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22 juin 2021 2 22 /06 /juin /2021 03:53

Les Principales Organisations Mondialistes

 

En route vers le Gouvernement Mondial Unique

 

 

Partie 5 : Clef IV : Les Cercles Bilderberg

 

« En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai. » Charles-Maurice de Talleyrand.

 

« Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent. » Charles-Maurice de Talleyrand.

 

L’inventeur du Bilderberg Group fut Joseph Retinger (1888-1960), personnage lié au Mouvement Pan-Européen. Retinger était introduit, dès 1913, dans les cercles fabiens britanniques. Dix ans plus tard, il était l’un des plus hauts dignitaires des loges polonaises et suédoises et était en relations avec diverses éminences de l’Ordre des Jésuites et avec l’un des experts du Vatican (partisan d’un rapprochement entre l’Eglise et la maçonnerie), le R.P. Gruber.

 

Joseph Retinger était un ami de Sean McBride, prix Nobel de la Paix et prix Lénine de la Paix. Appartenant à l’Ordo Templi Orientis, il fut fondateur d’Amnesty International, membre du Comité exécutif de l’Union Paneuropéenne du maçon Coudenhove-Kalergi. Personnage clé de la politique mondiale pendant près d’un demi-siècle, Retinger maintenait des rapports étroits avec le colonel House, avec la très puissante famille des Warburg, avec le Pilgrims Henry Morgenthau, appartenant à l’entourage de Franklin Delano Roosevelt, avec le banquier international Herbert H. Lehmann, et avec le banquier Bernard Baruch, membre éminent de la Pilgrims Society et du C.F.R.

 

 

Avec de tels personnages et sponsors, et l’appui déterminant de la famille Rockfeller, Retinger fonde donc en 1954 le Bilderberg Group, du nom de l’hôtel hollandais d’Oosterbeck où se tint du 29 au 31 mai – à l’invitation du prince Bernard des Pays-Bas – sa première conférence, avec la participation d’une centaine de personnes appartenant à la crème des élites et de la Haute Finance. A partir de ce moment, le Bilderberg Group se posa comme la « phase mondiale » du C.F.R. et du R.I.I.A., et il agit à travers des sessions annuelles ayant pour thème l’échange de points de vue et d’informations directes entre les deux organisations jumelles du C.F.R. et R.I.I.A., afin de parvenir à des décisions communes. Une espèce de « pont » permanent entre les divers groupes d’influence américains et leurs homologues européens, placé vraisemblablement entre eux et la Round Table britannique, en vue de vastes objectifs communs, tels, par exemple, la création du marché commun européen et à terme la création d’une Fédération des Etats Européens ou la création des Etats-Unis d’Europe, avec une intégration graduelle dans le marché Nord-Américain ; la création et la fusion d’un Bloc Continentale Unique Nord-Américain (USA, Canada) avec l’Union Européenne.

 

L’histoire secrète du Groupe de Bilderberg

 

La presse française et internationale ne s’est aperçue de l’existence du Groupe de Bilderberg qu’à partir de 1976, pour deux raisons : la première est que des publications américaines en parlaient soudain ouvertement ; la seconde, parce qu’une campagne s’amorçait au printemps de cette année-là, dont les attaques venimeuses visaient le prince Bernard des Pays-Bas, depuis vingt-deux ans le président du groupe en question. Ces attaques, pour des raisons moins nobles qu’il n’apparaissait : ceux-là qui avaient choisi le prince pour assumer cette fonction désiraient à présent s’en débarrasser. Ils supputaient que, prenant son rôle au sérieux, il voulait échapper à leur emprise, et donc ne plus suivre aveuglément leurs consignes « euratlantiques ».

 

Mais qu’était le Groupe Bilderberg ?

 

Selon la chaîne des journaux libéraux américains, dont le New York Times du 23 février 1976, il s’agissait « d’un club à partir duquel le Prince Bernard des Pays-Bas a bâti une sorte de fraternité des plus hauts dirigeants industriels et financiers d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord. »

 

Selon l’hebdomadaire Newsweek, jusqu’alors plein d’égards pour le prince, ce dernier avait en fait trouvé dans ce club, depuis 1954, « un ingénieux moyen de s’imposer dans les milieux d’affaires occidentaux et américains » (avril 1976).

 

A Paris, Le Monde avait le 3 mars 1976 évoqué les richissimes personnalités, politiciens de premier plan, professeurs d’universités, journalistes internationaux, membres du Groupe qui tirait son nom d’un hôtel néerlandais, près d’Arnhem, où se tint son premier concile. Son but ? « Favoriser les rencontres entre les élites nord-américaines et européennes, et, sur un plan général, discuter de l’avenir de l’Alliance Atlantique ».

 

Joseph Retinger, l’agent recruteur du mondialisme

 

Joseph Retinger était un Polonais, né le 17 avril 1888 à Cracovie en Pologne, et mort le 12 juin 1960 à Londres. Il était un diplomate polonais et une figure majeure de l’histoire du fédéralisme européen. Il est le cofondateur, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de la Ligue européenne de coopération économique (LECE). En 1947, il est secrétaire général du Comité international de coordination des mouvements pour l’unité européenne. Partisan du fédéralisme comme solution à la guerre en Europe dès la fin de la Première Guerre mondiale, Joseph Retinger est considéré comme le père inconnu et secret de l’Europe moderne. Il a joué un rôle phare dans l’organisation du Congrès de La Haye en 1948 et dans la fondation du Mouvement européen, et a été l’initiateur dès 1954 du Groupe de Bilderberg.

 

 

Il était très lié à la Société fabienne britannique, notamment pour favoriser la révolution bolchévique et l’éclatement de l’Empire austro-hongrois, haut initié de la Franc-maçonnerie, à travers l’Ordre polonais des Aigles Blancs, Joseph Retinger était le délégué itinérant de son obédience et fort introduit dans la hiérarchie de l’Ordre des Jésuites. Il était aussi en relation avec le comte Coudenhove-Kalergi qui avait lancé à Vienne le Mouvement pan-européen, on retrouve là l’idée coménienne (Jan Amos Coménius – Panorthossie, Pansophie, etc.) véritable précurseur d’une intégration globale de toutes les activités humaines en un Ordre Unique Mondial.

 

Ce qu’on dit rarement sur ce personnage, c’est que Joseph Retinger entretenait de nombreux contacts avec plusieurs personnalités de l’appareil soviétique. C’est d’ailleurs lui qui, après juin 1941, a négocié un semblant de « réconciliation » entre Moscou et le gouvernement polonais en exil à Londres. Cinq plus tard, on retrouvait Retinger auprès des premiers mouvements et groupuscules européens, dont Jean Monnet (qu’il avait bien connu pendant la guerre) était l’inspirateur. En 1954, Retinger lance le fameux Groupe de Bilderberg, grâce ses amis David et Nelson Rockefeller, Zbigniew Brzezinski, Bernard Baruch, les frères Dulles et d’autres éminences grises du C.F.R., tels les syndicalistes Irving Brown et Omer Becu, et plus tard Lane Kirkland.

 

Joseph Retinger choisit le Prince Bernard des Pays-Bas pour présider le Groupe. A ses yeux, c’était un mondain, d’une grande famille, prêt à jouer un rôle dans les circuits internationaux qu’il estimait pouvoir « tenir » grâce aux zones obscures de sa vie privée.

 

Le rôle éminent de Richard Coudenhove-Kalergi

 

En 1928, Joseph Retinger, qui n’arrête pas de voyager, sans qu’on sache trop comment il entretient sa fortune, se lie à Vienne à Richard Coudenhove-Kalergi, qui avait publié dès 1923 un ouvrage intitulé Paneuropa.

 

Né en 1894 d’un père diplomate de haut rang marié à une mère Japonaise, porteur de gènes autrichiens, italiens et grecs, et donc aussi de sang nippon, Richard Coudenhove-Kalergi vivait dans la haute société internationale, avec introductions dans les ambassades et les chancelleries. A l’époque, il fut le premier à répandre le projet d’un grand ensemble européen continental, qui serait le moteur d’un Nouvel Ordre Mondial.

 

 

A Vienne, Louis de Rothschild soutenait ouvertement les perspectives de Coudenhove-Kalergi. Il sut même convaincre Max Warburg (issu d’une grande famille de banquiers internationaux) d’aider à la diffusion de Paneuropa. Tous deux déposèrent 80.000 marks-or à la Dresdner Bank, à charge pour le conseiller d’Etat allemand, Fritsch, et pour le vice-président de la banque Kredit-Anstalt de Vienne, de faire diffuser Paneuropa en Europe.

 

Il est intéressant de préciser qu’au fil du temps nombre d’autres écrits de Coudenhove-Kalergi ont disparu des bibliothèques. C’est qu’il était à la fois passionné par le côté « européen » du nazisme et par la même aspiration fédératrice de l’URSS. On ne parlait pas encore du « danger soviétique » dans les milieux d’affaires internationaux. En outre, Richard Coudenhove-Kalergi avait été « aspiré » par la Grande Loge autrichienne, et son prosélytisme pour un Nouvel Ordre humaniste, universel, à commencer en Europe. Bientôt 18e degré, Rose-Croix, il allait progresser au-delà du 30e, là où déjà on fait partie des Sages.

 

A l’époque, il a dit et écrit son admiration « pour le plan quinquennal soviétique, gigantesque croisade », et de l’URSS, « espoir de millions d’Européens » ! Ce qui ne l’empêchait pas, durant les années 1924 à 1933, de se lier en Allemagne à des « Frères » et néanmoins partisans du nazisme, tels Otto Abetz, après 1940 ambassadeur auprès de Vichy, et à son ami Ernst Achenbach, « gérant » après 1937 de banques juives séquestrées, mais aussi après 1947 un des conseillers des américains en Allemagne occupée, et, par là, de Konrad Adenauer.

 

A quoi sert le Groupe Bilderberg ?

 

Le Club Bilderberg est plus restreint que la Commission Trilatérale, se limitant à une centaine de personnalités du monde de la Finance et de la Politique, incluant les directeurs des Instituts d’Affaires Internationales et générales des différentes branches. Les problèmes qui lui sont soumis sont plus particuliers que ceux confiés à la Trilatérale, comme les délimitations territoriales, les interventions militaires, les lignes politiques des nations émergentes, etc. L’ordre du jour des questions discutées au Congrès de 1994 à Helsinki, en Finlande, donne une assez bonne idée des thèmes abordés :

 

- Redéfinition des rapports atlantiques dans une période de changements.

 

- Visage changeant et  perspectives de l’Amérique.

 

- Europe : cohésion ou confusion ?

 

- Instabilités économiques en perspective.

 

- Postes de travail : où sont-ils et comment l’Occident doit-il pourvoir à leur création ?

 

- Les défis politiques du fondamentalisme islamique.

 

- Russie : comment son évolution intérieure influencera sa conduite extérieure ?

 

- Evénement actuels : Corée du Nord.

 

- G.A.T.T. (devenu l’OMC) : risques en perspectives.

 

- Chine : conséquences de bouleversements ou de la stabilité.

 

 

Les discussions ont toujours lieu à huit clos dans des conférences annuelles qui, comme celles de la Trilatérale, se déroulent chaque année habituellement dans des centres occidentaux réputés. Le Bilderberg, comme la Trilatérale, est organisé en cercles concentriques, où les vrais initiés sont au centre, tandis que le cercle le plus extérieur regroupe habituellement des professeurs d’universités, des politiciens ou des chefs d’Etat en vue. Les décisions du Bilderberg sont en vigueur pendant des années et elles sont notifiées à des organismes comme le G7 ou perfectionnées dans des Symposiums tenus par l’Aspen Institute, le Club de Rome ou le World Economic Forum de Davos, qui depuis 1971 réunit principalement des ministres de l’économie, des affaires étrangères, des représentants de la Haute Finance des différents pays à Davos, en Suisse.

 

Il est inutile de souligner que les membres du Bilderberg, comme de la Trilatérale, sont en majorité maçons et que, dans les cercles intérieurs, il n’existe pas de formes d’alternance démocratique, un non-sens au niveau des élites où la stabilité est de rigueur, et où ce sont toujours les mêmes qui apparaissent, comme par exemple, David Rockefeller, Zbigniew Brzezinski, Gianni Agnelli, Lord Roll of Ipsden, Lord Carrington ou Henry Kissinger. La démocratie et le suffrage universel par le peuple et pour le peuple sont une pure fantaisie et une illusion. Pour les élites mondialistes – qui sont les vrais Maîtres du Monde – le Pouvoir ne se donne pas, ni ne se partage. Le Pouvoir est pour celui qui le détient par pure Autorité et légitimité ! Le Pouvoir est par essence Aristocratique et Technocratique et donc en totale osmose avec l’idéal Synarchique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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