des sacrifices est de même nature, avec des variantes, et a le même sens. On pratique partout des holocaustes solennels. Si, en Grèce, l’holocauste est un sacrifice de prix qui implique la communauté entière, ce n’est pas pour autant nécessairement un sacrifice animal : c’est la communion sacrificielle qui est importante. Chez les Juifs, l’holocauste implique le sacrifice d’un animal. Le korban ‘olah est l’une des premières offrandes décrites dans le Pentateuque.

Pour les Grecs anciens, les dieux, qui vivent dans les nuées, se nourrissent d’odeurs délectables. On les satisfait en leur envoyant des fumées plaisantes. Ces odeurs agréables peuvent être celles de la chair rôtie mais aussi la fumée de matières végétales que l’on brûle.

Le sacrifice quotidien des Grecs est de brûler des herbes odorantes pour se concilier les divinités par des odeurs plaisantes. De façon plus solennelle et communautaire, il consiste, lorsqu’ils en ont les moyens, à rôtir une pièce de viande ; on invoque les dieux pendant que la chair cuit et que les exhalaisons montent vers le ciel ; puis la communauté se partage la viande au cours d’un festin sacré. Dans d’autres circonstances, par exemples les funérailles, on consume des matières odorantes comme l’encens, la myrrhe, l’aloès, le benjoin ; cette fumée agréable escorte l’âme du défunt montant vers le ciel afin de lui ménager un accueil favorable des dieux.

Hommage à Paul Veyne

Paul Veyne (1930-2022) était un historien et un universitaire français. Professeur honoraire au Collège de France, il était un spécialiste de la Rome et de la Grèce antique, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, membre de l’Ecole française de Rome. Paul Veyne nous parle ici du Christianisme avec une allusion sur les dieux de la Grèce antique. Il était également un historien d’art érudit. Paul Veyne était un personnage haut en couleur, truculent, avec une forte personnalité, connu parfois pour ses excès, ses enthousiasmes, ses coups de gueule et ses critiques acerbes, mais en même temps, il était un personnage attachant, plein de vie, et habité par le savoir et la connaissance.

 

 

L’holocauste est un sacrifice extraordinaire. L’offrande est entièrement passée par le feu, par opposition au thyesthai, offrande commensale au cours de laquelle la chair du sacrifice est consommée avec le dieu, le héros ou un autre fidèle. L’offrande est de prix : c’est un animal ou des animaux qu’il a fallu élever, auxquels on est parfois attaché ; la victime est entièrement brûlée ; toute l’offrande est consommée et consumée en fumée odorante pour les dieux. Le plus souvent, on pratiquait un holocauste annuel. Ce pouvait être des volailles, un mouton ou une chèvre dans les petits villages, à Athènes, à la haute époque, on sacrifiait jusqu’à cent bœufs.

L’holocauste a le plus souvent pour fonction d’apaiser les divinités infernales, les esprits des défunts et les divinités malignes comme Hécate. Contrairement aux sacrifices offerts aux dieux olympiens, les holocaustes sont réalisés de nuit, sans vin avec des bêtes noires, offertes tête en bas sur un autel peu élevé. L’un des premiers holocaustes attestés est celui de porcs offerts par Xénophon à Zeus Meilichios.

Dans le Talmud, dans les traités de l’ordre Qodachim, les premiers chapitres du Lévitique n’en indiquent que les rites les plus significatifs. Le rituel se déroule sur un espace public, ouvert, sur le parvis du Temple. Le sacrifiant commence par présenter son offrande. Puis, dans le cas d’un animal, il lui impose la main, et le met à mort en l’égorgeant. Ce sont ensuite les prêtres qui prennent le relais. Ayant recueilli tout le sang de la victime, ils l’aspergent contre l’autel, puis font brûler sur l’autel la part destinée à Dieu, à savoir la totalité de la victime, dans le cas d’un holocauste, la graisse, dans le cas d’un sacrifice de communion, une poignée de farine mêlée à l’huile ou un morceau de pain, dans le cas d’une offrande végétale. Cette combustion marque le point culminant de tout sacrifice, qu’il soit animal ou végétal, et est, d’ailleurs, le rite sacrificiel le plus souvent mentionné dans la Bible. Elle indique la finalité du sacrifice, qui est d’établir un trait d’union avec Dieu.

Jeshua Ben Joseph (Jésus le Christ), ainsi que les Esséniens, était opposé à ces pratiques rituelles de sacrifices et d’holocaustes qui étaient célébrés, non pas à Dieu le Père Eternel, mais en l’honneur de l’Archange Premier ou Archonte Yaldabaôth, le démiurge créateur de l’Univers physique fait de matière, de chair et de sang. L’Architecte de l’Univers, l’Archonte Premier ou l’Eon perturbateur issu du Plérôme est le Dieu de la Lumière et des Ténèbres, de la dualité du bien et du mal, créateur de la Matrice sur une fréquence vibratoire spatio-temporelle bien spécifique. Le Père Eternel de Jeshua Ben Joseph (Jésus le Christ) est identifié par celui-ci par l’Aïn-Soph (Kabbale Juive), l’Esprit Suprême, l’Infini Absolu, indifférencié et incréé, la réalité ultime ou Parabrahman (Hindouisme).

 

 

Demonologia : Traités ou discours sur les démons, ou les dieux sous leur aspect sombre et négatif.

 

Démons : Selon la Cabale, les démons habitent le monde d’Assiah, le monde de la matière et celui des « coques » des morts. Ce sont les Klippoth. Il y a sept enfers, et les démons qui les habitent sont les vices personnifiés. Leur prince est Samaël, sa compagne est Isheth Zenunim, la prostituée – unis dans un aspect, on les nomme « La Bête ».

 

Daemon : (grec) Dans les œuvres originales hermétiques, et dans les classiques de l’antiquité, ce mot avait un sens identique à « dieu », « ange » ou « génie ». Le Daemon de Socrate est la partie incorruptible de l’homme, ou plutôt le véritable homme intérieur que nous appelons Nous ou l’Ego rationnel divin. De toute façon, le Daemon (ou Daimon) du grand Sage n’était sûrement pas le démon de l’enfer chrétien ou de la théologie chrétienne orthodoxe. Ce nom était donné par les peuples antiques, et spécialement par les philosophes de l’Ecole d’Alexandrie, à toutes sortes d’esprits bons ou mauvais, humains ou autres. Cette appellation est souvent synonyme de dieux ou d’anges. Mais certains philosophes ont cherché, avec de bonnes raisons, à établir une juste distinction entre leurs nombreuses classes.

 

« Je suis l’esprit qui toujours nie » nous assène, avec aplomb, le démon dans l’œuvre de Goethe « Faust ». Il est le Chef des démons, le Hiérophante des Ténèbres, l’Initiateur obscur du monde de la matière… « Je suis Celui qui rejette Dieu et la Vie ! » - « Je suis Celui qui maudit le Ciel et l’Enfer ! ». « Je suis Celui qui insuffle le Doute et la Peur ». « Je suis Celui qui n’aime pas ». « Je suis Celui qui insulte le Seigneur et les Anges ! ». « Je suis Celui qui raisonne et rejette l’impossible » (Je ne crois pas en Dieu et en l’Au-delà, et je maudis le Ciel !). Telles sont les propos et la devise du démon !

 

« En prenant corps en ce monde, nous pénétrons dans son Royaume. Il est là, tapi dans l’ombre, caché dans les replis obscurs de la chair et de la conscience qui raisonne ! Il est la noirceur absolue, la perversité, la dépravation, la haine, la folie, la négation, la peur, le doute, le non-amour, la raison qui exclue et rejette l’âme, l’esprit et le divin ! Il est le Néant qui nous précède et qui attend l’âme à son dernier souffle… Quand les fonctions vitales du corps cessent et que le corps va rendre l’âme… L’individu et sa raison vacillent, prend peur de ce qu’il l’attend… Il est la douloureuse expérience de la chair et de la réalité physique à la naissance, et le gouffre du vide à l’instant du trépas… Il est l’ultime frontière entre la raison et la folie, le paradis et l’enfer, entre la survivance et le néant… Il est l’ultime solitude de l’être à l’instant même de sa propre disparition… Il se glisse dans l’interstice du réel entre la matière et l’esprit, entre la vie et la mort, entre l’absolu et le vide… Il est le gouffre qui attend l’être dans les retranchements de sa propre négation, de ses incroyances et de ses impossibilités au moment de la mort… Il est la raison qui rejette tout jusqu’à se renier… Je suis le Démon, je suis l’Adversaire, je suis la Mort ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Je suis le Seigneur des armées de l’Ancien Testament (Bible). Je suis Yahvé, Adonaï, Jéhovah, YHWH, El Shaddaï. Le Dieu de la Lumière et des Ténèbres, de la foudre et des éclairs. Je suis Jéhovah Tétragrammaton. Je suis le Seigneur, le Créateur de l’Univers et de la Matrice ! Je suis la Vie et la Mort ! Je suis l’Existence et la Non-existence ! Grâce à moi qui suis le Seigneur, vous existez comme individu, vous évoluez au travers de multiples personnalités, désormais prisonniers de la Matrice qui est mon propre Univers, ma Création et ma Demeure ! Votre existence n’est qu’une illusion car telle est ma volonté et mon pouvoir. Je suis Celui qui Est ! »

 

 

 

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