Comment trouver le grand amour

Comment trouver le grand amour

Romance, passion et développement personnel

Les promesses d’un amour romantique à l’ère numérique 2.0

Introduction

Quand on cherche le grand amour, on se demande constamment pourquoi on ne trouve pas, qu’est-ce qui ne plaît pas chez soi, etc. Pourtant, l’amour se trouve partout ! Tout ne dépend que de vous ! C’est la raison pour laquelle il faut partir avec le bon état d’esprit en abordant la séduction positivement pour attirer cette énergie à vous. Alors, pas besoin de sortir le grand jeu de l’homme Alpha ou de la femme fatale ! Tout ce qu’il vous faut, c’est suivre toutes ces méthodes pour que votre prochaine histoire d’amour arrive plus vite que vous ne le pensez !

Les 10 astuces pour attirer l’amour dans votre vie

Lorsque l’on souhaite trouver un amoureux ou trouver une amoureuse, il existe parfois un frein que l’on se met soi-même. C’est souvent inconscient mais il est extrêmement puissant et provoque des blocages. Il s’agit de la recherche de la perfection.

N’essayez pas de trouver l’homme ou la femme parfaite, sans avoir décidé auparavant d’exploiter un maximum votre personnalité pour séduire cette personne !

Vous devez avoir conscience que vous allez créer vous-même votre relation idéale sauf si c’est un coup de foudre réciproque !

1-Sortez de votre zone de confort

La socialisation pour trouver le grand amour est le principe pour éviter de faire une fixation négative sur la rencontre amoureuse en tant que telle. L’idée est de désacraliser le processus amoureux, notamment pour vous mesdames qui avez trop souvent un choix par défaut à faire car vous n’arrivez pas à suivre vos envies et que vous laissez les hommes prendre les devants et faire le premier pas.

Le processus de Séduction Naturelle requiert une grande part de socialisation pour vous permettre d’entrer en contact avec vos cibles tout en oubliant le stress de la séduction et de la rencontre amoureuse.

L’objectif est de vous aider à prendre confiance en vos qualités mais également à faire des rencontres lors desquelles vous serez à l’aise, où vous socialisez simplement avant qu’un homme ou une femme puisse vous séduire et auquel cas, vous n’aurez plus qu’à rester aussi naturel que possible puisque le déclic aura déjà eu lieu !

2-Améliorez vos relations avec les autres et avec vous-même

Vous vous êtes déjà dit « j’attire toujours le même type de personnes ! ». Il y a une raison très particulière à cela : vous attirez à vous ce que vous reflétez. Ainsi, si vous souhaitez attirer une personne bienveillante et positive, vous devez ressentir en vous ces émotions.

La première personne qu’il faut apprendre à séduire, c’est donc vous ! On appelle cela la loi de l’attraction. Il faut donc prendre du recul, accueillir l’amour, le positif et la sincérité pour ainsi libérer des énergies similaires. Lorsqu’on libère du négatif, on l’attire à soi. Vous allez voir très vite des changements en trouvant de nouvelles énergies bien plus pures.

3-Libérez-vous de vos peurs et de vos angoisses en amour

Ce point est une continuité de l’astuce précédente. Tout au long de votre vie, vous allez vivre des expériences qui vont façonner en vous des croyances. Elles sont donc personnelles et vont influencer les choix que vous allez faire. Malheureusement, votre esprit est constamment en mode « alerte », si bien qu’il cherche toujours à se protéger.

Vous l’aurez compris, ce sont toujours les émotions négatives de peur qui s’intègrent dans votre inconscient. Ce sont ces émotions qui guident votre comportement et surtout en amour, lorsque les ressentis sont plus forts et moins contrôlables.

Si vous voulez tourner une nouvelle page de votre vie amoureuse, vous allez donc devoir vous libérer de vos croyances limitantes et guérir vos blessures pour qu’elles ne soient plus un frein en amour. Vous allez désormais vous ouvrir pleinement à de nouvelles rencontres sans ressentir la frustration d’une barrière intérieure constante.

4-Soyez vous-même et optez pour la séduction naturelle

La séduction naturelle, c’est le fait d’être conscient de ses atouts et de les utiliser au quotidien pour attirer à vous l’amour. Maintenant que nous avons vu ensemble comment éradiquer vos barrières intérieures, vous allez enfin pouvoir apprendre à mieux vous connaître.

En amour, on partage ce qu’on a à offrir et ce qu’on est. Mais pour cela, vous devez avant tout vous connaître ce qu’il se cache au plus profond de votre « moi » intérieur.

Pour cela, n’hésitez pas à tester vos capacités, à repousser vos limites et à passer du temps avec vous-même. Pratiquer de nouvelles activités et surtout, retrouver un apaisement total pour définitivement vous connaître et pouvoir être vous-même au quotidien.

5.-Apprenez à accepter vos atouts mais aussi vos défauts

Savez-vous quelles sont vos forces (vos qualités) et vos faiblesses (vos défauts) lorsqu’il s’agit de séduire et de savoir comment trouver le vrai amour ? Il est important de se connaître et de s’accepter, car sinon, la personne face à vous ne pourra pas faire de même, ou du moins difficilement. N’oubliez pas, vous reflétez ce qu’il y a à l’intérieur de vous !

Prenez le temps de diviser une feuille en deux colonnes et noter tous les adjectifs qui vous passent par la tête car il s’agira des sujets de conversation à avoir avec votre cible.

Ce travail d’analyse de votre personne est très important pour comprendre comment un homme/une femme peut être séduit(e) par votre personnalité.

La séduction consiste ainsi à accepter ses faiblesses, à en parler librement tout en les diminuant ainsi qu’à accentuer vos forces. La fin de l’exercice consiste à créer des phrases qui minimisent vos faiblesses et qui accentuent vos forces.

6.-Ne soyez pas constamment dans la recherche de l’amour

En Amour, pas de mystère nous souhaitons tous être le héros ou l’héroïne, à savoir faire une rencontre digne des plus grands scénarios des films américains. Sauf que dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça.

À force de constamment chercher à plaire ou à séduire, on se met en demande. Mais ce n’est pas à vous de l’être, mais bien aux personnes qui vous entourent ! Et c’est la raison pour laquelle l’amour tombe souvent quand on ne s’y attend pas.

Mais finalement, ce n’est pas vraiment un hasard. C’est surtout parce que le fait de se suffire à soi-même, de ne pas avoir besoin de quelqu’un d’autre pour être heureux et d’être pleinement épanoui, c’est le moment où on est à 100 % soi-même.

Vous respirez le positif, la bienveillance et une puissante énergie attractive !

L’individualisation de la société

L’individualisation de la société nous amène à être indépendants, centrés sur l’affirmation de soi. Il y a une forte injonction au bien-être avec le développement personnel.

A la moindre déception, on a tendance à vite baisser les bras en se disant qu’on pourrait avoir mieux ou qu’on n’est pas compatible. Cela rejoint à nouveau le fait que l’autre est un frein à notre développement personnel.

C’est évident qu’on n’a pas envie de se mettre en couple avec une personne qui à première vue va nous appauvrir mais il faut également envisager qu’en s’ouvrant à l’autre, en lâchant le contrôle, l’autre va être capable de nous bousculer, de nous enrichir même si on ne se rend pas compte instantanément. La compatibilité amoureuse dépend de nos visions de l’amour respective et non pas de nos critères superficiels de recherche.

Dans une certaine mesure, le développement personnel participe à maintenir notre vision erronée de l’amour.

Le couple apparaît comme un bonus. Parce qu’aujourd’hui on peut être célibataire et épanoui.

Le couple n’est plus un critère d’épanouissement personnel alors c’est évident que lorsque l’on rentre dans une relation on aimerait qu’elle soit belle. Mais l’amour n’est pas automatiquement et obligatoirement magique. La relation apporte son lot d’avantages et d’inconvénients. 

La vision de l’amour et du couple par Lise Bourbeau

Si votre conjoint ne veut pas évoluer dans le même sens et à la même vitesse que vous, cela ne signifie pas qu’il n’évolue pas du tout. Son rythme est simplement différent du vôtre.

Aucune personne sur cette planète n’a le droit de vouloir contrôler l’évolution d’une autre personne.

Si vous arrêtiez de vouloir qu’il suive votre cheminement et si vous commenciez à l’observer, à l’écouter et à le sentir véritablement, vous pourriez constater qu’il évolue tout comme vous le faites. L’évolution intérieure est un processus très subtil et les résultats sont plus ou moins apparents selon les individus.

Posez lui des questions profondes, demandez lui sa perception de la vie et écoutez bien ses réponses, surtout celles qui ne vous satisfont pas.

Il se peut fort bien que sa vision de la vie soit très profonde et que vous n’en sachiez rien. Il n’est pas nécessaire que deux conjoints évoluent dans le même sens et à la même vitesse. Vous devez sûrement accepter qu’il y ait des personnes très spéciales, même si elles suivent des cheminements différents du vôtre.

Il est très dangereux de se penser plus évolué que quelqu’un d’autre. Cela s’appelle de l’orgueil spirituel.

L’orgueil est un obstacle majeur sur le chemin de notre évolution personnelle et il est conseillé d’être prudent dans ce domaine. N’oubliez pas que vous êtes ici pour reprendre contact avec votre moi intérieur et non pour contrôler que les autres agissent à votre façon.

Développement personnel et amour de soi

Quand on parle d’amour de soi, par exemple, on a peur de devenir une personne narcissique, égocentré. Qu’on commence à s’aimer tellement qu’on en devient imbus de nous-mêmes.

Par contre, quand on est sur notre chemin d’introspection et d’évolution, ça ne nous choque pas de remettre en question le couple, l’autre s’il n’agit pas comme on pense qu’il devrait agir. Même si on n’a pas de projet de changement de l’autre, d’essayer de le faire devenir quelqu’un d’autre, ça nous semble quand même compliqué de regarder l’autre tel qu’il est.

C’est -à -dire un être différent. Un être qui agit différemment de nous. 

Nos projections et nos attentes sur l’autre

Cela peut partir d’un super bel espace, qui est de vouloir le meilleur pour l’autre. Mais si la personne en face est satisfaite de sa situation. Vouloir l’amener à se révéler davantage, à briller et à évoluer plus vite qu’à son rythme, ce n’est pas une preuve d’amour.

Exemple : Disons que mon partenaire est technicien. Il est content d’être technicien. Cela dit, à mon sens, il a les capacités pour être chef d’équipe. Alors je vais le pousser dans cette voie parce que moi, j’estime que c’est ce qui est mieux pour lui.

Cela part d’une belle intention dans le sens où je crois en lui, il a les capacités d’être chef, je pense qu’il pourrait s’épanouir dans ce poste là. En fait, ce n’est pas ma place de décider pour lui ce que je pense être mieux. Dans un cas comme celui-ci c’est plutôt une projection de moi, mes propres rêves que je n’accomplis pas que je vais projeter sur lui pour que lui il évolue.

En revanche, si la personne n’est pas dans une situation épanouissante, qu’elle s’enlise dedans, et que c’est parce qu’elle est dans la peur qu’elle n’agit pas. On peut pousser un peu l’autre mais c’est plus soutenir l’autre qui est important. Soutenir la personne et l’accompagner à son rythme.

Respecter les différences de rythmes

Mais alors comment faire quand on a pris conscience qu’on ne peut pas attendre de l’autre qu’il évolue à notre vitesse et notre rythme ?

Comprendre quelque chose ne signifie pas que nous l’acceptons.

Il est préférable de dire, je conçois que l’autre n’évolue pas à mon rythme, je conçois qu’il est différent et n’agis pas comme moi mais je n’arrive pas pour autant à accepter ses décisions ou ses choix. Cela peut être frustrant.

Apprendre à connaître notre partenaire

La connaissance de l’autre nous permet d’être une aide et un soutien.  Celle-ci nous permet d’arriver à l’acceptation.

Lorsque nous comprenons pleinement notre partenaire et son fonctionnement qui est différent du notre on ne cherche plus à  lui prêter ses agissements ou ses manières de pensées.

Nous lui laissons la liberté d’être dans la relation, de grandir à son propre rythme, d’être en confiance et d’être aimé pour qui elle est. Si vous avez l’impression que l’autre n’est plus attirant, plus inspirant et qu’il ne vous convient plus, il faut réfléchir en prenant un autre angle de vue.

Et si ce sentiment venait simplement du fait que vous avez besoin de nourrir votre connexion émotionnelle avec l’autre ? Il faut entendre par là entretenir le lien, dialoguer. Et ce, en profondeur.

L’individualisme et l’égocentrisme dans la société moderne

Notre société est effectivement souvent perçue comme devenue plus égoïste et égocentrique. Cette tendance peut être attribuée à plusieurs facteurs. Les réseaux sociaux, par exemple, favorisent une culture du paraître et de la validation sociale, où l’attention et l’approbation des autres sont valorisées. Cette dynamique peut pousser les individus à se concentrer davantage sur eux-mêmes et à chercher à se démarquer plutôt que de s’intéresser aux autres.

De plus, l’individualisme exacerbé et l’éducation libérale peuvent également contribuer à cette évolution. Dans un contexte néolibéral, l’accent est mis sur la réussite personnelle et la compétition, ce qui peut conduire à une vision plus égoïste de la société. Les personnes peuvent se sentir pressées de réussir et de se démarquer, ce qui peut les pousser à se concentrer sur leurs propres intérêts plutôt que sur ceux des autres.

Cependant, il est important de noter que l’égocentrisme n’est pas une fatalité. Des approches comme la méditation et la thérapie peuvent aider les individus à développer une perspective plus équilibrée et à réduire leur égocentrisme. Il est également essentiel de reconnaître que l’égocentrisme peut être le signe d’un malaise profond, comme un sentiment d’abandon ou une blessure psychique, et qu’il est possible de travailler sur ces problèmes pour améliorer les relations sociales.

« Aujourd’hui, lors d’un repas, il arrive que chacun soit accroché à son téléphone. Se montrer à son réseau, à un maximum de monde possible, est devenu plus intéressant que d’être vraiment présent », explique Jean Cottraux, psychiatre et membre fondateur de l’Academy of Cognitive Therapy, à Philadelphie. « C’est ça, le narcissisme. » Dans « Tous narcissiques », son dernier ouvrage, il décrit les différents types d’égotisme dans une société où chacun aime à se contempler.

Car les réseaux sociaux nous ont rendus plus égocentriques qu’auparavant, selon Jean Cottraux: « Les gens sont à la recherche du « like », d’une approbation permanents. D’autant qu’ils voient que certains font carrière indépendamment de leur fond, simplement avec leur image. » Une autre cause du phénomène, c’est une éducation laxiste: « Les parents qui ne fixent pas de limites favorisent le narcissisme », analyse le psychiatre. « L’enfant une fois adulte s’attend » alors « à pouvoir obtenir ce qu’il veut ».

Le piège de la réussite personnelle

Mais le narcissisme n’est pas seulement une conséquence des réseaux sociaux ou d’une mauvaise éducation. Bernard Reith, psychiatre et psychanalyste à Genève, exerce depuis 1982. Il reçoit plus de gens égocentriques qu’auparavant. Cela s’explique notamment, selon lui, par le contexte « néolibéral » contemporain: « Il y a cette volonté de réussir, d’être en concurrence avec les autres, d’être fort, d’être beau. » Il vient donc en aide à des patients dont le mode de vie est devenu très égocentrique: « Pour beaucoup, surtout dans le monde des affaires, le travail et l’argent ont acquis une importance qui joue contre la relation avec les gens qu’ils aiment. Ce narcissisme où tout est basé sur la réussite personnelle prend souvent des proportions assez tragiques. »

Mais il n’y a pas que des aspects négatifs à cette évolution de la société. Jean-Philippe Jacques a fondé Ressources-Mindfulness à Genève, une structure qui propose des activités basées sur une méditation dite « en pleine conscience ». Pour lui, amener l’attention sur soi est une étape nécessaire: « Je pense qu’il faut commencer par un renforcement de l’ego. Ensuite, on peut se déployer vers l’autre, dans une perspective altruiste. Sauf évidemment si la personnalité est psychologiquement pathologique. » Jean Cottraux, lui, parle dans son livre de narcissisme « positif », qui conduit à la créativité.

Faire appel à la compassion

Mais si un égocentrisme persistant guette, comment lutter ? « Il faut commencer par accepter la pulsion, ne pas la renier », propose Jean-Philippe Jacques. La pratique de la méditation peut aussi, selon lui, ouvrir un chemin vers l’autre: « Certaines personnes viennent suivre nos cours avec l’envie de simplement booster leur ego », sourit-il. « Mais à travers la méditation, on va convoquer l’autre, faire appel à la compassion, et donc sortir de cet égocentrisme. »

Pas facile, cependant, de se défaire d’une telle personnalité: « Ce comportement est une façon de se protéger face à un sentiment de vulnérabilité », explique Bernard Reith. Sa solution à lui, c’est donc la thérapie: « Nous devons montrer au patient qu’il peut se construire autrement qu’en étant égocentrique, mais c’est très angoissant pour beaucoup de gens: ils pensent que cela fait vraiment partie de leur identité. » Pour Jean Cottraux, il faut pouvoir garder près de soi des personnes capables de dire: « Tu exagères peut-être un peu. »

La société matérialiste cherche à flatter nos egos et nos caprices en permanence

La société actuelle semble être conçue pour flatter nos égos et nos caprices, en créant un environnement où l’individualisme et la quête de reconnaissance sont amplifiés. Cela se manifeste notamment à travers les réseaux sociaux, où les gens peuvent présenter une image idéalisée d’eux-mêmes et recevoir des validations sous forme de likes et de commentaires.

Cette tendance est renforcée par la publicité et les médias, qui visent à créer un sentiment de manque ou d’insuffisance chez les individus, afin de les inciter à acheter des produits ou des services qui promettent de combler ces lacunes. Cela peut conduire à une culture de consommation excessive et à une obsession pour les biens matériels, qui peuvent renforcer l’égo et créer un sentiment de dépendance à l’égard de la validation extérieure.

Il est important de noter que cette tendance peut avoir des conséquences négatives sur notre bien-être et nos relations avec les autres. En effet, lorsque nous sommes trop focalisés sur notre égo et nos caprices, nous pouvons devenir moins empathiques et moins ouverts aux besoins et aux sentiments des autres. Cela peut conduire à des conflits et à des relations difficiles, ainsi qu’à une diminution de notre estime de soi et de notre satisfaction de la vie.

Pour contrer cette tendance, il est essentiel de développer une conscience de soi et de prendre du recul par rapport à nos égos et nos caprices. Cela peut impliquer des pratiques telles que la méditation, l’exercice physique et les activités créatives, qui peuvent nous aider à nous connecter avec notre moi intérieur et à développer une plus grande conscience de nos pensées et de nos émotions.

En fin de compte, il est important de trouver un équilibre entre notre besoin de reconnaissance et de validation, et notre besoin de connexion et de relation avec les autres. En cultivant une plus grande conscience de soi et en développant des relations plus authentiques et plus empathiques, nous pouvons créer une société plus harmonieuse et plus épanouissante pour tous.

L’origine du Prince Charmant

Le mythe du Prince Charmant traverse les époques et les productions audiovisuelles. Figure rassurante du sauveur, il incarne un idéal romantique. Sauf que ce personnage instaure, dans l’inconscient collectif de l’enfance à l’adulte, un ensemble d’idée qui fait du mal à nos relations amoureuses et affectives.

Le personnage du « Prince Charmant » est présent dans « Les Contes de ma mère l’Oye » de Charles Perrault parus en 1697. Il y est présenté comme « le prince », le qualificatif de « charmant » n’apparaît dans aucune des œuvres de l’auteur. Il en est de même dans les reprises des frères Grimm.

Au XVIIIe siècle, Madame d’Aulnoy donne au héros de son conte « La Belle aux cheveux d’or » le nom « d’Avenant », et dans « L’Oiseau bleu », celui de « Roi Charmant ».

Au XIXe siècle, Andrew Lang, dans ses adaptations de contes, reprend ces noms. Il introduit le nom de « Prince Charmant » (Prince Charming) dans le conte de « Princesse Personne » (Princess Nobody), illustré par Richard Doyle, lorsque la Fée des Eaux métamorphose le Prince Comical avant de rencontrer sa Princess Niente. Dans le ballet « La Belle au bois dormant » de Piotr Ilitch Tchaïkovski (1890), le nom du prince est « Florimond ».

C’est dans la version de Walt Disney de Cendrillon, sorti en 1950, qu’apparaît le nom de « Prince charmant », qui s’est popularisé depuis et généralisé à tous les princes de contes dans l’imaginaire collectif.

Dans l’imaginaire collectif occidental, est communément appelé « Prince charmant », l’être fantasmé avec qui l’on s’imagine vivre un amour sans heurts et sans fin, et qui ferait rêver majoritairement les jeunes filles et les femmes depuis l’enfance, les hommes sont également concernés par l’idéalisme des contes de fées mais dans une moindre proportion que la gente féminine, selon la fameuse loi de Pareto, 80 % des femmes croient aux Contes de fées et à la possibilité de l’existence du « Prince charmant », contre 20 % des hommes croient à l’imaginaire des Contes de fées et à l’existence de la « Femme idéale ». Le fondement de la loi de Pareto affirme que 80 % des résultats proviennent de 20 % des actions.

En conclusion provisoire

Recherchez en tous point le meilleur dans la vie y compris dans l’Amour : Rêve du Prince Charmant ou de la Princesse Charmante qui comblera tous nos besoins et nos désirs, n’est-il pas la forme suprême de l’égoïsme, du caprice et de la prétention ? Désirs véhiculés par la société d’aujourd’hui ultra-matérialiste, néolibérale, capitaliste, consumériste, individualiste et égocentrique.

Bien sûr, il n’est pas interdit de faire un développement personnel et spirituel pour s’améliorer et avoir une meilleure estime/amour de soi. Mais, il faut se rendre à l’évidence que nous vivons dans un monde et un Univers imparfait par nature et par essence : fracture de l’Harmonie Cosmique et Divine causé par l’Archange autoritaire et exclusif, le Démiurge, l’Artisan de la Rébellion et de la Chute des Anges et des Hommes dans ce monde de matière, chaotique, brutal, cruel et imparfait en soi.

Ainsi, vu sous cet angle, il est inutile et illusoire d’espérer rencontrer quelqu’un ou une personne parfaite en tous points qui comblera toutes nos lacunes et nos failles existentielles, sociales et psychologiques, une personne parfaite qui sait tout, comprend tout, habitée par le non-jugement, la compassion, la soif d’un idéal pur, de la justice, de la foi, et de l’Amour absolu, total et inconditionnel, ce qui relève finalement de l’exclusivité de Dieu. Une telle personne sur Terre n’existe pas et sans doute n’existera jamais.

Dans le mythe du Prince Charmant, ce qu’il faut retenir d’essentiel, c’est qu’il n’est pas seulement un homme grand, beau, intelligent, spirituel, riche et puissant, sa fonction royale de Prince, lui accorde des privilèges et des devoirs d’homme d’Etat, une fonction politique et militaire (officier et soldat), et lui permet aussi de développer un idéal chevaleresque, non pas pour conquérir le cœur de jolies prétendantes, mais animer par une soif d’idéal et de justice pour un monde meilleur, ainsi que la protection et la sauvegarde de la nation et du royaume, en aidant les plus humbles, les plus pauvres, les plus démunis, les affligés, les malades, les rejetés et les exclus de la société en les acceptant tels qu’ils sont dans leurs imperfections sans les juger, et dans leurs sublimes humanités cachées qui n’apparaît pas à première vue à l’œil du simple profane.

Et comme la Perfection n’est pas de ce monde, le Prince Charmant porte sans doute  « sa croix » sur cette Terre comme tout un chacun, car personne n’est indemne de la causalité cachée de nos actions passées.

Mais également le mythe du Prince Charmant est chargé d’une fonction symbolique et d’un sens ésotérique caché et occulte qui n’est pas facilement déchiffrable pour le simple profane. Le mythe nous invite, tout du moins, à développer en nous un imaginaire pour nous éveiller face aux merveilles et aux mystères de la Nature et de l’Univers, mais également, nous invite à nous dépasser pour aller vers la meilleure version de nous-mêmes, tout en sachant qu’elle ne sera pas atteinte en totalité en une seule vie.