Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 décembre 2021 6 18 /12 /décembre /2021 00:03

Le Mythe de la Poupée possédée

Hantise et Envoûtement

La Poupée sanglante

 

 

Partie 1

« La forme la plus extrême de la possession : la destruction. » Gaëtan Brulotte, L’Emprise.

« Manier savamment une langue, c’est pratiquer une espèce de sorcellerie évocatoire. » Charles Baudelaire.

« La sorcellerie est un vestige d’anciennes superstitions. » Théodore Roszak, Les mémoires d’Elizabeth Frankenstein.

« Il n’y a de sorcellerie que là où l’on y croit, n’y croyez plus et il n’y en aura plus. » Balthazar Bekker, Le monde enchanté.

Dans une société en manque ou en perte de repères, face à une science toute puissante qui ne laisse plus de place au rêve, mais à une technicité de plus en plus développée, froide, « inhumaine », et « sans âme », face à la barbarie perpétrés au nom d’idéologies et de groupuscules religieux intégristes, les individus en général, et les jeunes en particulier, ne croient plus en Dieu ni à ses anges, relégués aux rangs des mythes et des légendes. Le Ciel et ses Puissances Divines étant devenus absents et vides de toute réalité, de toute espérance et de toute transcendance possible, en dehors de ce monde de matière.

Mais étrange paradoxe, si l’Amour, la Lumière et la Bonté divines n’intéressent plus, ni n’attirent plus les foules, l’attrait et la séduction pour le Mal, les Forces obscures, ténébreuses, et démoniaques semblent fasciner de plus en plus de personnes. Satan serait-il l’éternel « séducteur » qui attire irrésistiblement vers le Mal, vers les plaisirs interdits ? Si l’on en croit les religions exotériques, Dieu promet un utopique paradis, après bien des privations d’une existence pénible et difficile à mener à terme – quant à Satan, lui, offre pour sa part bien des plaisirs et des réalités concrètes à consommer sans modération comme la drogue et le sexe. Le Prince des démons promet : « de noirs miracles et de sombres merveilles, une vie de plaisirs dont tu n’as pas idées ! » Mais que demande-t-il en échange ? Votre âme, évidemment, que vous lui cédez au bas d’un parchemin signé de votre sang. De là, vient le fameux « Pacte avec le Diable ! »

Ce pacte que sorciers et sorcières passaient jadis avec le démon, leur conférait la toute puissance, mais condamnait leur âme à vivre, pour l’éternité, dans les tourments de l’Enfer, du moins selon les dires de la toute puissante Eglise Catholique Romaine.

Sortilèges et Maléfices aux origines de la Magie et de la Sorcellerie

 

 

« Les Gaules ont été infestées de cette superstition. Tibère a supprimé leurs druides et toute cette tourbe de devins et de médecins. Aujourd’hui encore, la Bretagne en vénère les mystères. » Pline l’Ancien, Histoire naturelle, Ier siècle après J.-C.

Les pratiques magiques ont existé à toutes les époques. On en trouve des traces jusque dans la préhistoire. Chez les peuples primitifs, la magie fut, en l’absence de toute connaissance scientifique, le moyen traditionnel par lequel l’homme exerçait une action sur le monde. La magie présidait aux moments les plus importants : naissances, maladies, morts, semailles, récoltes… Tous les systèmes religieux ont peuplé le ciel de créatures spirituelles bonnes et mauvaises, susceptibles d’être invoquées à des fins de divination ou de révélation mais aussi pour l’obtention de bonnes grâces. Toutes les civilisations ont leurs récits où la magie était un acteur premier dans le déroulement des choses. Il existe un monde de la lumière et un monde des ténèbres ainsi que des entités rattachées à chacun de ces plans. La frontière qui les sépare est parfois difficile à définir.

Nombreux furent les curieux et les imprudents à tenter de percer les mystères et les secrets du Ciel et de l’Enfer, à leurs risques et périls. Entrouvrir les portes menant au Paradis ou de l’Enfer n’est pas sans risque pour le profane. Reconnaître les différentes catégories d’entités, les invoquer, leur faire révéler des secrets, et surtout les obliger à repartir d’où elles viennent n’est pas à la portée du premier venu. Les dangers sont réels : dépression, folie, obsession, possession… Et le risque de perdre le « fil fragile de la raison… »

La sorcellerie a deux visages : le premier, maléfique, incarné par la sorcière à la face ridée et au rictus diabolique, volant sur son balai pour participer au sabbat et invoquant le diable pour obtenir ses faveurs. Le second visage, bénéfique, illustré par les toucheurs, les rebouteux, les panseurs des champs et des landes qui soulagèrent pendant des siècles le peuple de ses maladies et de ses peurs. Pourtant, c’est le premier visage, ou aspect de la sorcellerie, qui est resté dans la mémoire collective, sans doute à cause de son univers noir qui suscite toujours une attirance trouble, et les procès de la Sainte Inquisition de l’Eglise Catholique Romaine qui ont condamné des milliers de sorcières à l’expiation de leurs crimes par le bûcher.

Longtemps avant les philosophes des Lumières et la science moderne, le peuple soumis aux durs cycles de la nature, aux famines répétitives et aux épidémies de peste et de choléra, s’est tourné vers les faiseurs de miracles, les devins et les guérisseurs pour soulager ses maux. Plus tard, à partir du XIXe siècle, la science a progressivement effacé les zones obscures de l’humanité, rejetant aux marges de la société les célèbres sorciers, gardiens des secrets millénaires des philtres et des sortilèges.

La sorcellerie est, depuis des siècles, désignée comme l’art et la pratique d’une certaines forme de magie, dans laquelle le sorcier ou la sorcière travaille avec des forces surnaturelles, maléfiques ou bénéfiques, et parfois avec des forces naturelles connues comme celles des plantes, des cycles lunaires, des ondes, des suggestions. Selon les lieux et les époques, la sorcellerie fut considérée soit avec bienveillance ou soit maléfique. Dans la Grèce antique et à Rome, la divination était une pratique admise, liée à certains sanctuaires et à la prise officielle de décisions à caractère religieux, politique, militaire ou juridique. Les religions monothéistes condamnent avec fermeté toute forme de divination et de magie.

Pour les religions monothéistes (principalement le judaïsme, le christianisme et l’islam), la sorcellerie fut souvent condamnée et considérée comme une hérésie. La notion de sorcellerie prit une certaine importance pour les chrétiens à partir des XIVe et XVe siècle, l’apogée des chasses aux sorcières ayant eu lieu au XVIIe siècle. A cette époque, la sorcellerie a progressivement été assimilée à une forme de culte du Diable. Des accusations de sorcellerie ont alors été fréquemment combinées à d’autres charges d’hérésie contre des groupes tels que les Cathares et les Vaudois. Certains groupes ésotériques ou occultes se sont parfois, plus ou moins ouvertement, réclamés d’un culte satanique.

Les pratiques de la sorcellerie : rites et sortilèges

 

 

« Nos existences sont en réalité, par l’hérédité, aussi pleines de chiffres cabalistiques, de sorts jetés, que s’il y avait vraiment des sorcières. » Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, 1918.

La sorcellerie est un terme qui désigne les pratiques visant à influencer les objets, les lieux ou les énergies d’une personne. Les néo-païens considèrent la nature maléfique de la sorcellerie comme étant une vision de la chrétienté. Cependant, le concept de « praticien de la magie » influençant le corps ou l’esprit d’autrui contre son gré étant présent au sein de nombreuses cultures avant même l’introduction du monothéisme. De vieilles traditions de « magie blanche » ou religieuses avaient déjà pour but d’identifier ou de contrer ces praticiens noirs. Beaucoup d’exemples de ce type peuvent être trouvés dans les textes anciens provenant d’Egypte et de Babylone. Dans les cultures où l’on croit que la sorcière a le pouvoir d’influencer le corps ou l’esprit d’autrui, elle apparaît une cause crédible de maladie (chez l’humain ou l’animal), de malchance, de mort soudaine, d’impuissance ou de maux divers dont l’origine paraît inexplicable. Une magie folklorique bénigne et socialement plus acceptable peut alors être utilisée pour remédier au sortilège, ou identifier le sorcier à l’origine du mal afin de s’en défendre ou d’en défaire l’enchantement néfaste.

Plusieurs pratiques magiques sont assimilées à la sorcellerie, de telle sorte que les personnes qui les utilisent ont été considérées comme des sorcières ou des sorciers par les Occidentaux, indépendamment de la culture dans laquelle ces pratiques sont en usage. Une des pratiques les plus connues consiste à fabriquer une poupée en argile, en cire ou en chiffons à l’effigie de personnes réelles et les actions qui sont effectuées sur ces poupées sont censées être transférées aux sujets qu’elles représentent (poupée vaudou).

La nécromancie, consistant à demander à l’âme d’un mort de révéler l’avenir, est également considérée comme une pratique typique de la sorcellerie. La sorcière biblique d’Endor est censée l’avoir pratiquée en faisant apparaître le spectre de Samuel (ou du diable métamorphosé en Samuel) à Saül. Un « décompteur » est quelqu’un qui prononce des formules magiques pour vaincre un mal.

 

 

Les croyances traditionnelles et populaires attribuent aux sorciers et sorcières différents types de pouvoirs (acquis par un contrat signé avec le diable selon la tradition chrétienne) : voler dans les airs, tourmenter l’esprit de leurs victimes. Les lutins, dans l’univers des contes, peuvent leur servir d’auxiliaires. Certaines pratiques considérées comme subversives ou abusives et parfois criminelles tombent sous le coup de la loi.

Certaines hypothèses suggèrent que les sorcières étaient simplement des femmes chaman qui ont été progressivement transformées en figures malveillantes par la propagande chrétienne. L’image folklorique de la sorcière provient cependant de nombreuses sources, la sorcellerie ne pouvant se résumer à une caricature de la prêtresse païenne ; elle a évolué au cours du temps et est une combinaison de nombreuses influences.

Dans les premiers temps du christianisme en Europe, la population, habituée à l’usage de la magie dans la vie quotidienne, attendait du clergé une forme supérieure de magie par rapport à l’ancienne magie païenne. Alors que la chrétienté concurrençait le paganisme, ce problème était d’une importance cruciale pour le clergé, qui peu à peu substitua aux pratiques ancestrales le culte des reliques des saints, reprenant ainsi l’usage populaire d’amulettes et de talismans. La vision traditionnelle de la sorcellerie veut généralement que le sorcier, tel Faust, signe un pacte avec le diable, par lequel il lui vend son âme en échange de pouvoirs surnaturels. Les sorciers et sorcières furent accusés de renier Jésus et les sacrements, de se rendre au sabbat, assemblée nocturne où ils étaient supposés exécuter des rites diaboliques et des messes noires, d’y vénérer le « prince des ténèbres », afin d’obtenir un certain pouvoir.

D’après les nombreuses confessions des interrogatoires de l’Inquisition : Les sorcières dansent autour du diable qui éclaire l’assemblée par sa corne du milieu et on vient lui rendre hommage en lui baisant le derrière qui a forme d’un masque ou d’un visage humain.

 

 

Les sabbats et la chasse aux sorcières

 

 

« Où vont-ils ? Que vont-ils faire ? Pourquoi chantent-ils en chœur ? Fêtent-ils les noces d’une sorcière ? Enterrent-ils un des leurs ? » Alexandre Pouchkine, Les démons.

 

De nombreux éléments de la figure de la sorcière médiévale trouvent leur source avant l’émergence du christianisme. Ceux-ci peuvent être trouvés dans les bacchanales, notamment du temps où ces pratiques étaient menées par la prêtresse Paculla Annia (de 188 avant J.-C. jusqu’en 186 avant J.-C.) : « Le Sabbat des sorcières vient du grec, un des noms de Bacchus, dont on célébrait au printemps les mystères. Ce culte originaire de Thrace était très répandu en Gaule sous l’Empire. »

Faut-il voir dans les sabbats des sorcières une survivance de cultes païens primitifs dédiés à un mystérieux dieu cornu, comme l’a prétendu Margaret Alice Murray en 1920 ? Un lointain souvenir des bacchantes romaines ? Ou bien d’étranges transes hallucinatoires collectives, dues à l’absorption de drogues comme l’ergot de seigle ou le coquelicot, l’opium des campagnes françaises ? Bref, les sabbats ont-ils vraiment eu lieu ?

Selon la tradition populaire, les sabbats étaient des assemblées nocturnes où des centaines, voire des milliers d’initiés se retrouvaient dans un endroit isolé, quelquefois à un carrefour, souvent sur une colline, tous attirés par les charmes du diable. Au pays basque, par exemple, on dansait, on buvait, on riait, on copulait jusqu’à l’aube, dans une orgie festive où se mélangeaient bourgeois et paysans. On dispose même d’une description assez précise, réalisée par le père Julien Maunoir, prêtre jésuite, prédicateur et missionnaire dans les campagnes bretonnes, du sabbat breton de Saint-Guen, qui eut lieu en 1649. Le révérend rapporte que des paysans et des seigneurs possédés, nus dans la lande, éclairés par des torches de poix et de résine, dansaient autour d’un trône doré sur lequel siégeait un grand bouc, le fameux Hircus. Les uns après les autres, les participants baisaient le monstre sous la queue.

 

 

D’après les démonologues, le sabbat obéissait à un rituel précis : les sorcières s’enduisaient le corps d’un onguent, une huile narcotique à base de belladone, et s’envolaient dans les airs, assises à califourchon sur un balai, jusqu’au lieu du sabbat. Au début du XVIIe siècle, le juriste Pierre de Lancre donne quelques témoignages : « Marie Dindarts de Sinra, âgée de 17 ans, dit que quand elle va au sabbat, elle y va seule avec le diable qui la porte en l’air… ». A peine arrivés, les spectateurs reniaient Dieu et déclaraient prendre le diable pour « maître et conducteur ». Au milieu du sabbat, il y avait le rituel du baiser honteux qui consistait pour les participants à embrasser le sexe du diable ou plus précisément, comme il est dit dans un interrogatoire du procès des sorciers du carroi de Marlou, en 1583 : « Ils allèrent tous les uns après les autres adorer le diable, qui était en forme habillé de noir, qui leur tendait ses parties de derrière qu’ils baisaient… ». La fin du sabbat s’achevait toujours dans une orgie générale.

 

 

Les sabbats avaient lieu au sommet des collines ou des petits monts, des lieux qui dominaient la campagne alentour. En Normandie, la tradition populaire évoque trois lieux connus pour avoir été des rendez-vous de sorciers : le mont Margantin, le mont de Doville et le mont Etenclin, près de La Haye-du-Puits. Dans ce village eut lieu, entre 1668 et 1672, le dernier grand procès de sorcellerie du Cotentin. Vingt personnes furent accusées et condamnées à mort puis amnistiées par le roi Louis XIV, qui intervint pour commuer la peine prononcée par le parlement de Normandie en un bannissement perpétuel. Chaque année, en souvenir de cette sombre période, le village organise une soirée sorcellerie. Au Pays basque, les sorciers se réunissaient sur la montagne de la Rhune, en Alsace au sommet du Hexenberg, et en Bretagne dans les monts d’Arrée.

Si l’on en croit les démonologues des XVIe et XVIIe siècles, la France fut soudain menacée sous le règne des Valois par une secte de sorciers malfaisants. Ainsi, Henry Boguet, grand juge au comté de Bourgogne, considérait que les sorciers avaient organisé une conspiration dans le but de contrôler le monde et qu’il fallait donc les exterminer. C’est lui qui écrivait en 1627 dans un « Discours exécrable des sorciers » : « Les sorciers marchent à milliers, multipliant en terre, tout ainsi que les chenilles des jardins. Je désirerais qu’ils fussent tous unis en un seul corps pour les faire brûler tout à une fois en seul feu. »

 

 

Ce fut donc une véritable invasion satanique qu’auraient eu à affronter les élites du pays, magistrats, médecins et seigneurs, des élites qui traqueront sans relâche sorciers et sorcières. Cette obsession démoniaque va déferler ainsi sur le royaume de France pendant plus de deux siècles, conduisant à jeter vivants dans les flammes des bûchers plus de vingt mille suppliciés, des femmes et des hommes accusés d’avoir scellé des pactes de sang avec le diable.

Pour des humanistes comme Jean Bodin, auteur célèbre du traité « De la démonomanie de sorciers » en 1580, il s’agissait de nettoyer le royaume des maladies populaires telles que les croyances païennes et les superstitions. Ainsi, le procureur lorrain Nicolas Rémy avoua, dans son traité « La Démonolâtrie », avoir condamné au bûcher neuf cents sorciers entre 1576 et 1591. Un autre juge, Pierre de Lancre, envoyé par Henri IV, sera responsable, au début du XVIIe siècle, d’une répression féroce attisant des centaines de bûchers au Pays basque afin de purger la région des « bêtes maléfiques et furieuses » qu’étaient les sorcières.

 

 

A son propos, l’historien Jules Michelet, l’auteur de « La Sorcière », écrit en 1802 : « Il joue du luth dans les entractes et fait même danser les sorcières avant de les faire brûler. » Non seulement, tous ces hommes de justice chassaient les sorciers et les sorcières, mais ils écrivaient aussi des traités de démonologie très précis, des sortes de guides de la torture, tous inspirés par le « Malleus Maleficarum » (le Marteau des sorcières) de Heinrich Kramer et Jacques Sprenger, publié à Paris en 1486. Ces traités permettaient ainsi aux juges de mieux comprendre les techniques de ceux qui avaient pactisé avec les démons. Ces auteurs, pour la plupart, croyaient aux différentes pratiques démoniaques telles que le transport des sorcières au sabbat sur des balais volants, la lycanthropie (transformation en loup) et le pacte avec le diable.

 

 

Par ailleurs, ils décrivaient avec précision comment on pouvait repérer les possessions et les fameuses marques du diable sur les corps des suspects. Ainsi, les juges étaient guidés par des questionnaires types expliquant comment reconnaître un sorcier : Le suspect portait-il la marque du diable ? Etait-il insensible au creux des reins ? Lisait-il des livres interdits ? Provoquait-il la pluie et le vent ? Pour obtenir les aveux, les juges utilisaient la question par l’eau, la noyade ou les brodequins, et pour trouver la marque du diable, les bourreaux enfonçaient des aiguilles sur les grains de beauté, les cicatrices, les tatouages, ou la langue.

Il y eut de grands procès tels que celui de Louis Gaufridi à Aix-en-Provence, d’Urbain Grandier à Loudun et de Madeleine Bavent à Louviers, tous condamnés et exécutés. Il y eut surtout des milliers de procès d’anonymes accusés d’avoir pactisé avec Satan et il fallut attendre l’ordonnance de Colbert en juillet 1682 pour que le crime de sorcellerie se transforme en simple escroquerie. Pourtant, les traditions ont perduré au-delà des sarcasmes des philosophes comme Voltaire, et des procès, qui continuèrent jusqu’au début du XVIIIe siècle.

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires