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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 18:13

Les Secrets cachés dans les Noms et les Prénoms

 

L’Alphabet  sacré

 

 

Véritable talisman magique, nos noms et prénoms sont porteurs de notre chemin de vie, de notre destinée. Ils véhiculent et attirent des influences qui modèlent notre conscience et notre comportement de vie. Dès lors, peut-on parler de fatalité ? Mais nos noms ne sont-ils pas les « miroirs sonores » de notre identité propre ?

 



 

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La mémoire du nom : « Dis-moi comment tu t’appelles, je te dirai qui tu es »

 

Dans toutes les sociétés traditionnelles, le choix du prénom était une affaire importante : on consultait le prêtre, le sorcier, l’ancêtre du clan, la généalogie familiale, etc… avant de prénommer le nouveau-né. On avait conscience de l’influence de ce prénom. Il était porteur de tous les vœux de bonheur des « fées marraines » autour du berceau. Que l’enfant s’appelât Gilles (le « bouclier protecteur »), Jean (« Dieu le sauve ») ou Eléonore (« la lionne »), le choix du nom était une prière : les parents demandaient que ce nouveau-né fût « protégé », « sauvé », ou « fort(e) comme un (e) lion (ne) ».

 

Quant au nom de famille, il était, lui aussi, d’une extrême importance : il véhiculait toute la mémoire familiale, l’histoire du clan – parfois même celui d’une région entière, voire de tout un pays. Sur quelles bases logiques repose tout ce folklore ? Le fait qu’il soit absolument général, quelle que soit l’époque ou la civilisation considérées, attire notre attention sur son immense portée.

 



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Le nom est, en effet, une vibration sonore – on peut dire qu’il est comme un « mantra ». Cette émission sonore, lorsqu’elle est répétée, peut avoir une influence sur les champs d’énergie qui entourent la personne et la maintiennent en vie. Si toute matière est créée par les vibrations de la lumière et du son, toute vibration sonore a un impact sur la matière en affectant la particule ou la cellule – comme le fait la lumière. Or, cette connaissance du nom, restée très vivante dans les civilisations traditionnelles, est tombée chez nous en désuétude. On l’a assimilée à une superstition archaïque… Cependant, les progrès actuels de la science amènent à reconsidérer la question. Chez certains psychologues se dessine une tendance à accorder de l’importance au nom et à la façon dont il est perçu par son propriétaire. Les gens sont fiers – ou secrètement honteux – de leurs noms et prénoms, sans que l’on sache toujours pourquoi. Parfois, le malaise est tel qu’il affecte le comportement et perturbe quotidiennement l’équilibre.

 

J’ai connu en Bretagne, où le nom est fréquent, un homme qui s’appelait Lehideux. Il n’était pas, tout bien considéré, un monstre de laideur. Mais c’était l’idée qu’il avait de lui, et il faisait tout pour s’y conformer : bien avant les « crados », à une époque où personne ne savait encore à quoi ressemblait un jean, il en portait un, soigneusement troué, délavé et taché. Un précurseur ! Pour être parfaitement « hideux », il prenait grand soin de se laver le moins possible, de se raser à moitié, et d’ignorer le coiffeur local. A cette époque ancienne, où tous les hommes portaient costume, cravate, chemise propre et souliers cirés, cela étonnait. Bien entendu, ce comportement « hideux » rendait notre mal-aimé impropre à toute consommation sociale (et amoureuse !).

 

Nos noms nous révèlent !

 

Le nom porte en lui le mystère d’un passé antérieur. Déjà Edgar Cayce – pionnier dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres ! – avait attiré l’attention sur ce phénomène méconnu : « N’avez-vous pas compris que chez une âme individuelle, le nom traduit ses attitudes, ses désirs, ses diverses expériences d’incarnations passées ? A partir de son nom complet, on peut déchiffrer le programme de vie pour lequel cette âme individuelle a été appelée à l’existence ; et l’on peut déduire l’avenir vers lequel elle tendra, d’après la signification de son nom (…). Bien sûr, le nom n’est pas tout. Mais tout se tient ! (…) Les noms, voyez-vous, affectent à des degrés divers la conscience et l’éveil mental de la personne…

 

- Alors, demanda la consultante, quel est le meilleur moment pour choisir un nom pour l’enfant ?

 

- Lorsque vous aurez déterminé dans quel but vous voulez l’élever, dans quelles perspectives vous vous consacrerez à lui. »

 






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Ainsi, le nom complet n’est pas seulement un résumé des expériences d’incarnation. Le nom est une trajectoire… D’incarnation en incarnation, on porte une suite de noms – parfois différents, parfois étrangement semblables – et tous décrivent la trajectoire karmique de l’entité.

 

Si l’on pouvait analyser le sens de tous les noms portés par quelqu’un dans la suite de ses incarnations, on pourrait par ce moyen reconstituer toute son histoire – mais il faudrait pour cela être capable de comprendre les langues archaïques disparues (l’atlante commercial ou la caucasien d’avant le déluge !).

 

Ce qui m’a beaucoup frappée dans ces séquences de noms données par Cayce, c’est la répétition des mêmes sonorités au cours d’incarnations successives, dans des langues différentes et à bien des siècles de distance.

 

Par exemple, un consultant s’entendit dire par Cayce qu’il était la réincarnation du fameux corsaire Jean Laffite ; qu’avant cela, il avait vécu en Perse sous le nom d’Ajahan ; et auparavant encore, en Atlantide, où il s’appelait Ajr ! J’ai relevé beaucoup de cas semblables (mais avec une tendance de la secrétaire de Cayce à noter n’importe quoi ; d’où fréquents rappels à l’ordre du patron, qui reprenait le nom pour l’épeler !).

 

La plus frappante de ces séquences est celle du Christ Jésus que Cayce, fidèle à sa philosophie, estimait avoir été soumis au processus de la réincarnation, comme tout un chacun. Les séquences de vies antérieures attribuées au Christ présentent des noms très semblables : Joseph (Vizir de Pharaon), Josué (qui arrêta le soleil), Asaph (maître de chœur de David), Jéshua (grand-prêtre à Babylone)… pour finalement aboutir à « rabbi Ieshoua » dont nous avons fait « Jésus ».

 

Changer de nom pour changer sa vie ?

 

« Toutes les lettres d’un nom sont invisiblement pénétrées d’un principe de vie, c’est-à-dire d’un germe, d’un avenir », écrivait le docteur Encausse (alias Papus).

 

Alors, peut-on changer notre destinée en changeant de nom ? Il semble que oui. Ce faisant, bien sûr, on ne change pas de passé, mais on en gère mieux les conséquences puisque, selon la théorie de la réincarnation, tous nos malheurs sont la suite karmique de sottises des vies précédentes ! Par exemple, Monsieur : à 45 ans, il s’entendit conseiller de se faire appeler Michaël alors que son nom de baptême était Carl. Grâce à quoi « il pourrait prendre un nouveau départ en travaillant et en vivant conformément à son nouveau nom ».

 

Il ne faudrait pas croire pourtant que ce soit un remède absolu dans tous les cas ! Par exemple, un couple qui traversait une crise conjugale, espérait la résoudre en changeant de prénom. « Inutile, rétorqua Cayce. Vos deux prénoms sont significatifs de ce que vous avez à affronter réciproquement l’un chez l’autre ! Gardez-les comme vous les avez ! » Puis il précisa où et quand le mari et la femme s’étaient déjà connus : ils se retrouvaient cette fois pour aplanir un contentieux ! Voici une lecture encore plus explicite sur la question :

 

« Dans chaque nom se retrouve ce qui a été construit jadis par l’entité, et qui véhicule sa signification propre. Et cela donne à la personne le dynamisme nécessaire pour affronter, et dépasser, ses problèmes karmiques. Voilà pourquoi changer de nom, ou l’altérer, revient ç changer les vibrations qui entourent la personne, l’amenant ainsi à changer son environnement. »

 

Ainsi, vos noms et prénoms actuels sont comme un résumé de votre caractère et de votre histoire personnelle. Le nom est un emblème, un logo, une clé qui ouvre une porte sur l’éternité.

 

L’analyse karmique du nom

 

Comment analyse-t-on un nom ? D’abord c’est une technique personnelle par les références linguistiques et historiques. J’ai beaucoup travaillé avec le Dauza, qui est un superbe ouvrage de référence. La connaissance approfondie de plusieurs langues étrangères anciennes est indispensable dans ce domaine – particulièrement en France, pays qui a été pendant des siècles un bel exemple d’intégration réussie de peuples extrêmement divers. J’utilise également l’approche numérologique. Dans ce courant de pensée issu de la Kabbale, on convertit en chiffres les lettres du nom (par exemple, à partir de A=1, B=2, etc.) que l’on additionne pour aboutir à un nombre simple. Celui-ci est caractéristique de la personne et décrit sa destinée sur la magie des nombres.

 




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Comment sait-on que l’on a retrouvé une antérieure ? Il est certes difficile, actuellement, d’en avoir une preuve objective et, comme on l’a vu plus haut, c’est un grand débat dans les milieux de la psychologie. Mais l’émotion profonde, violente, inexplicable est toujours un indice. Elle peut-être déclenchée par un texte, par une image, par une musique, par un nom. Lorsque j’avais 15 ans, m’est tombé dans les mains un livre décrivant la vie quotidienne dans le monde grec – l’organisation des cités, les lois, l’ambiance… Je pleurais d’émotion et d’enthousiasme à chaque page – ignorant pourquoi. Aujourd’hui cela m’est clair : si mes parents m’ont donné trois prénoms grecs (Dorothée, Marguerite, Antoinette), c’est l’indice de plusieurs vies antérieures dans le monde grec, que j’ai identifiées.

 

Bien entendu, le nom de famille doit également être analysé de la même manière. On peut le mettre en relation avec la symbolique astrologique – ce qui est une autre façon de décrypter le fil d’Ariane des vies passées. Par exemple, quelqu’un qui s’appelle Noir ne peut manquer d’avoir des traits de caractère décrits par le Scorpion, qui régit cette couleur ou/et des vies en tant que « noir » en Afrique (chercher du côté des Poissons, symbole de ce continent !).

 

La mémoire familiale

 

Le nom de famille oblige l’individu qui le porte à vivre dans des vibrations extrêmement précises, délimitées non seulement socialement et géographiquement, mais aussi spirituellement. Mallarmé l’a dit bien mieux que moi : « Tout homme est enfermé dans le cercle d’un mot : son nom ! »

 

Comme l’individu, chaque famille poursuit un projet, elle est l’incarnation d’une idée. Autrement dit, chaque famille se charge de concrétiser un aspect de la Pensée créatrice de Dieu. Les membres qui s’y incarnent de génération en génération contribuent à exprimer ce projet familial. Certains traits de caractère se retrouvent de siècle en siècle : Saint-Simon, on s’en souvient, parlait de « l’esprit des Mortemart ». Il y a des traits physiques qui se transmettent, par exemple, le fameux nez des rois de France de la dynastie des Bourbons, le nez « bourbonien ». Le projet familial était autrefois concrétisé par une devise, par un blason qui était une sorte de logotype. Les familles étaient conscientes de leur devise, elles savaient que leur blason résumait leur projet familial. La généalogie, science qui se développe beaucoup à l’heure actuelle, a pour objet le déchiffrement de ce langage.

 

Edgar Cayce disait : « L’homme exerce sur le nom qui le désigne un droit de propriété absolu. Cette propriété a ceci de remarquable, et de particulier, qu’elle ne paie ni impôt, ni taxe, ni droit de succession ! Le nom est un bien patrimonial, parfois matrimonial, dont la gratuité est entière. Il ne se vend pas, ne se prête pas, ne se perd pas… Ce bien extraordinaire, puisqu’il échappe à la fois au fisc et au temps, impose des devoirs. Car ce nom a été illustré au cours des âges par d’honnêtes gens, de grands hommes, de beaux génies, et parfois de grandes crapules. Il n’importe. Certains noms connaissent la gloire, d’autres se contentent de l’obscurité. Certains sont lourds à porter, d’autres attirent la chance ». Ainsi, le nom est une « matière première sociale ». Il est un lien puissant. Il est la première pierre de l’édifice humain que constitue la société ou plutôt la première chaîne de l’amour – parfois de la haine – qui lie entre eux les êtres issus d’ancêtres communs. A ce titre, il mérite la plus grande considération.




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