La série des histoires courtes fantastiques et insolites – Episode 4
Le Prédateur
Le « Prince Charmant » qui n’en était pas un…
Terreur dans la nuit
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« Tout comme il y a deux versions à chaque histoire, il y a deux versions à chaque personne. Une version que nous révélons au monde et l’autre que nous gardons cachée… Une dualité gouvernée par l’équilibre de la lumière et de l’obscurité. Chacun de nous a la capacité d’accomplir le bien et le mal mais ceux qui sont capables de brouiller la ligne de division morale détiennent le vrai pouvoir. » Emily Thorne, Revenge.
« Peu à peu, j’ai découvert que la ligne de partage entre le bien et le mal ne sépare ni les Etats ni les classes ni les partis, mais qu’elle traverse le cœur de chaque homme et de toute l’humanité. » Alexandre Soljenitsyne.
« Le bien et le mal ne sont pas deux mondes cloisonnés, étrangers l’un à l’autre… La frontière est parfois imperceptible entre eux. » Charlotte Savary.
New York, USA, Wall Street, de nos jours.
Les personnages :
Patrick Oldman : 35 ans, est un brillant homme d’affaires américain, diplômé à l’université Harvard Business School, c’est un fringant et flamboyant Golden-Boy de Wall Street. C’est un homme très beau, distingué, élégant, intelligent, cultivé et très riche. Il porte des vêtements de marque très coûteux, de prestige car il aime plaire et être vue comme l’homme le plus élégant de Manhattan. Il fréquente les clubs d’affaires et privés les plus prisés de tout l’Amérique ainsi que les bars, les restaurants, les hôtels les plus chics des Etats-Unis et du monde. Il aime les endroits les plus sélects où il est difficile d’obtenir une réservation si l’on n’est pas quelqu’un dans la société et les affaires. Il aime sortir dans les boîtes branchées avec ses amis et ses collègues de bureau, où il apprécie, de temps à autre, sniffer de la cocaïne comme tout bon yuppie branché qui se respecte.
Harold McBride : 40 ans, avocat d’affaires et associé de Patrick Oldman dans leur société de placement financier et de trading international « Oldman & McBride Interactive Brokers Company ». Il est spécialisé dans les fusions/acquisitions d’entreprises et la recherche de financements, pour leurs clients, auprès des banques, des fonds d’investissements et autres sociétés d’apports de fonds propres en capital pour investir en Bourse sur les marchés financiers et les produits dérivés. Ils aiment prendre des risques pour gagner beaucoup d’argent, ils aiment vivre « à cent à l’heure », sans aucunes limites. Harold aime faire la fête et sortir en boîte de nuit avec son ami Patrick. Ils sont tous les deux amateurs de jeunes et jolies femmes.
Alan Hellis : 50 ans, psychiatre et psychothérapeute, il est un spécialiste des troubles de la personnalité comme la schizophrénie et les troubles bipolaires, qui est une maladie psychiatrique chronique caractérisée par des troubles récurrents de l’humeur, appelée auparavant psychose maniacodépressive. Il est le thérapeute et confident de Patrick Oldman, il lui confie ses peurs et ses obsessions, il lui parle de son enfance, de ses parents et des relations plus ou moins conflictuelles qu’il a avec les autres.
Michael Paulson : 45 ans, inspecteur de police à New Work, il est sur la trace d’un mystérieux tueur en série totalement dérangé, un dangereux psychopathe, selon lui l’assassin est un personnage important de la haute société new-yorkaise. Il est le frère de Meredith Paulson une femme de 25 ans qui a disparu après avoir passer une soirée avec une amie dans une boîte de nuit à Manhattan.
Meredith Paulson : 25 ans, sœur de Michael Paulson, c’est une jolie jeune femme blonde, très élégante et très sportive. Meredith est une brillante étudiante à l’université spécialisée dans le marketing, l’événementiel, les spectacles et les shows mentalistes, c’est une adepte de la pensée positive, de l’hypnose et de la suggestion. Elle a disparu mystérieusement dans une boîte de nuit très chic et très sélecte à Manhattan où elle organisait avec une amie une soirée spectacle sur le thème du mentalisme et de l’autosuggestion.
L’histoire :
En apparence, Patrick a vraiment tout pour être un homme heureux et comblé dans tous les domaines de l’existence… Pourtant, c’est un homme seul… Il pourrait être « l’Homme idéal », le fameux « Prince Charmant » dont toutes les femmes rêvent… Du moins en apparence, sauf qu’il y a un problème de taille… Patrick a une face sombre, très sombre, c’est un déséquilibré, un malade mental, un psychopathe qui déteste et qui hait absolument les pauvres, les marginaux, les clochards, les prostituées et les femmes en particulier, mais ses amis et ses collègues de travail ne le savent pas, c’est son côté sombre et secret qu’il cache à tout le monde. Il a un humour froid et décalé qui est peut-être la seule trace d’humanité qu’on peut lui trouver. Depuis ces derniers temps, Patrick se plaint de faire régulièrement des cauchemars, des hallucinations, il souffre de troubles de la personnalité. Il dit qu’il fait des choses horribles la nuit dont il ne se rappelle pas, mais il affirme que ce n’est pas lui, et que tout cela en fin de compte n’est pas réel, et peut-être dus aux effets de la drogue.
Il est minuit quand Patrick Oldman appelle au bureau son ami et associé Harold McBride. Patrick vient de terminer un important dossier pour un client, une société new-yorkaise qui souhaite lever des fonds auprès d’une banque pour investir son capital sur des produits dérivés à très hauts risques, et à forts potentiels de rendement, en vue de réaliser une énorme plus-value.
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Patrick Oldman : « Salut Harold, comment vas-tu ? Je sais il est tard mais j’en ai assez de travailler sur le dossier de la levée de fonds pour la société new-yorkaise. On pourrait sortir ce soir pour se changer les idées et faire la fête ? »
Harold McBride : « Salut Patrick, oui OK ça marche… Moi aussi j’ai eu beaucoup de boulots au bureau toute la journée jusqu’à une heure tardive. J’ai envie de me changer les idées et de sortir. Tu connais cette fameuse boîte de nuit sur Manhattan où il y a des serveuses très jolies qui servent les clients en petites tenues sexy !!! Ils font souvent des spectacles, des shows très intéressants et excitants… »
Patrick Oldman : « Eh ouais… Super ça me branche mec… J’ai envie de sortir, de voir du monde, et faire de nouvelles rencontres super sympas… Humm… »
Harold McBride : « OK alors rendez-vous dans une demi-heure environ la boîte n’est pas très loin de notre bureau… »
Patrick Oldman et Harold McBride se rendent dans une des boîtes de nuit les plus prisées de Manhattan où ils ont réservés la meilleure table chez « The Divin Marquis New York » où il y a toujours des spectacles qui sortent de l’ordinaire, des shows super excitants et souvent des femmes sublimes.
Le spectacle bat son plein et l’ambiance est super sympa et délirante quand Patrick Oldman décide d’inviter à sa table Meredith Paulson l’organisatrice du show mentaliste.
Patrick Oldman : « Bonsoir Meredith, je suis Patrick Oldman, je dirige une des plus importantes sociétés d’investissement financier à New York, et je suis un admirateur de vos spectacles et de vos shows mentalistes. Je trouve cela super et en plus vous êtes une femme charmante ! »
Meredith Paulson : « Merci Monsieur Oldman. Je suis contente que vous appréciez ce que je fais. »
Patrick Oldman : « Appelez-moi simplement Patrick. Mais, dites-moi, comment vous ai venu l’idée de vous intéresser à ce type de sujet ? »
Meredith Paulson : « Oh, il y a de cela quelques années, intéressée par la pensée positive, l’hypnose et l’autosuggestion, j’ai décidé de suivre des études dans ce domaine, et ensuite de créer un événement sur ce sujet, de plus un de mes oncles est dans le domaine du spectacle comme illusionniste et mentaliste. »
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Patrick Oldman : « Ah, d’accord… Et dites-moi à quoi je pense là en ce moment précis, vous pouvez le dire ? »
Meredith Paulson : « Euh, c’est difficile à dire comme cela, vous me prenez au dépourvu… Je suis émue… Surtout que bientôt, je vais passer mon diplôme, et ensuite j’espère vite trouver un emploi dans une entreprise dans le marketing ou l’événementiel. »
Patrick Oldman : « Chère Meredith, j’ai beaucoup de relations avec d’importantes entreprises à New York et aux Etats-Unis. Je peux vous aider à trouver du travail, et même à vous recommander sans aucun problème. »
Meredith Paulson : « Merci Patrick c’est gentil… Ce que je vois là tout de suite… Vous êtes un homme fort, autoritaire, perfectionniste et déterminé dans votre travail, vous n’aimez pas qu’on passe devant vous dans les affaires, et dans la vie en général… Vous acceptez peu les critiques des autres, et vous aimez, par-dessus tout, être admiré, envier et respecter ! Et vous aimez les très jolies femmes ! »
Patrick Oldman : « Hum… pas mal ! Vous êtes très perspicace Meredith… J’aimerais qu’on prenne un verre ensemble dans un endroit privé, et plus tranquille, pour faire plus amples connaissances… Pourquoi pas chez moi ? »
Meredith Paulson : « Merci, c’est gentil Patrick mais pas ce soir, il est très tard, et demain je dois me lever tôt, j’ai des cours à l’université… Peut-être à une autre fois ? »
Patrick Oldman : « D’accord… Peut-être à une autre fois… Je l’espère vivement… Vous savez vous me rappelez ma première petite amie ! »
Meredith Paulson sort de la boîte de nuit « The Divin Marquis New York » pour rentrer chez elle car il est très tard. Peu de temps après Patrick Oldman et Harold McBride ont quitté également celle-ci.
Le soir dans Manhattan certaines rues sont très sombres, Meredith avance d’un pas rapide pour trouver la ligne de bus qui la ramènera près de l’endroit où elle réside. Certaines rues sont peu sûres… Le silence s’abat soudainement dans une rue où Meredith s’est engagée pour trouver un raccourci, pour rejoindre le premier arrêt d’autobus, une brise légère flotte élégamment dans l’air sa belle chevelure blonde, et fait relever délicatement sa robe qui permet de voir ses longues et jolies jambes… Elle est très belle, la nuit est divine et inspire au désir… Meredith se sent soudainement inquiète, elle a l’impression qu’on l’observe, et qu’on la suit depuis qu’elle a quitté la boîte de nuit… D'un seul coup, elle pousse un cri d’effroi mais fausse alerte, ce n’est qu’un chat noir qui vient de sauter d’une poubelle à l’angle de la rue. Elle continue de marcher droit devant elle en ayant l’impression qu’une ombre inquiétante et malveillante la suit derrière elle… Elle a peur de se retourner quand elle décide de faire volte-face pour voir qui la suit... Elle entend prononcer son prénom.
- « Meredith comment vas-tu ? Qu’est-ce que tu fais là ? »
- « Ah, c’est toi Tom… Tu m’as fait peur… Tu m’as fichu une trouille bleue ! »
C’est Tom son camarade et ami à l’université qui passait par là.
- « Mais ce n’est que moi Tom… Tu as peur… Qu’est-ce qu’il y a ? »
- « J’ai simplement eu l’impression que quelqu’un me suit depuis un petit moment, et j’ai pris peur ! »
- « Tu ne devrais pas sortir seul si tard, surtout dans certaines rues de Manhattan ! »
Sur les conseils de Tom, Meredith se dépêche de prendre le bus et de rentrer chez elle, ce n’est pas un endroit ni une heure pour flâner dans les rues.
Le lendemain, Patrick Oldman se rend à son rendez-vous mensuel avec son médecin et psychiatre le Dr Alan Hellis. Patrick a toujours des cauchemars, des hallucinations et des obsessions, qui l’empêchent de dormir, et de passer des nuits paisibles d’où son état régulièrement survolté.
Dr Allan Hellis : « Bonjour Patrick, comment allez-vous cette fois-ci ? Toujours les mêmes cauchemars et hallucinations ? »
Patrick Oldman : « Docteur, vraiment en ce moment, je ne vais pas bien… J’ai l’impression que quelqu’un d’autre qui me ressemble physiquement, et qui fait le même métier que moi, usurpe mon identité pour faire des choses horribles que je n’arrive tout simplement pas à imaginer ! »
Dr Alan Hellis : « Selon vous qui essai d’usurper votre identité, et de vous causer du tort ? Quelqu’un dans votre entourage professionnel ou personnel ? Un concurrent en affaires ? Ou est-ce encore un de vos rêves, ou plutôt un de vos cauchemars ? »
Patrick Oldman : « Dans ces moments d’extrêmes angoisses, je ne me sens tout simplement pas là, je ne ressens plus rien, plus de sentiments, ni d’émotions, ni d’empathies pour qui que ce soient, je me sens vide, plus rien n’a de sens ni d’importance. C’est quelqu’un d’autre, ce n’est pas moi… Vous savez docteur, il y a longtemps, ma première petite amie… »
Dr Allan Hellis : « Quoi Patrick, dites-moi, quoi votre première petite amie ? »
Patrick Oldman : « Ma première petite amie est morte étranglée. On n’a jamais su qui a causé cet horrible crime. »
La première petite amie de Patrick Oldman, Jennifer, 20 ans, avait été retrouvée morte étranglée chez elle dans le salon avec une rallonge électrique. Ce n’était que le début d’une série de faits divers de plus en plus horribles et macabres qui venait tout juste de commencer, et de perturber la vie de Patrick Oldman.
Patrick Oldman : « Quelques temps plus tard, c’était les animaux domestiques de mes parents, ils aiment les chiens et les chats, on les a retrouvés morts égorgés, les plus petits ont été noyés dans une bassine d’eau, leurs petits corps chétifs mis dans un sac en plastique, et jeter à la poubelle ! »
Et puis Patrick Oldman rentre dans une espèce de transe auto-hypnotique, il essaie de se souvenir de toutes ces dernières années où des faits plus qu’étranges et monstrueux se sont produits…
Dans des cauchemars il se rappelle que…
Une nuit, un chauffeur de taxi à Manhattan est retrouvé mort décapité dans sa voiture… Des rodéos, des courses en voiture de sport où des sans domiciles fixes, des clochards, sont volontairement culbutés avec le pare-choc de la voiture… Une institutrice retrouvée pendue dans sa salle de classe… Il n’y a aucunes logiques dans les meurtres… Des hommes, des femmes et des animaux sont atrocement mutilés et tués… Surtout des femmes, le tueur sadique et psychopathe adore s’en prendre aux femmes… Des femmes de tous âges et de tous milieux, des jeunes femmes jusqu’à des femmes d’âges mûres… Surtout des femmes d’une certaine classe sociale, des bourgeoises bien insérées dans la société et la vie professionnelle comme des journalistes, des médecins, des infirmières, des hôtesses de l’air, des avocates, des directrices d’agences de communication et de marketing…
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Ah oui, je me souviens dans un rêve… Une certaine directrice d’une agence de communication… Elle s’appelait Elizabeth Parsons… Une très belle femme élégante et distinguée de 50 ans. Elle était toujours habillée de façon sexy et provocante pour qu’on la remarque et qu’on la désire… Des jupes très courtes au ras des fesses, des chaussures à talons aiguilles ou des grandes bottes. Une femme avec une forte personnalité, très sûre d’elle, très autoritaire, une dominatrice dans sa vie professionnelle et personnelle… On l’appelait la « Maîtresse d’école » car elle aimait bien dresser les hommes avec une cravache… Une « prédatrice » sur le plan sexuel car elle aimait collectionner les amants… Une cougar !!!
Un jour, j’ai réussi à être inviter chez elle… en me laissant séduire en quelque sorte… en jouant à un rôle… celui d’un inspecteur de police qui enquête sur la disparition mystérieuse de femmes. Elle se plaignait d’être harcelée au téléphone par un homme qui l’insultait et la menacée, et savait beaucoup de choses sur sa vie privée…
Elizabeth Parsons : « Depuis de nombreux mois, un mystérieux individu m’appelle régulièrement au téléphone, tard le soir, pour me déblatérer des obscénités sur ma vie personnelle. On aurait dit comme quelque chose d’informe, un véritable cauchemar… et puis il s’est mis à baver sur ma vie privée… c’était vraiment monstrueux… on aurait dit une « grosse chenille » pleine de haines ! »
L’inspecteur : « Et bien sûr, votre vie privé à vous est irréprochable ? »
Elizabeth Parsons : « Mais bien sûr monsieur l’inspecteur, je baise, j’ai des tas d’amants, je suis veuve depuis des années, et je n’allais tout de même pas rentrer au couvent ! J’aime bien m’envoyer en l’air. Vous prendrez bien un café monsieur l’inspecteur ? »
L’inspecteur : « Finalement, je prendrais bien une tasse de café ! »
L’inspecteur : « En fait, nous savons à quoi ressemble cet étrange personnage, nous avons réalisé un portrait-robot ! »
Elizabeth Parsons : « Ah bon monsieur l’inspecteur, alors c’est quel type d’homme ? »
Elizabeth Parsons regarde l’inspecteur en écarquillant soudainement les yeux car elle vient de réaliser qu’elle est en face de son mystérieux harceleur et agresseur.
L’inspecteur : « Non, ce n’est pas une « grosse chenille » il est plutôt beau, assez beau pour inspirer le désir à n’importe quelle immonde salope… et assez fort pour ne pas lui céder. »
Il se précipite sur Elizabeth pour l’étrangler jusqu’à ce qu’elle meurt d’asphyxie. Ensuite, il l’a décapite et découpe le corps en une multitude de morceaux. Il balance les restes de cette « prédatrice sexuelle » à des lions et à des tigres dans un parc zoologique. Quoi de plus logique que de donner à bouffer à des fauves les restes d’une cougar, c’est aussi cela la cruauté et l’humour noir de Patrick Oldman, mais ce n’était qu’un rêve plutôt même un cauchemar rien de plus…
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Les jours suivants, Patrick Oldman retourne tranquillement à son bureau comme si de rien n’était. Il apprend par son ami et associé Harold McBride que la jeune Meredith Paulson a disparu, et que plus personne n’a de ses nouvelles. Michael Paulson, inspecteur de police et frère de Meredith, qui enquête sur les disparitions et les meurtres de femmes à New York souhaite une entrevue avec Patrick Oldman dans son bureau à Manhattan.
Michael Paulson : « Monsieur Oldman, vous êtes une des dernières personnes avec votre associé monsieur McBride a avoir vu Meredith Paulson à la boîte de nuit « The Divin Marquis New York », avez-vous des informations susceptibles de nous aider à retrouver Meredith ? »
Patrick Oldman : « J’aimerais bien vous aider monsieur l’inspecteur mais je n’ai aucunes informations, ni précisions particulières, à vous donner sur la disparition de Meredith. C’est vraiment dommage cette fille me faisait une bonne impression. J’espère que vous allez vite la retrouver ? »
Michael Paulson : « Nous l’espérons vivement surtout que je suis directement concerné dans cette affaire c’est ma sœur. Nous sommes sur la piste d’un tueur en série sûrement un homme appartenant à la haute société newyorkaise. Si vous pouvez nous aider monsieur Oldman ? »
Patrick Oldman : « J’aimerais bien vous aider monsieur l’inspecteur mais je suis désolé, je ne peux rien pour vous. J’espère que vous allez trouver une piste et résoudre rapidement cette affaire ? »
Michael Paulson : « Pour l’instant, les indices sont minces mais je pense que nous sommes sur une bonne piste… J’espère, prochainement, mettre la main sur cet individu… »
Le lendemain soir, Patrick Oldman quitte, comme à l’habitude, son bureau pour rentrer chez lui dans son luxueux appartement à Manhattan face à Wall Street. Il pose ses vêtements et son attaché-case dans le hall d’entrée, et se dirige vers la chambre à coucher…
Là, en plein milieu de la pièce, se trouve Meredith Paulson, à demi-nue, les bras et les jambes attachées sur une chaise avec du scotch et sa bouche bâillonnée par du sparadrap. Elle est terrifiée par ce que Patrick Oldman risque de lui faire… Il a un couteau et une hache bien aiguisée… Il l’observe fixement, un irrésistible et violent désir monte en lui… Il promène son couteau sur la peau de Meredith cela l’excite… Il lui caresse sa peau, sa longue chevelure blonde, il passe délicatement sa langue sur ses jolies jambes, rasées et épilées, en remontant vers son ventre… (Il adore ça !).
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Il lui enlève le bâillon pour qu’elle puisse mieux respirer et s’exprimer.
Meredith Paulson : « Pourquoi vous faites cela monsieur Oldman ? Je ne vous ai rien fait… Laissez-moi partir… Je vous en supplie… Pitié !!! »
Patrick Oldman : « Non, il faut qu’il y ait un coupable. Tu es comme toutes les autres femmes pareilles à ma mère ! »
Meredith Paulson : « Pourquoi votre mère ? Qu’a-t-elle avoir avec cette histoire ? »
Patrick Oldman : « Ma mère, c’était une femme très égoïste, qui ne pensait qu’à elle, elle ne s’intéressait qu’à elle-même, à sa vie mondaine, superficielle et à ses nombreux amants. Elle ne m’a jamais montrée le moindre intérêt, ni donner d’affection… Jamais… Jamais… Pendant mon enfance, elle me frappait… elle me frappait tout le temps… elle m’enfermait dans ma chambre ou dans un débarras pour avoir la paix… elle me laissait seul avec ma souffrance et mon désespoir… Je n’ai jamais eu la moindre touche d’affection… La moindre caresse… Non, jamais… C’est pour cela qu’il faut payer… »
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Patrick Oldman prend la hache et s’apprête à frapper Meredith quand la porte de son appartement est défoncée brutalement… L’inspecteur de police Michael Paulson débarque dans la pièce avec les renforts de la police newyorkaise. Il met en joue avec son arme de service Patrick Oldman qui s’apprête à décapiter Meredith, il lui tire trois balles dans le torse… Patrick Oldman s’effondre. Meredith est sauvée de justesse !
L’inspecteur constate que Patrick Oldman s’est effondré par terre sur les photos de sa mère… sa mère qui ne l’a jamais aimé…
Il entend de mystérieux craquements dans la pièce, il se retourne brusquement, et constate la présence de plusieurs ombres noires de formes humaines qui traversent subitement les murs et disparaissent…
Il prend le pouls de Patrick au niveau de la carotide pour constater s’il est mort ou simplement blessé… Non, Patrick Oldman n’est pas mort… Il est encore vivant ! Il est emmené rapidement aux urgences à l’hôpital.
Plusieurs semaines se sont écoulées, Patrick Oldman rétabli, est condamné par la justice à la réclusion criminelle à perpétuité pour les meurtres avec préméditation sur des dizaines de femmes et d’hommes, il échappe de justesse à la peine de mort !
Enfermer pour toujours dans un quartier de haute sécurité dans une prison à New York, Patrick Oldman continue de clamer son innocence, il crie, il hurle en frappant contre la porte de sa cellule.
- « Oh, mon Dieu, non, je vous en prie, écoutez-moi, je vous en supplie. Je suis innocent. Ce n’était pas moi, je n’ai jamais tué ces gens. Non, pitié !!! »
Dans une bibliothèque de la prison, on retrouve le passage d’un livre sur les mystères des sciences occultes sur le sort des assassins :
« Un assassin exécuté pour son crime continue à vivre et à revivre en Kamâloka la scène du meurtre et des événements subséquents, répétant sans cesse son acte meurtrier et repassant par toutes les terreurs de son arrestation et de son exécution. »
« Il n’y a rien de plus absurde que d’envoyer légalement un meurtrier dans l’autre monde. En l’enfermant on l’empêche de nuire, mais en l’exécutant on le libère de l’autre côté sans qu’on puisse se défendre contre lui. »
« Cet homme furieux d’avoir été tué, haïssant la société et désirant se venger, pousse souvent au crime d’autres hommes plus faibles, surtout à l’endroit du premier meurtre. »
Nous œuvrons dans le noir, nous nous efforçons de combattre le mal qui vise à nous détruire mais si le destin est le moteur d’un homme, ce combat n’est pas un choix mais un devoir. Parfois, le poids de cette charge nous fragilise, brisant alors la fragile forteresse de notre esprit, ouvrant la porte de notre cœur au monstre de l’enfer, et nous nous retrouvons seul face à l’abîme devant le visage grimaçant du démon et de la folie…
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