La série des histoires courtes fantastiques et insolites – Episode 6
La Femme qui désirait devenir Prêtre
Ma descente aux enfers pour l’amour d’un homme
Mon désir d’aimer et de servir Dieu me conduisit sur les chemins des plaisirs interdits et de la perdition de mon âme
Partie 2
« Rien n’est gratuit en ce bas monde. Tout s’expie, le bien comme le mal, se paie tôt ou tard. Le bien c’est beaucoup plus cher forcément. » Louis-Ferdinand Céline.
« Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. » Chamfort.
« Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent. » Louis-Ferdinand Céline.
« Il est plus facile de renoncer à une passion que de la maîtriser. » Friedrich Nietzsche.
« Ce monde n’est qu’une immense entreprise à se foutre du monde. » Louis-Ferdinand Céline.
Dans ma descente aux enfers dans les plaisirs les plus savoureux, Samuel mon compagnon, mon amant et mon maître de cérémonie, m’initia aux plaisirs interdits les plus fins et les plus raffinés dans un cadre toujours très luxueux et confortable. J’étais devenu sa chose, son objet de délice le plus précieux, unique et exclusif, et en même temps disponible et offert aux autres hommes, aux désirs « féroces » de ces hommes insatiables de chairs jeunes, jolies et fraîches.
Quand je me prostituais pour mon Maître sur les Champs Elysées à Paris, je déambulais la nuit, dans les rues de la Capitale, en petite tenue sexy et hyper moulante, avec une jupe très courte, des bas noirs et de très hauts talons, ma poitrine était savamment corsetée de façon à faire ressortir mes seins qui bombaient sur le devant, j’avais de très beaux et de longs cheveux qui flottaient au vent. Des désirs troubles m’envahissaient car à la fois j’avais honte de me promener ainsi, et en même temps, je me sentais pleinement « femme », j’étais toute excitée à transgresser les tabous et les interdits, comme une « petite fille » qui désobéit à son père pour faire des bêtises. Pour tous ces hommes qui me désiraient, j’étais leur amante, leur maîtresse ! J’étais à la fois une princesse et la dernière des putains… qui ne demandait qu’une chose se faire baiser contre monnaie sonnante et trébuchante… Je ne demandais qu’une chose, qu’ils osent me faire la « culbute » et qu’ils paient cash… Qu’ils paient pour obtenir ce qu’ils désirent, ces hommes incapables d’être fidèles, incapables d’aimer véritablement, incapables de la moindre compassion venant du cœur…
Le regard des hommes, oui le regard des hommes, leurs regards étaient terribles, froids, durs et cruels comme des prédateurs à la recherche d’une proie pour se nourrir. La plupart du temps, ces hommes étaient des gentilles personnes, de bons maris et de bons pères de familles, des citoyens honnêtes et des travailleurs respectables la journée… Mais la nuit, ces mêmes hommes n’étaient plus les mêmes, ils présentaient une autre face, qui à la fois m’excitait car je transgressais allègrement et discrètement les tabous, et en même temps, ils me terrifiaient, ils me glaçaient le sang… Ils me regardaient, ils me dévisageaient comme un « bout de viande », j’étais devenu un « morceau de choix » pour leurs désirs pervers d’un soir… Leurs désirs dépravés… Leurs yeux étaient effrayants et pleins de concupiscence… Je voyais à travers eux tout ce qu’ils désiraient secrètement me faire subir… Pourtant, des années auparavant, j’avais choisi de faire le choix de m’engager en religion, de servir Dieu, et d’aimer mon prochain, d’aimer d’un amour fraternel les hommes, tous les hommes… Et là, ils sont entrain de me faire des choses qui révulsent ma conscience, me révolte dans ma dignité de femme et d’être humain, et en même temps, j’avais envie d’aimer ces hommes avec mon cœur de femme prêtre qui s’engage pour l’humanité, qui s’engage pour Dieu !
Un soir, dans une Boîte de nuit, la plus célèbre de Paris, « Le Rêve de Lamia », une discothèque et un club libertin dirigé par Bob le DJ, un ami de Samuel, qui recrutait de très jolies femmes pour son club, pour Samuel et ses amis. Un club libertin pour les plus chics partouzeurs de notre belle capitale. Samuel m’obligea devant lui, ses amis et ses partenaires d’affaires, à faire des choses « pas très honnêtes et pas très catholiques » avec plusieurs hommes. Dans le fond de la pièce spéciale pour les rencontres dites libertines, il y avait un grand écran de télévision avec des scènes de films X qui passaient en boucle, des scènes très hard avec de très jolies femmes, très chics et très sexy, qui subissaient les assauts sexuels de plusieurs partenaires masculins… Les enchaînements de ces assauts étaient insoutenables… Ils prenaient les filles par derrière, chacun leurs tours, ils les pénétraient brutalement par les fesses arrières comme des animaux… Samuel demanda que je fasse la même chose avec les hommes qui étaient présents dans la pièce. Il y avait cinq types, cinq mecs nus, aux garde-à-vous, prêts à me sauter… Tous ce qu’ils désiraient, c’était faire ma « fête » comme ils disent souvent dans ce club. J’étais à quatre pattes sur le lit, ils m’ont prise chacun leurs tours… Samuel aimait me voir me faire prendre avec des doubles ou triples pénétrations… J’entendais ce bruit excitant et infernal du lit qui grince pendant l’accouplement, et leurs fesses qui s’entrechoquent contre les miennes dans des mouvements incessants de va-et-vient, bruit du paradis ou de l’enfer, je ne sais…
Samuel aimait également que j’accomplisse des actes sexuels avec ma bouche, il adorait que je fasse des fellations à des hommes, des hommes toujours plus nombreux, ils étaient debout et moi à genoux ou assis sur un lit, je suçais des sexes d’hommes à la chaîne, il était fasciné par ma façon à enchaîner les actes honteux avec ma divine bouche toujours soigneusement maquillée. Les hommes étaient tous là, l’un derrière l’autre, à la file indienne, attendant chaque leurs tours… On aurait dit un corridor avec des animaux qui défilent vers l’abattoir… Car si le sexe peut représenter la vie, il est aussi le symbole de la mort… Cette image de débauche, de dépravation avait à la fois un aspect double, sombre, lugubre, macabre, car on y voyait en filigrane l’image de la mort qui est là en permanence dans tous les actes de la vie, mais plus particulièrement dans les relations sexuelles… L’ultime relation avant le linceul du tombeau… Les hommes adoraient les gâteries avec ma bouche. Est-ce une façon de donner l’extrême onction aux hommes, une façon toute particulière d’aimer et d’honorer son prochain ? Est-ce une forme de communion ? Une forme d’hostie consacrée ? Au lieu d’un bout de pain dans la bouche, je taillais des « Pipes » !
Peut-être ne fallait-il pas prétendre plus que ce que nous sommes en réalité… des hommes-animaux en devenir d’êtres humains, tout d’abord, avant de passer plus tard à une forme d’évolution supérieure (type ange et archange).
Paradoxe de la vie, comme la Nature à la fois belle et cruelle, le sexe peut être à la fois beau, monstrueux et abject… Ambiguïté permanente de l’existence…
Et toujours cette musique de Boîte de nuit excitante, lancinante, obsédante et perverse… Cette musique qui est un hymne à la dépravation… Cette musique (qui me « disconnect ») délicieusement infernale où les corps humains s’entrechoquent dans un monde où règne la loi de la jungle, la loi du plus fort, un monde où règne la domination des hommes, un monde où la valeur d’échange sont des corps livrés au plaisir contre de l’argent, un monde froid, dur et cruel où règne la compétition, la sélection naturelle et sociale, la production et la rentabilité, qui ne laisse pas de place aux sentiments, à la tendresse et à l’amour véritable, un monde livré à lui-même, abandonné par les dieux, un monde à l’image de notre chère et belle capitale Paris, à l’image de notre pays, la France aussi belle, éternelle que perverse, au cœur glacé qui ne sait pas aimer… où règne la libre circulation de la marchandise, des corps et des désirs monnayables… Un enfer délicieusement savoureux et cruel à la fois, qui est la vie sur Terre, tout simplement…
Toutes cultures, mœurs et codes sociaux sont liés à un contexte civilisationnel y compris dans les rites de l’amour et de la sexualité. Ainsi, la marchandisation et la monétisation des corps et des âmes vont de pair avec l’idéal démocratique, capitaliste et libéral d’une société dans son ensemble. La liberté des mœurs, des relations amoureuses et sexuelles sont proportionnelles à la liberté des droits des individus et des groupes sociaux dans l’exercice de leurs droits civiques fondamentaux et dans la liberté d’entreprendre sur le plan économique.
La liberté de vivre sa vie sociale et sexuelle comme où l’on entend, pour les hommes comme pour les femmes, se double de la difficulté d’établir et de vivre une authentique et véritable relation d’amour avec l’autre… Mais c’est le prix à payer pour l’exercice de la liberté dans une société démocratique. Parfois ou souvent, le sexe est à même de servir de prétexte ou de paravent pour cacher son incapacité à aimer vraiment, et à s’engager dans une relation d’amour authentique, en prétextant la liberté de disposer de sa vie et de son indépendance comme on l’entend, et pour ne pas que l’autre « envahisse » trop notre vie ou la « contrôle ». C’est un jeu qui peut être à la fois trouble, pervers et cruel… Qui nous séparent de nous-mêmes et de l’autre, dans un irrésistible jeu de va-et-vient d’amour et de non-amour, de contrôle et de non-contrôle… Jusqu’à couper non pas le « fil fragile de la raison » mais celui qui nous relie à l’autre entre le besoin et le désir d’amour pur et absolu et la solitude la plus noire et la plus expéditive qui nous conduira inéluctablement à l’abîme définitive de la mort.
La vie était devenue une véritable abomination. Je priais, je suppliais les dieux de m’aider à sortir de cet enfer, pourquoi Dieu ne m’écoutait-il pas ? Pourquoi les anges laissaient-ils faire une chose pareille ? Qu’ais-je fais pour mériter un tel sort ? Les dieux ou les démons prenaient-ils plaisirs à me voir souffrir ? Etaient-ils, eux aussi, pervers et sadiques au point de prendre du plaisir à me voir dans un tel état de déchéance et de dépravation ? Jouissaient-ils, eux aussi, de ma chair, à travers ces hommes qui me baisaient pour leurs infernales plaisirs et leurs interminables désirs ?
Ce n’était plus de l’amour, mais des viols à répétitions, j’étais harcelée, abusée, violée par toutes ces mains d’hommes et ces corps d’hommes… Ces caresses qui n’en sont pas en réalité, des mains baladeuses à la recherche de plaisir facile et sans âme. Des mains qui cherchent le plaisir du corps, des mains qui pétrissent le corps mais qui n’effleurent nullement l’âme. Des corps qui s’interpénètrent aussi facilement que les âmes sont à des « millions d’années-lumière » l’une de l’autre.
Quotidiennement, ils abusaient de ma chair, elle était un moyen délicieux pour satisfaire leurs libidos, mon corps était un récipient pour qu’ils soulagent leurs humeurs et leurs désirs…
Père pourquoi m’as-tu abandonné ? Mon père, papa, je t’en supplie aide moi ? Délivre-moi du désir insatiable de ces hommes qui ne savent pas aimer, qui sont infirmes du cœur…
Seigneur, je me refuse à croire que les hommes sont des monstres ! Seigneur, je t’en supplie aide moi !!! Peut-être que ces hommes, souffraient-ils secrètement du manque d’amour, mais ils n’osaient pas l’avouer à cause de leur stupide virilité…
Je pensais à la phrase de Louis-Ferdinand Céline : « Si les gens sont si méchants, c’est peut-être seulement parce qu’ils souffrent. » Parce que la vie, sans doute, ne leur a jamais fait de cadeaux.
Oh Seigneur ! Pardonne-moi… Seigneur, je ne veux pas mourir sans connaître le véritable amour !
Et puis, un jour, Samuel m’a fait signer des papiers, des documents. Je n’ai compris que plus tard, ces documents étaient d’importants contrats d’assurance-vie et de capital décès d’une valeur de plusieurs millions d’euros dont il en serait le bénéficiaire si je venais à décéder d’un malencontreux accident.
Il me proposa de partir ensembles en vacances, en amoureux, sur une belle île paradisiaque du Pacifique. Des vacances de rêves, en apparence, il m’appela au téléphone pour que je le rejoigne à l’hôtel où nous étions descendus. Je conduisais un véhicule de location pour notre séjour touristique. Et puis, tout alla très vite, j’entendis derrière moi une voiture foncée à vive allure sur les pare-chocs arrière de mon véhicule. Je perdis le contrôle du véhicule, la voiture prit la direction d’un ravin au bord de la route. Un ravin qui débouche sur un immense précipice… La mort était certaine et assurée…
Et puis arriva l’improbable, l’impensable… Je me vis sortir du véhicule, sans trop savoir comment, je me retrouvais à l’extérieur du véhicule qui plongea directement dans le ravin… Il y eut une immense explosion ! Mais moi, j’étais à l’extérieur du véhicule, saine et sauve… Je me suis retournée et j’ai aperçu mon ami et confesseur Michel Robin, mais il n’était plus tout à fait le même, il était transformé en un ange flamboyant et lumineux, il déploya ses ailes pour me protéger et m’enleva avec lui jusqu’au Ciel ! Tel l’Archange Saint-Michel, le chef des anges, celui qui incarne les forces du Bien dans le combat permanent contre le Mal. Il m’emmena directement au Paradis pour me protéger et me soustraire aux forces du Mal qui dirigent notre monde.
Samuel Lemarchand croyant s’être définitivement débarrassé d’Emmanuelle Muller prit un avion pour rentrer à Paris. L’avion n’arriva jamais à destination, il explosa en plein vol dans un imprévisible et fâcheux accident.
Samuel arrivant sur le plan vibratoire de la septième région du Kâmaloka (L’Hadès, l’Enfer, le Purgatoire) réalisa qu’il se trouvait sur un plan particulier de l’astral qui n’était pas un lieu, un endroit spécifique mais un état vibratoire qui correspond à l’état conscient des êtres qui s’y trouvent. Cette région renferme les êtres humains privés du corps physique par la mort et destinés à subir certaines transformations purificatoires. Cette zone englobe les conditions attribuées aux états intermédiaires, enfers, purgatoires, que toutes les grandes religions considèrent comme la résidence temporaire de l’homme avant son arrivée au Ciel.
« La férocité des démons n’a d’égale que la cruauté des hommes eux-mêmes ! »
« Nous allons vous apprendre l’obéissance, la discipline et le respect des règles de la vie. C’est le message des démons adressé à tous les endurcis, les criminels, les psychopathes et les taulards de la pire espèce. »
« Oh, pauvre créature humaine ! Vous êtes ici pour subir notre courroux et vivre toutes les conséquences de vos actes perpétrées sur la Terre. Misérable créature fait de limon, de chair et de pus ! »
« Je suis le Seigneur des Ténèbres, la face blanche et livide comme la mort ! Mes yeux noirs et sombres représentent le néant et la fin définitive de l’amour ! Je suis le cadavre rampant dans la nuit glacée de la mort qui préfigure votre futur trépas ! »
Et là, il vit l’incroyable se produire, des êtres étranges venus de nulle part apparurent et se présentèrent comme les Maîtres, les Seigneurs de ce « lieu »…
Samuel Lemarchand : « Mais qu’est-ce que je fais ici ? Qui êtes-vous ? »
Le chef des démons : « Nous sommes des explorateurs pionniers des mondes inconnus de l’expérience, des démons selon certaines âmes, des anges selon d’autres, à vous de voir… Nous sommes les Seigneurs de ce plan d’existence. Nous accueillons tous les êtres pervertis, dépravés, débauchés et monstrueux qui ont causé du tort à leurs semblables ! Des êtres qui ont fait souffrir de pauvres créatures innocentes ! »
Samuel Lemarchand : « Non, je n’ai rien fait, je suis innocent. J’implore votre clémence, votre pardon et votre pitié ! »
Le chef des démons : « Ah bon, Samuel, tu oses implorer notre pardon et notre pitié ! Tu as passé toute ton existence terrestre à jouir et à profiter des autres, à faire souffrir tes semblables ! Nous pouvons anéantir, désintégrer ton âme si nous le voulons !!! Aucun homme sur Terre, riche ou pauvre, puissant ou humble, n’est à même de juger nos actes ! Nous sommes les Seigneurs de ce lieu ! Et nous faisons ce que nous voulons ! »
« Oh, misérables créatures humaines ! Vous êtes condamnés à satisfaire vos désirs et éprouvés du plaisir comme des animaux qui copulent dans la nature. Nous vous anéantiront dans les ténèbres de la mort ! »
Cette septième région du Kâmaloka renferme les conditions qui répondent aux différents genres d’enfers décrits dans les religions. L’atmosphère de ce lieu est lourde, triste, déprimante, elle semble imprégnée de toutes les influences opposées au bien. Le caractère repoussant de ce lieu est accru par le fait que dans le monde astral, la forme s’adapte au caractère. L’homme a donc pleinement l’apparence de tout ce qu’il est. Les appétits bestiaux donnent au corps astral une forme hideuse, bestiale, moitié humaine, moitié animale. Sur Terre, le scélérat avili et abruti possède déjà un aspect repoussant, mais ce n’est rien à côté du plan astral ou chacun a exactement l’air de ce qu’il est en réalité.
La population de ce bas-fond du Kâmaloka se compose du rebut de l’humanité : assassins, criminels, pervers, maniaques, psychopathes, ivrognes, drogués, débauchés, en un mot tout ce que le genre humain renferme de plus vil et de plus abject. Nul ne peut s’y trouver s’il n’est coupable de crime brutal, de cruauté persistante, de dépravation ou en proie à quelque vice abject.
Nous trouvons sur ce plan l’assassin entouré des formes de ses victimes, mutilées, pantelantes, hurlantes, dans une ambiance de haine frémissante contre le bourreau. Les seules personnes d’un caractère plus élevé qui se trouvent là pour un temps, sont des suicidés qui ont voulu éviter les conséquences de leurs actes et échapper à la punition terrestre de leurs méfaits. Car en vérité, la Loi existe, et elle survient si elle n’est pas respectée. Sinon, toutes les âmes de ce sombre séjour errent furieuses et avides, pleines d’appétits féroces et inassouvis, brûlées par la vengeance, par la haine, par les convoitises qu’elles ne peuvent satisfaire faute d’organes et de corps.
Ces âmes s’amassent autour des maisons de débauche, des bouges, des bordels, où l’on s’enivre, excitant les habitués de ces lieux à des actes de honte et de violence, cherchant l’occasion de les obséder et de les amener aux pires excès. Elles incitent quiconque nourrit de haine et la vengeance à commettre le crime médité. L’atmosphère écœurante de ces lieux est due en grande partie à la présence de ces entités liées à la terre par leurs passions abjectes.
« Je suis le « Seigneur de la Mort » !!! Je suis le fossoyeur de la vie, de l’amour, de la tendresse, des caresses et du plaisir des sens ! Je suis le « Tombeau » de tous les appétits et de tous les désirs humains ! »
Le chef des démons : « Samuel, tu dois absolument vivre et revivre tous les actes de ta misérable vie terrestre !!! Jusqu’à faire exploser, désintégrer ton âme vile et perverse !!! Participe, ici et maintenant, à cette expérience ! Qu’il en soit ainsi… »
Samuel Lemarchand : « Ah Ah Ah, non non non !!! Ah, non pitié, non pourquoi !!! »
« Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » La Bible : Romains 6:23.
L’âme de Samuel, après avoir revécu tous ces méfaits, fit son examen de conscience et décida de prendre la résolution de changer, d’évoluer pour le mieux. Samuel se rappela tous les moments d’amour et de bonheur passaient avec Emmanuelle, il se rendit compte qu’il a fait souffrir inutilement un être qui ne demandait qu’à vivre un amour inconditionnel, pur et sincère, une belle âme qui ne méritait pas un tel traitement…
Mais toutes ces souffrances ne sont que temporaires, et l’âme apprend la leçon dont elle a grand besoin : c’est que la Loi existe et que la misère survient inévitablement lorsqu’elle n’est pas observée, mais en fin de compte, elle assure notre évolution et notre salut, et conduit l’âme à la conquête de l’immortalité.
Les démons relâchèrent Samuel, en sachant qu’il a fait la promesse de changer positivement, d’avoir le projet de devenir un homme bien, bon et aimant pour de vrai cette fois-ci… Il s’envola rapidement vers le Ciel pour gagner, pour un temps, un agréable séjour en vue, peut-être, de revenir sur la Terre… Mais là, c’est une autre histoire…