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16 août 2021 1 16 /08 /août /2021 23:57

Schéma de la Création Divine

Nouvelle Théorie explicative du monde divin

 

 

 

 

 

 

Le Deuxième Dieu, la Sagesse, Sophia ou Dieu la Mère, le Logos féminin des Gnostiques, le Mental Universel, le Saint Esprit féminin. Entité féminine Céleste ou Sephira (Intelligence divine ou première émanation de l’Eternel ou Ain-Soph). Chutant hors du Plérôme, elle donne naissance au processus de la Création.

 

 

Le Troisième Dieu, le Logos, le Créateur ou Dieu le Père. Le logos personnifié, l’éon divin, en tant qu’éon qui est une émanation divine qui compose le Plérôme. Les éons fonctionnent par couple : masculin-féminin, positif-négatif, lumière-ombre. Ainsi, le Logos est-il Dieu et Satan à la fois comme principe unique et dual. Le Logos est Syzygie, il fonctionne par pair ou couple. C’est le couple Dieu/Satan. Par analogie, l’atome est composé de protons et de neutrons, ensemble ils forment une unité avec des principes doubles, c’est la particule atomique, comme le Logos. Dieu et Satan forment ensemble un éon divin, la particule et son antiparticule, Satan est, en somme, le « frère jumeau » en négatif de Dieu. La Force Divine étant infiniment puissante, la Lumière qu’elle génère, par opposition, crée sa propre ombre, ainsi Satan est l’ombre de Dieu. Tous les deux, ils sont issus de la Source qui est l’éon divin ou le Logos.

 

 

Le Logos (Satan/Dieu) : Son aspect sombre crée le Premier Archonte, le Démiurge, qui est le Chef des Archontes, qui est l’émanation négative ou satanique de l’Univers. Les Archontes façonnent et gèrent la sphère inférieure de la Création. Ils créent le monde, le corps et l’âme de l’homme. Les Archontes vont diriger les « monades inconscientes » d’elles-mêmes vers les matrices astrales (monde l’âme) et les matrices physiques (monde corporel) afin qu’elles puissent entamer un processus évolutif. L’aspect sombre du Logos appelé Satan est le Père du Premier Archonte, le Démiurge. Le chef des archontes, Démiourgos, est le Fils de Satan par émanation. Le Démiurge crée à son tour l’Esprit qui est désigné Jéhovah, dieu de la lumière et des ténèbres dans la Bible, chef des anges déchus, les démons (dieux sous leurs aspects sombres).

Le Logos (Dieu/Satan) : Son aspect lumineux crée le Premier Archange, l’Ange suprême, le Chef des Anges qui crée les dieux de lumière, qui est l’émanation positive ou divine de l’Univers. Lui-même va donner naissance à Lucifer, le Porteur de  Lumière, le Sauveur qui est le Christ. Il est Celui qui apporte la Connaissance pour sortir des ténèbres du monde de l’ignorance et des générations successives et ininterrompues des transmigrations de l’âme ; et permettre à l’homme de retrouver le chemin qui mène à la « Mère Patrie de l’Esprit », à la Source Divine. L’aspect lumineux du Logos appelé Dieu est le Père du Premier Archange, Métatron. Le chef des archanges du monde de Briah, Métatron, est le Fils de Dieu par émanation.

Le schéma est simplifié au maximum mais le processus évolutif de la Création Divine est beaucoup plus complexe.

Une Doctrine très ancienne :

La croyance des Anciens est d’enseigner l’ubiquité de leurs Anges. Les Zoroastriens considéraient leurs Amshaspends comme des entités doubles. Les Amshaspends sont les six anges, ou Forces divines personnifiées comme dieux, qui servent Ahura Mazda qui en est la synthèse et le septième. Ahura Mazda est la divinité unique, abstraite et transcendante du zoroastrisme. Or, dans les Doctrines ésotériques archaïques qui remontent à la nuit des temps, le monde, l’univers a été créé non par Dieu mais par les dieux au nombre de sept. Le chiffre sept est la clef pour comprendre les mystères ésotériques de la création et de la manifestation à travers un processus gradué et évolutif. Ils appliquaient cette dualité des Anges dans leur doctrine ésotérique à tous les habitants spirituels et invisibles des mondes physiques innombrables de l’espace que nous pouvons percevoir.

 

 

Dans une note de Damascius, Philosophe néoplatonicien, VIe siècle, sur les Oracles Chaldéens, nous avons une preuve de cette doctrine car il dit : « Dans ces Oracles, les sept Cosmocrates du Monde (Les « Piliers du Monde »), dont saint Paul parle aussi, sont doubles, une partie est préposée au gouvernement des mondes supérieurs, les mondes spirituel et sidéral, et l’autre surveille et guide le monde de la matière ». Telle est aussi l’opinion de Jamblique, qui fait une distinction entre les Archanges et les Archontes.

Mais l’Eglise Catholique Romaine tient à faire absolument une distinction et une opposition entre les Archanges pour divins et sacrés qu’ils soient avec leurs « doubles » comme des Diables. Ils sont simplement le revers ou le côté opposé d’un attribut ou qualité. Ainsi, lorsque l’Occultiste dit que « le Démon est l’inverse de Dieu », le mal, le revers de la médaille, il ne veut point parler de deux choses différentes, mais de deux aspects ou faces de la même Unité. Mais, par comparaison, l’homme le meilleur, mis à côté d’un Archange paraîtrait un démon tant son évolution serait vile et inférieure.

Un vieil aphorisme kabbaliste bien connu dit : « Une pierre devient une plante, une plante devient un animal, un animal devient un homme, un homme devient un esprit ; et l’esprit devient dieu ». La clef de compréhension de l’évolution divine se trouve contenue dans cette phrase. Là, est la clé de compréhension du Mystère de Dieu ! Car tout dans l’Univers est en perpétuelle et constante évolution y compris la divinité. Ainsi, nous devons abandonner l’idée d’un Dieu fait à l’image de l’homme, figé, statufié dans sa position immuable de Créateur de toutes choses qui a toujours été ainsi, et qui n’a jamais évolué pour se perfectionner, s’améliorer, qui juge et qui condamne avec dureté et fermeté. Un Dieu vengeur qui favorise et protège tel peuple plutôt qu’un autre, et déclenche son courroux à ceux qui s’opposent à ses lois. Ce qui signifie que la conception de Dieu des trois religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme et Islam) est erronée ou tout au moins largement incomplète.

 

 

La Monade ou Jiva fut d’abord projetée par la Loi d’Evolution Divine dans la forme la plus inférieure de la matière, l’état minéral. Enfermée dans la pierre, elle en sort, après une septuple giration, comme ce que nous pourrions nommer un lichen. Passant ensuite à travers toutes les formes de la matière végétale puis ensuite dans la matière animale, elle atteint le point culminant de son évolution pour devenir le germe futur qui deviendra l’homme physique. Car la Monade ou Jiva, ne peut même pas être appelée un Esprit, c’est un Rayon, un Souffle de l’Absolu, ou plutôt l’Absolu lui-même fragmenté et inconscient qui cherche à évoluer pour devenir conscient et rejoindre le Tout à la fin de son évolution.

« Je Suis la Racine qui ne meurt jamais, la Flamme à Trois Langues des Quatre Mèches… Les Mèches sont les Etincelles qui émanent de la Flamme aux Trois Langues projetée par les Sept, - Leur Flamme, - les Rayons et les Etincelles d’une Lune unique réfléchie dans les Flots agités de tous les Fleuves de la Terre. »

La « Flamme à Trois Langues qui ne meurt jamais » est la Triade spirituelle immortelle, l’Atmâ, Bouddhi et Manas, appelée Monade ou Jiva. Les « Quatre Mèches » qui sortent et s’éteignent sont le quaternaire, les quatre principes inférieurs : Prana (souffle de vie), Kama (désirs, passions, attachement à l’existence) se projetant dans le corps astral (troisième principe), qui lui-même incorpore le corps physique (quatrième principe). Ensemble, ils forment le principe septénaire de l’homme. La Triade supérieure, immortelle et le Quaternaire inférieur, transitoire et mortel.

« Je suis la Flamme aux Trois Langues et mes Langues sont immortelles » dit le défunt libéré de ses principes inférieurs, et dans la région des Flammes qui ont détruit leurs adversaires, qui se sont débarrassées de leurs Quatre Mèches génératrices du péché de la forme et de la concupiscence existentielle. »

« De même que des milliards d’étincelle brillantes dansent sur les eaux d’un océan au-dessus duquel brille une seule lune, de même nos Personnalités passagères – enveloppes illusoires de l’immortelle Monade-Jiva – brillent et dansent sur les ondes de Mâyâ. Elles apparaissent et, comme les milliers d’étincelles produites par les rayons de la lune, ne durent qu’autant que la Reine de la Nuit projette sa gloire sur les Eaux (Ondes) Mouvantes de la Vie, la durée d’un Manvantara, puis elles disparaissent, ne laissant survivre que les Rayons, - symboles de nos Egos Spirituels éternels, - lesquels se plongent dans la Source Mère (Parabrahman) et deviennent un avec elle, comme ils étaient avant. »

« Je Suis les Sept fois Sept Personnalités passagères ou formes illusoires. Je poursuis mon évolution à travers les Sept Formes, les Sept Plans, les Sept Rondes et les Sept Globes. »

La Monade ou Jiva, une fois dans le règne humain, devient alternativement Sept fois un Homme et Sept fois une Femme à travers son cycle d’évolution cosmique.  La Monade ou l’Esprit androgyne devenant successivement un homme, une femme, un homme puis une femme ; pendant sept vies successives, elle est un homme, puis pendant sept autres vies successives, elle est une femme ; et ainsi de suite, jusqu’à complète compréhension et absorption de toutes les expériences humaines, avant de passer à un stade d’évolution supérieure.

Les Initiés aux Sciences Occultes de la plus haute Antiquité admettaient ceci : L’existence d’un Logos ou un « Créateur » Collectif de l’Univers, un Démiurge (Démiourgos) dans le sens employé en parlant d’un « Architecte » comme du « Créateur » d’un édifice, bien que cet Architecte n’en ait jamais touché une pierre mais qu’après en avoir donné le plan, il ait laissé tout le travail manuel aux maçons. Le plan fut donné par l’Idéation de l’Univers – La Cause Initiale à jamais inconnue et inconnaissable ; la Cause sans cause – et le travail de construction fut laissé aux Légions des Puissances Célestes et des Forces Intelligentes de l’Univers. Mais ce Démiurge n’est pas une Divinité personnelle – c’est-à-dire un Dieu extra-cosmique imparfait, arbitraire, juge et vengeur – mais seulement l’ensemble des Archanges (Dhyâns-Chôhans) et des autres Forces.

Les Dhyâns-Chôhans ou Archanges (Les Sept Cosmocrates ou Créateurs) sont représentés symboliquement par l’Etoile à six branches ou l’Etoile de David qui est un symbole religieux associé au judaïsme. Pour les Pharisiens et les docteurs de la Torah, l’étoile à six branches symbolisait les six jours de la semaine, le septième jour, celui du repos divin (le shabbat), était symbolisé par le centre de l’étoile. C’est en quelque sorte une représentation de la plénitude du chiffre sept, chiffre sacré.

 

 

Le chandelier à sept branches ou Menorah est le chandelier sacré des Hébreux dont la construction fut prescrite dans le Livre de l’Exode, chapitre 25, verset 31 à 40, pour devenir un des objets cultuels du Tabernacle et plus tard du Temple de Jérusalem. C’est le plus vieux symbole du judaïsme, bien avant l’étoile de David apparue tardivement. La Menorah ou le chandelier à sept branches est le rappel du mystère de la création du monde, le rappel de l’histoire de Jérusalem, le rappel du Temple qui a été détruit il y a près de deux mille ans. Selon Zacharie, les sept lampes sont les yeux de Dieu qui veillent sur toute la Terre : une interprétation car les sept yeux semblent plutôt signifier l’omniscience de Dieu.

Nous voyons que dans les religions exotériques (Judaïsme, Christianisme et Islam) dont les croyances sont enseignées aux profanes et connues publiquement (cérémonies religieuses, cultes et rituelles) ; ces religions contiennent en elles-mêmes des éléments et des symboles cachés dans les textes en rapport avec les doctrines ésotériques ou les enseignements secrets réservés à des initiés. Le mot même « ésotérisme » est d’origine grecque et, dans l’Antiquité, désignait des enseignements réservés à un petit nombre d’initiés, notamment au sein des Mystères, par exemple les Mystères d’Eleusis.

Les symboles religieux associés au judaïsme que représentent : L’étoile à six branches ou l’étoile de David, ainsi que la Menorah ou le Chandelier à sept branches sont à rapprocher du Zoroastrisme qui considérait leurs Amshaspends comme des entités doubles. Les Amshaspends sont les six anges, ou Forces divines personnifiées comme dieux, qui servent Ahura Mazda qui en est la synthèse et le septième. Ainsi, l’on retrouve à nouveau les « Sept dieux créateurs » ou les « Sept lampes de la Menorah » ou les « Six branches de l’Etoile de David » représentant les six jours de la semaine et dont le centre de l’étoile en est le septième. Les sept jours de la semaine représentent symboliquement la Création ou les Sept dieux créateurs ou les Sept Cosmocrates. Il est à rappeler que dans le judaïsme, les enseignements de nature ésotérique sont regroupés sous le nom de Kabbale. Pour le Christianisme, les courants et les enseignements ésotériques sont regroupés sous les vocables de l’ésotérisme chrétien et de l’hermétisme chrétien. Pour l’Islam, les doctrines dites ésotériques sont désignées sous le terme de soufisme.

Les Dhyâns-Chôhans ou Archanges ont un double caractère (réf. : Aux Sept Anges du Zoroastrisme) puisqu’ils sont composés de l’Energie brute, irrationnelle, inhérente à la Matière, de l’Ame intelligente ou Conscience cosmique qui dirige et guide cette Energie et qui est la Pensée des Archanges reflétant l’Idéation du Mental Universel. Cela a pour résultat une série perpétuelle de manifestations physiques et d’effets moraux sur la Terre pendant les périodes manvantariques, le tout étant soumis au Karma. Le Manvantara est le terme désignant une période de manifestation de l’Univers par opposition au Pralaya qui en est la dissolution ou le repos. Nous pouvons d’ailleurs en faire le rapprochement avec la Menorah ou le chandelier à sept branches qui désigne le mystère de la création divine ainsi que la destruction du Temple qui symbolise en réalité la dissolution de l’Univers, de la manifestation de la matière et de la vie dans un état de Pralaya (repos) avant une nouvelle phase de manifestation ou supposée « Création » dans un prochain Manvantara.

De l’atome à l’univers en passant par les planètes, les soleils et les galaxies tout commence par la cellule, de la cellule principielle à la cellule maîtresse. Tout dans l’Univers est en constante et en perpétuelle évolution, y compris la divinité ou dieu. Pour permettre son évolution la divinité ou dieu va évoluer, se structurer, coaguler ou fusionner pour permettre de repousser les limites du possible et de l’inimaginable… Repousser les limites du réel et du concevable jusqu’à embrasser d’un seul regard ou d’une seule conscience tout le processus évolutif de la Création, tout l’Univers ou le Multivers. Et enfin, après une très longue évolution, dans le temps et dans l’espace, retourner à sa Source l’Ain-Soph, l’Infini ou Parabrahman et fusionner avec elle dans l’Absolu indifférencié.

 

 

La métempsychose doctrine selon laquelle, une âme anime successivement des corps humains et animaux, est fausse car une fois parvenue dans le règne humain, l’âme ne retourne pas en arrière dans son processus évolutif. Par contre, l’âme humaine incorpore successivement, au cours des réincarnations, des corps d’hommes et de femmes.

Le paradis éternel et l’enfer éternel n’existent pas, nous devons abandonner l’idée d’un paradis éternel parce qu’aucun homme n’est assez puissant pour mettre en action dans une vie, des forces qui continuent à agir éternellement. Il faut aussi laisser de côté l’idée de récompense comme nous l’avons fait pour l’idée de châtiment car ces idées entraînent nécessairement la possibilité du caprice et de l’arbitraire. La vie dans le Ciel est le résultat de certains actes de l’homme pendant la vie physique et une vie limitée ne peut pas entraîner une vie sans fin.

L’homme arrive au Ciel ce qui est identifié comme le dévachan ou dévakhan, la « demeure des dieux » (contrée des dieux, Dévasthan, Séjour des dieux, Ciel, Paradis) est une partie du plan mental qui se distingue de l’autre par l’état conscient spécial des êtres qui s’y trouvent ; où la tristesse et le mal sont entièrement exclus.

C’est là que résident après leur séjour en Kamâloka, les êtres humains dépouillés de leur corps physique et de leur corps astral.

C’est là le plan aux sept montagnes d’or, c’est-à-dire les sept sous-plans du plan mental formant deux grandes zones : le ciel inférieur (quatre sous-plans) et le ciel supérieur (trois sous-plans) qui divisent l’existence dévakhanique en deux périodes d’inégale longueur. Le décédé peut arriver directement de la terre au Dévachan en traversant rapidement le Kamâloka sans s’y réveiller (âmes très évoluées) ou en y séjournant plus ou moins longtemps et arriver au ciel après une seconde mort : celle du corps astral.

Tout d’abord, disons que la vie céleste est une vie au cours de laquelle éclot ce que nous avons semé ici-bas ; nous ne pouvons rien y faire qui n’ait été commencé sur terre et c’est en cela que nous sommes limités.

Une fois dans la vie céleste nous ne pouvons plus amasser d’expérience pour l’assimiler. Il nous faut alors nous borner à celle que nous avons accumulée durant notre existence mortelle, à laquelle vient s’ajouter un peu d’expérience acquise dans le monde intermédiaire, mais fort peu.

La durée totale de l’existence dévakhanique dépend donc des matériaux rassemblés par l’âme ici-bas. Si nous étudions notre vie sur terre, nos facultés, nos plaisirs, nos occupations, nous pouvons prévoir ce que sera notre vie de l’autre côté.

Ces matériaux comprennent tout ce qui est susceptible d’être converti en facultés mentales et morales : pensées et émotions pures, les efforts intellectuels et moraux, les aspirations du même ordre, toute acte désintéressé et altruiste, tout travail utile accompli et tout projet formé pour le service de l’humanité.

 

 

Notre vie ici-bas détermine notre futur dans l’Au-delà mais aussi notre future vie terrestre. Nous sommes également la résultante de vies passées ou d’une préexistence de l’âme. Sa signification est identique à celle de réincarnation dans le passé. Depuis la plus haute antiquité, c’est la croyance la plus ancienne et la plus universellement acceptée. Cette croyance était universellement acceptée par les esprits philosophiques les plus fins et les plus lettrés du monde antique comme Platon, Pythagore, Jamblique, etc. Même la Bible y fait allusion plus d’une fois : Saint Jean Baptiste était considéré comme la réincarnation d’Elie, et les disciples ont demandé si l’aveugle était né aveugle à cause de ses péchés, ce qui revient à dire qu’il avait vécu et péché avant d’être né aveugle. La vie sur Terre suppose un travail de progression spirituelle et d’une discipline de l’âme : « Le jouisseur dorloté retournait mendiant ; l’oppresseur orgueilleux et le tyran, esclave ; la femme du monde riche, égoïste, prétentieuse et arrogante, ouvrière couturière soumise à son patron et méprisée par ses collègues de travail, voire prostituée. »

Un tour de roue de l’existence accordait une chance au développement de l’intelligence et du sentiment négligés ou mal employés, d’où la popularité de la réincarnation sous tous les climats et à toutes les époques de l’antiquité. Ainsi, la purgation du mal était graduellement accomplie. En vérité, « une action mauvaise suit un homme, traversant cent mille transmigrations » (Panchatantra). « Toutes les âmes possèdent un véhicule subtil, réplique du corps, qui entraîne cette âme alors dans un état passif, d’une demeure matérielle à une autre » dit Kapila. « Par cette seconde mort ce n’est pas l’enfer que l’on considère, mais ce qui arrive lorsqu’une âme, pour la seconde fois, vient animer un corps ». Hérodote nous apprend que les Egyptiens : « sont les premiers à avoir parlé de cette doctrine, suivant laquelle l’âme de l’homme est immortelle, et qu’après la destruction du corps, elle entre dans un être nouvellement né ». Les inscriptions funéraires des Egyptiens disent clairement : « que la résurrection n’était en réalité qu’un renouvellement conduisant à une nouvelle enfance et à une nouvelle jeunesse ».

La réincarnation ou la doctrine de la renaissance à laquelle croyaient Jésus-Christ et les Apôtres, au même titre que tous les peuples de cette époque, mais maintenant niée par les Chrétiens. Tous les Egyptiens convertis au Christianisme, les Pères de l’Eglise et bien d’autres, croyaient à cette doctrine comme beaucoup l’indiquent dans leurs écrits. Parmi les symboles encore existants, l’oiseau à tête humaine volant vers une momie, un corps, ou « l’âme s’unissant à son sahou, corps glorifié de l’Ego, et également la coque kâmalokique, démontre cette croyance ». « Le chant de la Résurrection » que chante Isis pour rappeler à la vie son mari défunt Osiris, peut se traduire par « Le chant de  Renaissance », car Osiris représente l’Humanité collective : « Oh Osiris ! Lève-toi à nouveau sur cette terre sacrée, toi auguste momie du cercueil, sous tes substances corporelles », telle était la prière funéraire récitée par le prêtre au-dessus du décédé. « La résurrection » chez les Egyptiens n’a jamais signifié la résurrection de la momie mutilée, mais celle de l’âme qui la pénétrait, l’Ego dans un nouveau corps. Le périodique revêtement de chair par l’âme ou l’Ego était une croyance universelle, et rien ne peut être plus conforme à la justice et à la loi karmique.

On ne peut pas réellement comprendre la vie d’un homme, sans devenir soi-même un homme ; et l’on ne peut pas comprendre la vie d’une femme, sans devenir soi-même une femme. Cette devise est valable pour tous les domaines de l’existence, ainsi l’on ne peut comprendre la vie d’un pauvre, sans devenir soi-même pauvre ; et l’on ne peut comprendre la vie d’un riche, sans devenir soi-même riche. De même l’on ne peut comprendre la vie d’un simple citoyen, d’un président, d’un prince ou d’un monarque (roi ou reine) sans le devenir soi-même. Telle est la Loi de l’évolution.

Les Sept fois Sept Personnalités masculines et féminines transitoires et illusoires. Car on ne peut comprendre les principes, les oppositions, les différences et les contraires sans les vivrent soi-même.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Archontes sont les « agents de la Matrice » comme dans le film Matrix. Ils façonnent, gèrent et contrôlent la sphère inférieure de la Création.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Supposez que votre foi vous est aveuglée, que notre découverte soit correcte. Supposez qu’il y est une sorte d’esprit qui contrôle toute la planète. Un dieu dictant une conduite à chaque petite particule. Mais chaque particule a bien une antiparticule. Son image dans le miroir, son négatif en sorte. Peut-être que cet esprit universel réside dans l’image de ce miroir, à l’opposé de notre Univers, un endroit où nous ne pouvons vivre. Peut-être qu’il est l’anti-dieu. Qu’il amène les Ténèbres au lieu de la Lumière ».

« Vous sentez cet air frais ! Un souffle glacial comme si une ombre marchait doucement en silence… »

 

 

« Le Tout Puissant a créé le singe à son image » extrait de la Planète des Singes (1968). Une belle métaphore sur la condition humaine. Finalement, Dieu a-t-il créé l’homme à son image ?

 

 

Les dieux nous conditionnent et nous préparent à revenir sur la Terre. Il faut se préparer à la transformation pour renaître et pour revivre sur la planète Terre dans un nouveau corps pour entamer une nouvelle vie ! Mais si renaître à la vie peut paraître une occasion, une chance exceptionnelle. La vie est également, souvent ou trop souvent, une forme de « cadeau empoisonné », car la vie sur Terre a irrémédiablement son lot d’épreuves à surmonter et cela quelque soit sa classe sociale, que l’on soit riche ou pauvre !

 

 

 

A l’échelle de l’Univers, la vie humaine est très courte, à peine un « battement de paupières », un « simple clin d’œil », et l’existence s’achève ! Bientôt, Oh Mort, je contemplerai ton visage ! La fin approche à grand pas, et me conduira vers le trépas ! La vieillesse est l’antichambre de la mort, et la mort l’antichambre d’une nouvelle naissance, après un peu de repos sur le seuil du Paradis ou du Dévachan, car il n’existe pas de Paradis éternel ni d’Enfer éternel. Oh Seigneur des morts, je quitte ton antre, et je reviens vers Toi la Terre, pour pouvoir revivre à nouveau ! Accueille-moi dans Ta Matrice qui est féconde !

 

 

 

 

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2 août 2021 1 02 /08 /août /2021 19:06

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 10 (dernier épisode) : Les 99 Loges Noires et le devenir du monde

 

« Le Christianisme transcendant est celui qui sublime et franchit la barrière de notre conscience. C’est un christianisme de révélation personnelle, qui est en totale opposition avec un christianisme dogmatique où tout est imposé de l’extérieur par une structure sacerdotale. Le christianisme Transcendant est une voie de recherche et d’accomplissement personnelle ». Martinès de Pasqually.

 

Les 99 « Sous-Loges Noires » planétaires

 

« S’il se trouve deux ou trois hommes éveillés parmi une multitude d’endormis, ils se reconnaissent immédiatement, alors que les endormis ne les distingueront pas… Deux cents hommes conscients, s’ils estimaient leur intervention nécessaire, pourraient changer toutes les conditions d’existence sur la Terre » Ouspensky, Fragments d’un enseignement inconnu.

 

L’existence de 99 Loges Noires disséminées dans le monde, réunissant chacune 99 membres.

 

Ceux-ci ne sont, en fait, que de simples humains, sans aucun pouvoir occulte susceptible de leur attribuer le qualificatif de « mage » ; leur soif de pouvoir et de richesse en ce monde est, cependant, si forte, qu’ils acceptent, en échange de la réalisation de tous leurs désirs, de servir ces véritables mages noirs qui, eux, forment la Loge Noire dont dépendent les 99 autres.

 

Ces hommes se recrutent généralement dans les catégories sociales où le pouvoir joue un rôle important que ce soit dans la classe politique, le milieu bancaire ou le monde des affaires au plan international. Cela ne signifie pas, néanmoins, que chaque homme politique ou que chaque banquier doive, à la suite de cette lecture, être soupçonné d’une telle adhésion. En réalité, 9081 les hommes en tout et de par le monde, sont au service de la Loge Noire de façon consciente. D’autres, à l’évidence, sont utilisés sans pour autant savoir qu’ils contribuent à une immense œuvre de destruction.

 

L’addition théosophique de ces nombres donne : 9+0+8+1=18=1+8=9. Neuf est le Nombre régissant la Manifestation, 99 (9+9=18=9 aussi) implique les deux polarités de la manifestation : le Bien Positif et le Bien négatif, lequel, utilisé à l’encontre du plan Divin, devient « le Mal ».

 

L’Ordre de Thulé, si actif sous le IIIème Reich, est une des manifestations de ces 99 Loges. En effet, la Confrérie des Ténèbres fut aussi à l’origine de la vaste boucherie de la dernière guerre, lors de laquelle, peut-être pour la première fois depuis l’Histoire récente de l’Humanité, les pratiques et les emblèmes magiques furent si abondamment affichés (voir la Swastika tournant dans le sens de la densification et le pouvoir des signes runiques transcrivant le groupe des SS).

 

 

A l’effet de mieux comprendre comment la Loge Noire et ses affidés agissent, nous souhaitons livrer à votre méditation quelques lignes extraites de l’œuvre de Louis-Claude de Saint-Martin, le Philosophe Inconnu, intitulée : « Le Crocodile, ou la guerre du Bien et du Mal ». Cet épisode est la description « symbolique » d’un cercle de magiciens noirs, saisi et crayonné sur le vif de leurs opérations scélérates. Elle montre comment la pile génératrice d’influences négatives est amorcée et la chaîne électromagnétique bouclée afin que le Crime puisse techniquement fonctionner.

 

Nous entrons dans le récit au moment où le héros, Ourdeck (Aoûr d’Aesch, la Lumière du Feu), pénètre dans un temple ou prêche un redoutable Hiérophante, grand maître d’un cercle de magiciens pervers, et nous conte ce dont il est témoin :

 

« J’entre, je trouve un grand concours de peuple assemblé et paraissant écouter un homme qui était assis dans une chaire et leur parlait. Je pus, à mon aise, lire toutes les paroles de son discours, parce que, comme il parlait seul, elles s’étaient conservées d’une manière très distincte ; et je puis dire que ce discours renfermait tout ce que la plus Sage Philosophie du Portique et du Pyrée a jamais enseigné de plus pur et de plus imposant, quant à la sévérité des Principes et à la sainteté de la Doctrine. »

 

« Mais chose étonnante ! Indépendamment de ces paroles visibles, et qui étaient sorties de la bouche de l’orateur, j’en apercevais, dans son intérieur, qui étaient un peu moins marquées, mais qui l’étaient assez pour que je pusse les lire et les discerner ; c’était comme des germes de paroles, dont les uns étaient presque entièrement développés, d’autres à moitié, d’autres au tiers. Ce qui me confondit et me remplit d’indignation, ce fut de voir que ces paroles, que j’apercevais dans l’intérieur du corps de l’orateur, avaient un sens absolument opposé à celles qui étaient sorties de sa bouche ; autant celles-ci étaient sensées, sages et édifiantes, autant les autres étaient impies, extravagantes et blasphématoires, de façon que je ne pus douter alors que cet orateur en avait imposé audacieusement à son auditoire, et qu’il ne croyait pas un mot de ce qu’il lui avait débité… »

 

 

« Comme cet orateur traitait de matières saintes et divines, et qu’il les traitait publiquement, il fallait qu’il fit tous ses efforts, non seulement pour ne pas scandaliser son monde, mais encore pour l’édifier ; d’un autre côté, ces efforts eux-mêmes contrariant ses sentiments intérieurs, il redoublait aussi d’efforts en dedans, pour faire le contrepoids de ce qu’il était obligé de débiter tout haut ; et ce sont ces efforts secrets, qui, donnant à ses pensées sacrilèges un plus grand degré de fermentation, donnaient en même temps aux paroles internes qui en naissaient, une forme plus déterminée et un caractère plus marqué… »

 

« … A force de l’examiner avec attention, je remarquai encore qu’il sortait de son cœur comme un courant de ces mêmes paroles impies et sacrilèges. Ce courant était d’une couleur sombre et bronzée : il était double, c’est-à-dire qu’il y en avait un rentrant et l’autre sortant ; et le cœur de l’orateur était à la fois comme le foyer et le terme de ce double courant : ces effluves se succédaient avec rapidité, et s’étendaient dans le Temple et même au-delà, car ils passaient outre par la grande porte d’entrée ; mais comme je les voyais aussi rentrer par cette même porte, je présumai qu’il devait y avoir un second foyer à l’autre extrémité de ce courant, et je résolus de le chercher à l’instant, en suivant les traces très sensibles de cet extraordinaire phénomène. »

 

« Je parcourus donc, non sans souffrir, cette longue chaîne de paroles impies sortant du cœur de l’orateur ; je détournai mes yeux de tout autre objet, tant j’avais envie de satisfaire ma curiosité… En sortant de la grande porte du temple, je vis ce courant infect tourner à gauche dans une grande rue, au bout de laquelle se trouvait une place elliptique assez vaste ; il la traversait par le milieu, et de là entrait dans une petite rue sombre, malpropre, mal alignée et d’une longueur à m’ennuyer ; au bout de cette rue, il en enfilait une autre, qui me parut encore plus désagréable, plus sale et plus tortueuse. Mais ces dégoûts furent tempérés, en partie, par la joie et l’espoir de trouver ce que je désirais avec tant d’ardeur ; car enfin, en regardant l’inscription de cette vilaine rue, je vis qu’elle s’appelait « la rue des Singes » ; et je n’eus pas atteint la vingtième maison de cette rue, que ce double courant de paroles qui m’y avait conduit, entra dans une porte au-dessus de laquelle je vis écrit : « l’Hiérophante. »

 

 

« Jugez de ma satisfaction. Je ne doutai point que cet Hiérophante ne fût ce même personnage… que je venais de voir prêchant dans le Temple. J’entre précipitamment par cette porte ; je traverse, toujours à la lumière sombre du double courant, une petite allée obscure, au fond de laquelle se trouvait un escalier, dont une partie montait à des appartements supérieurs ; mais dont l’autre, recouverte seulement par une trappe, descendait dans une cave ; le courant se dirigeait sur cette trappe, je la lève et je la suis jusque dans la cave, où j’arrive après avoir descendu cinquante marches. »

 

 

« Là, je trouve un grand emplacement de forme pentagonale. Quatorze personnes étaient rangées tout autour sur des sièges de fer, ayant chacune au-dessus de leur tête un nom écrit, qui indiquait leur fonction et leur emploi dans cette assemblée ; au fond de cette cave, et sur une estrade élevée de deux gradins, était un autre siège de fer plus ample que les autres et mieux travaillé, mais vide ; et au-dessus de ce siège était écrit en grandes lettres : « l’Hiérophante ». J’eus alors une pleine conviction que j’avais trouvé ce qui était l’objet de mes recherches. »

 

« Indépendamment de ce courant de paroles qui m’avait conduit jusqu’à cette cave et qui avait précisément le fauteuil de l’Hiérophante pour second centre, il y avait de semblables courants qui allaient depuis ce fauteuil de l’Hiérophante jusqu’à la bouche de chacun des quatorze assistants, et qui retournaient de leurs bouches à ce fauteuil ; de façon que je jugeai que cet Hiérophante était comme l’âme de leurs paroles, et qu’ils n’en étaient que les organes et les instruments. »

 

 

« Au milieu de la place était une grande table de fer, ayant la forme pentagonale comme la cave, et sur cette table, une espèce de lanterne de papier, transparente, également pentagonale, et dont les côtés répondaient aux côtés de la table et à ceux de la cave ; au centre de cette lanterne, il y avait une pierre brune, mais luisante, et qui laissait voir à chaque assistant, des mots et des phrases toutes entières, écrites sur les faces du papier qui lui étaient correspondantes ; et ces phrases répondaient aux paroles que j’avais lues dans l’intérieur de l’Hiérophante. »

 

 

« Devant son fauteuil, il y avait une autre table oblongue, aussi de fer, et sur cette table, deux singes de fer qui avaient chacun à chaque patte et au col, une chaîne de fer rivée sur cette table ; ce qui faisait dix chaînes. Devant ces deux singes de fer, il y avait un gros livre dont les feuillets étaient aussi en fer, et que je pouvais remuer et lire à mon gré. »

 

« J’y lus clairement les traités des différents émissaires des docteurs occultes, avec plusieurs conquérants de la terre, et les horribles conditions sous lesquelles ils leur livraient les nations de ce monde… »

 

« J’y lus que ces entreprises avaient pour but de faire anéantir l’ordre de toutes choses, et d’établir à sa place un ordre fictif qui ne fût qu’une fausse figure de la vérité. On devait renverser tous les calculs, connus depuis sous le nom de calculs de Pythagore, et tellement les confondre, que l’esprit le plus simple et le mieux conservé ne pût jamais en retrouver les traces. »

 

« On devait ramener par cette même loi tous les règnes de la nature et de l’esprit, à un seul règne ; toutes les substances, soit élémentaires, soit spirituelles, à une seule substance ; toutes les actions visibles ou occultes des êtres à une seule action ; toutes les qualités, bonnes ou mauvaises, vivantes ou mortes, à une seule qualité ; et ce seul règne, cette seule substance, cette seule action, cette seule propriété, devait résider dans ce chef de l’assemblée, ou dans ce Hiérophante, qui allait bientôt lancer hautement dans le monde cette doctrine, et exiger pour récompense, dès son vivant, les honneurs de l’apothéose et sa divinisation, à l’exclusion de tout autre Dieu… »

 

 

« Ourdeck, notre héros, frémit d’horreur et d’indignation à la lecture de ce grimoire annonçant les malheurs et la ruine devant fondre sur l’Europe et le Monde ; mais il découvrit qu’un Mage de Lumière doit lutter contre ce Hiérophante des Ténèbres, afin de déjouer ses horribles trames et ruiner ses exécrables projets. Le cœur d’Ourdeck (La Lumière du Feu) s’embrasa du violent désir de connaître le Nom de celui par qui seraient sauvés les hommes. Il poursuit son récit… »

 

 

« Ce désir s’empara tellement de moi, qu’il fût comme un feu brûlant dans mon sein ; mais bientôt ce feu ne pouvant plus ce contenir en moi, il en sortit une Lumière d’une blancheur ravissante, au milieu de laquelle je vis clairement le nom d’Eléazard, et cela par trois fois consécutives… »

 

 

« Sachez donc qu’à l’instant où ce nom d’Eléazard fut ainsi manifesté dans cette enceinte souterraine, les quatorze hommes qui étaient assis sur des sièges de fer reprirent la vie, en faisant des grimaces et des contorsions épouvantables ; sachez que les courants particuliers qui les liaient au fauteuil de l’Hiérophante se détachèrent de ce fauteuil, et rentrèrent dans ces quatorze hommes, ce qui sembla rendre leur état plus violent ; sachez que les deux singes de fer, qui étaient enchaînés sur la petite table, furent détachés à l’instant ; qu’ils devinrent vivants et engendrèrent aussitôt chacun six autres singes vivants comme eux ; que ces quatorze singes se jetèrent comme des éperviers, chacun sur un des quatorze hommes, et les dévorèrent tous. »

 

« Sachez que l’Hiérophante même, par une violente attraction, fût amené en un clin d’œil depuis le Temple jusqu’à son fauteuil, où il me parut à lui seul plus tourmenté que les quatorze autres ; sachez aussi que les quatorze singes se précipitèrent aussitôt sur lui, et le dévorèrent, après lui avoir arraché les yeux ; sachez que les quatorze singes, après avoir mangé tout le monde, finirent par se manger les uns les autres, sans qu’il en restât vestige devant mes yeux… »

 

« Sachez enfin, qu’il se fît un tremblement de terre si violent, que tout sembla prêt à s’écrouler sur moi. Mais au milieu de ces scènes si effrayantes, une main invisible s’est emparé de moi… ; et elle m’a transporté, je ne sais par où ni par quels moyens, jusqu’à cet égout de la rue Montmartre, où vous savez que j’ai pris terre. »

 

Ici ce termine ce récit, écrit en 1798 !… Toute cette horreur n’est pas nouvelle ! Lisez-le avec attention. Vous débusquerez, avec l’acuité de votre esprit et la lumière de votre intuition, décrite sous une forme imagée, l’organisation secrète et destructrice de notre planète.

 

« Un jour tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion ». Voltaire.

 

Prières pour la Quête de l’Absolu :

 

Dans les pas du Seigneur : « Oh Seigneur Dieu ! Je vais vers Toi, vers l’Infini, vers l’Absolu, vers l’Amour… vers la Conscience Totale et la Vie éternelle ! Puisses-tu un jour m’accueillir, comme tous les êtres vivants doués de conscience, dans Ton Royaume de Pure Lumière, de Béatitude et de Félicité éternelle ! »

 

« Oh Seigneur Dieu ! Dissipe-moi les images et les illusions de Mâyâ ! Et délivre-nous du Mal ! Car tout ce qui existe n’a qu’une réalité relative et non absolue, puisque l’apparence, que le noumène caché revêt pour un observateur donné, dépend du pouvoir de discernement de ce dernier. »

 

« Oh Seigneur Dieu ! Rien n’est permanent en ce monde, à l’exception de l’unique Existence cachée et absolue qui contient elle-même les noumènes de toutes réalités. Conduis-moi vers les Chemins de la Béatitude et de l’Amour Absolu ! »

 

« Oh Seigneur Dieu ! Mène-moi sur le Chemin de l’éveil progressif, vers la Réalité ultime que cachent toutes les ombres des apparences matérielles. Conduis-moi au-delà du bien et du mal relatif liées aux contingences humaines et aux lois arbitraires des hommes. Conduis-moi vers Toi, l’Etre Ultime, que ma conscience fusionne avec Ta Conscience absolue et que je puisse vivre à jamais auprès de Toi et de Ton Amour ! »

 

 

 

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2 août 2021 1 02 /08 /août /2021 18:29

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 9 : L’horrible projet des Forces des Ténèbres

 

« Tout ce que nous savons, tout ce que nous pouvons vous révéler de ce secret, c’est qu’il existe encore des Maîtres dans cette science importante : vous apprendre à les chercher, vous dire à quels signes ils peuvent vous reconnaître, c’est satisfaire à tous nos engagements, et nous osons le dire, vous avoir rendu le plus important service que l’homme puisse attendre de ses semblables ». Jean-Baptiste Willermoz.

 

Le Plan de la Loge Noire : L’asservissement du genre humain

 

« Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse… puis l’histoire secrète où sont les véritables causes des événements, l’histoire honteuse. » Honoré de Balzac, Illusions perdues.

 

Les membres de cette Loge Noire planétaire sont donc de véritables magiciens noirs, praticiens de magie noire.

 

Ils ne vivent pas, cependant, à l’écart de tous, pratiquant leurs rites immondes pour leur seule jouissance. Ils agissent !… Et cette action a une incidence capitale sur l’évolution de l’humanité. En fait, ils ont un but précis et celui se comprend parfaitement lorsque l’on connaît les Lois Cosmiques.

 

Ils veulent, en effet, asservir les hommes en les maintenant, le plus longtemps possible si ce n’est toujours, dans un mode d’être, de sentir et de penser afin de bloquer leur évolution vers une plus grande conscience et la Libération des servitudes terrestres. Ils œuvrent pour la « densification », le renforcement de l’Inertie et de la Mort, inhérentes à la Matière. Ceci est leur but.

 

 

Pourquoi la Loge Noire agit-elle ainsi ? Pour une raison très simple : lorsque l’humanité accédera à un plan de conscience plus élevé et donc à une plus grande Connaissance, ces magiciens noirs ne pourront plus vampiriser l’Energie Divine que captent malgré tout les hommes. Alors, la Loi Cosmique s’accomplira et sonnera pour eux le glas : l’annihilation définitive. Sur aucun plan que ce soit, ils n’auront d’existence. Cette désagrégation fera d’eux une énergie pure et inconsciente dans le vaste Espace que gère la Divinité car c’est ainsi que Celle-ci recycle les déchets de l’Immense Aventure qu’est l’acquisition de la Conscience.

 

En conséquence, retarder au maximum cette issue fatale pour eux, là est leur seule lutte et cette dernière implique l’usage de toutes les méthodes possibles pour entraver la progression de l’Humanité. Ils sévissent donc sur Terre depuis des millénaires. Ils sont la cause des engloutissements successifs de l’Atlantide, de la fermeture, beaucoup plus tard, des Temples d’Egypte et de l’Occultation générale de tous les Mystères Sacrés.

 

 

Ils ont renforcé l’esclavage qu’est déjà en soi la condition humaine. Que ce soit sur le plan physique, psychique ou mental, ils n’ont cessé, depuis la nuit des temps, de harceler les hommes en utilisant les failles inhérentes à leur nature : la peur, la violence, les désirs inassouvis et surtout l’ignorance, qui gisent dans les tréfonds de la structure humaine, sont constamment vivifiés par le jeu de ces êtres perdus. La permissivité croissante des mœurs et l’apologie de la violence par l’esthétique portent la signature de la Loge Noire. Ils sont les instigateurs de toutes les tortures et des guerres car dans le sang, ils trouvent (eux et les démons qui les servent) la charge énergétique qui les sustentera ; ils sont à l’origine de tous les sacrifices, d’animaux ou d’êtres humains, à l’effet de se procurer cet aliment précieux.

 

Afin de régner, ils ont accru le fardeau qu’est la gestion de la matière en freinant le progrès technique et sa diffusion de par le monde, resserrant ainsi l’étau de la misère, de la souffrance physique et de la pénibilité des tâches.

 

Ils sont la cause du refus provisoire de la part de la Grande Loge Blanche de la diffusion, au bénéfice de l’humanité, d’un Savoir libérateur car ils en auraient immédiatement fait un mauvais usage.

 

« Il faut que l’humanité se prépare. Celui qui dort va se réveiller. C’est votre incroyance qui le rend plus puissant, qui le renforce. C’est votre stupide foi en la science qui le renforce dans sa malédiction. Il subsiste dans la moindre petite part de vie, les atomes, mais il est invisible. Il vit dans tout ce qui Est. Il est dans la moindre petite parcelle. »

 

 

 

 

Pinhead : « Maintenant, commence le mouvement final. Ainsi, votre lignée va s’achever, vous et vos ancêtres furent très méritoires. Hélas, la victoire risque d’avoir un goût plutôt amer. Ah, splendide n’est-ce pas, une merveille. Les êtres qui évoluent à sa surface contemplent toujours la lumière jamais les gigantesques océans de ténèbres qui sont au-delà. La Terre porte actuellement un plus grand nombre d’humains qu’au cours de sa longue et funeste histoire. Le Jardin d’Eden. Un jardin de chair ! Plus d’issue possible cette fois-ci. Inutile de fuir ».

 

Pinhead : « Une minute, deux siècles, tout passe si vite… Vous ressemblez beaucoup à votre ancêtre, est-ce que vous le savez ? C’est étonnant, je jugerais vous avoir déjà vu ! C’est la même fierté, ainsi que la même croyance stupide en la clarté ! ».

 

John Merchant : « Et vous en quoi croyez-vous ? ».

Pinhead : « En rien. Je n’ai jamais su ce que voulez dire espérer ! ».

John Merchant : « Dans ce cas, mourir vous indiffère ? ».

Pinhead : « Je suis Eternel ! Je dois vivre à jamais ! Merchant où êtes-vous parti ? ».

John Merchant : « Ici, vous aviez devant vous un hologramme projeté par des miroirs ».

Pinhead : « Pourquoi avez-vous fait cela ? ».

John Merchant : « Parce que j’ai foi en la clarté ! ».

 

« Le monde de l’oubli vous souhaite la bienvenue. Amen ! »

 

 

Ce que l’on observe dans cette vidéo, surtout vers la fin, est un résumé symbolique de rituel de Magie Noire opérée par la Loge Noire planétaire dans un but de « mise à mort » aussi bien d’un simple individu comme de l’Humanité tout entière. Ils vont tout faire, jusqu’au bout, tout tenter de sauver ce qu’il reste de leurs « êtres » et de leurs « consciences » !

 

« Les démons symbolisent, représentent toute la cruauté, la difformité du corps et de l’âme, la folie, la démence, la perversion, la monstruosité de la chair, l’horreur de la vie terrestre et des plaisirs charnels obsessionnels. L’animalité de la vie humaine. L’abjection la plus totale. Cadavres ambulants animés par les Forces des Ténèbres. Poupées infernales sorties du Néant animées par des pulsions sexuelles et sadiques. Marionnettes livides comme la mort sorties de l’Enfer et remplies de vices, de malices et de perversités aimant jouer avec la chair, la réalité de la vie et de la mort. La noirceur et le Mal absolu, dans toute sa laideur mais aussi dans le Mystère qu’ils génèrent et qu’ils représentent… »

 

 

 

 

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25 juillet 2021 7 25 /07 /juillet /2021 00:12

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

 

Partie 8 : Le danger de la Magie et le risque pour l’âme

 

« L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie ». Goethe, Maximes et réflexions.

 

« La magie n’est pas seulement un rêve. Elle est réelle et porteuse de toutes les émotions de la réalité ».  Paul Auster, Lulu on the bridge.

 

« Le cœur est le rendez-vous et l’expression continuelle de l’âme et de l’Esprit. Ce retournement de l’être vers son centre, cette contemplation intérieure est la prière véritable ». Louis Claude de Saint-Martin, Le Philosophe inconnu.

 

Le véritable mage noir… comment se perd une âme

 

« Les efforts tenaces et cruels que déploie le gouvernement invisible pour détruire la géniale « machine à rêver » construite par un inventeur parisien : Nous tenions la machine à rêver pour un danger social aussi néfaste que l’usage de la drogue. Il s’agissait d’une doctrine… Nous ne sommes pas sur Terre pour rêver mais pour agir et remplir une tâche. Rien ne se gagne sans un effort, une discipline. » André Hardellet, Le Seuil du Jardin.

 

Qu’est-ce donc un mage noir ou comment le devient-on ? Il s’agit d’un être humain qui a suivi le cycle d’évolution de son espèce et qui, en un moment donné de son parcours, a commencé à détourner certaines Lois de l’Univers de leur cours naturel à l’effet d’assouvir ses désirs personnels : plaisirs, richesses et pouvoir sur autrui.

 

Il s’est ensuite enlisé dans ce circuit négatif, se coupant, de siècle en siècle, de vie en vie, des Plans de Lumière et de Conscience, à un point tel que le lien électromagnétique entre lui et son âme (son corps causal ou égoïque) s’est rompu. De ce fait, il ne peut plus recevoir – par un processus que l’on pourrait qualifier « de vertical » - les Energies Divines qui sous-tendent toute forme d’existence et, privé de cette substance de vie, son seul recours est la saisie – par un processus qui est alors « horizontal » - de l’Energie captée tout naturellement par les humains. Il s’agit du vampirisme pur et simple. Sans ce vol d’énergie, il ne peut pas vivre, non seulement sur le plan physique mais aussi sur le plan psychique et mental (le plan spirituel a disparu pour lui du fait de la rupture du lien avec l’âme). Seuls persistent les pouvoirs psychiques et mentaux qu’il a développé au long des âges. Les véritables mages noirs, formant la Loge Noire sont peu nombreux (et parmi ces derniers, très peu sont incarnés), que l’on se rassure, mais ils suffiraient pour faire échouer en partie l’évolution de la planète. Ils vivent sur le plan éthérique et exercent leur influence en inondant celui-ci ainsi que les plans psychique et mental de courants infectieux destinés à être captés par l’humanité.

 

 

Le véritable Pouvoir repose sur une organisation selon le Principe Synarchique décrit par Alexandre Saint-Yves d’Alveydre dans son œuvre majeure « L’Archéomètre ». René Guénon l’appelé « mon regretté Maître ». Pour en faire un bref résumé : « Dans toutes collectivités régulièrement organisées, il doit exister normalement quatre castes, susceptibles de subdivisions plus ou moins nombreuses correspondant aux quatre classes principales dans lesquelles se divise naturellement la société Synarchique :

 

1 - L’Autorité spirituelle et intellectuelle, sacerdoce et enseignement. La structure du Pouvoir est de type pyramidale, symboliquement représentée par « l’œil de la providence ou de la divinité » entouré par un rayon de lumière dans une pyramide détachée de la base ou pyramidion. Elle symbolise traditionnellement la puissance visuelle illimitée de Dieu qui voit tout. La Divinité est omnisciente, omniprésente et omnipotente.

 

Mais, ce pyramidion est aussi le symbole des « Supérieurs Inconnus », la caste sacerdotale mystérieuse et secrète des initiés qui sont « branchés » sur les Forces de l’Univers afin d’utiliser, celles-ci, dans un but et un dessein très particulier défini par leur Ordre Hermétique. C’est le lieu de la Haute Loge (Blanche ou Noire) où l’on pratique les rituels de magie. Cette Autorité mystique et spirituelle est décrite comme légitime et naturelle et tous les autres pouvoirs en dépendent et doivent lui obéir.

 

2 - Le Pouvoir Royal ou Politique et administratif, militaire et judiciaire. A ce niveau, la séparation des pouvoirs, entre le politique et le religieux, dans le cadre spécifique d’une « république démocratique », « par le peuple » et « pour le peuple », par les lois de la laïcité, est un leurre, de la « poudre aux yeux » pour les non-initiés. Parce que les églises et les religions exotériques connues ne sont pas le véritable lieu où l’on pratique réellement la Magie et où l’on est connecté sur les Forces de l’Univers. Les débats publics et médiatiques sur la laïcité, et sur le fait de la liberté de croire ou de ne pas croire en « Dieu », servent de paravent à ceux qui « savent » et qui « manipulent » la société et l’humanité, sur tous les plans terrestres et cosmiques, depuis son origine et jusqu’à ce jour.

 

3 - Le Pouvoir économique et financier, industrie et commerce.

 

4 - Le peuple, la masse des paysans, des ouvriers et des serviteurs.

 

Cette organisation synarchique décrite par Saint-Yves d’Alveydre est par essence double, avec une lointaine origine païenne et gnostique, reposant sur un ordre sacerdotal à l’origine lumineux, angélique et divin avec pour Chef Légitime le Christ, qui en est le Roi par affiliation divine, selon la Hiérarchie de Lumière de la Grande Loge Blanche ; mais cet ordre sacerdotal peut-être aussi obscur, démoniaque et satanique avec pour Chef Illégitime le Prince des Ténèbres ou le Premier des démons où la Force Divine est détournée de son principe premier de croissance et d’élévation de conscience pour en faire une Force de Pouvoir, de Déstructuration, de Domination, de Soumission et de Destruction ; c’est l’œuvre au Noir avec pour siège de ses Forces Ténébreuses « La Loge Noire planétaire ».

 

 

 

 

Une digression ici s’impose. Tous ceux qui s’arrogent du titre de « mage noir » qu’ils jettent au public en espérant éveiller le grand frisson admiratif de la crainte sont loin, et heureusement, de réunir les caractéristiques que nous venons succinctement de décrire. Ils ont encore « une âme » et font « joujou » en réalité avec des forces dont ils méconnaissent, au fond, la nature. Certains ne sont pas de mauvais bougres et tentent plus de gagner de l’argent en aguichant une clientèle désemparée, que de faire réellement le mal ; lorsqu’ils le font, ils ne croient pas vraiment le faire et justifient de toute façon leurs actes. D’autres présentent ce paradoxe, pour ne pas dire cette aberration mentale, qui consiste à proposer des services occultes ressortissant de la magie noire (en sachant que celle-ci est telle ou en ne le sachant pas) pour gagner leur vie alors que, par ailleurs, ils cherchent sincèrement quelque évolution de leur conscience. Quelques-uns, enfin, font usage consciemment et délibérément de la magie noire ; ceux-là empruntent réellement la voie glissante qui les conduira à long terme à la perte de leur âme et à l’appartenance, au plein sens du terme, à la Loge Noire.

 

 

Cette Loge Noire planétaire est le lieu où les Magiciens Noirs pratiquent la Magie Noire pour assouvir leurs désirs de pouvoir et de puissance mais aussi pour vampiriser l’énergie humaine, et parasiter le développement initialement harmonieux de l’espèce humaine. Cette Loge Noire est l’Autorité spirituelle et sacerdotale de l’organisation synarchique de notre planète, à son stade actuel de son évolution, qui est le lieu où l’on pratique les rituels de magie noire dont les influx méphitiques se déverseront ensuite sur l’humanité, et qui captés principalement par les Hommes du Pouvoir politique, économique et financier useront de cette énergie et de cette désastreuse influence pour assouvir leurs appétits de pouvoir tout en servant les desseins funestes de cette Loge des Ténèbres. C’est le côté obscur de la Force (divine à l’origine) qui est détourné par une poignée d’initiés qui font Œuvre Noire. Cette Loge Noire est parfaitement symbolisée par l’œuvre de fiction « Star Wars » ou « La Guerre des Etoiles » avec Dark Vador et son Maître l’Empereur qui représente le Hiérophante obscur et souverain Maître de Magie Noire entourés de leurs serviteurs qui font également œuvrent de magie noire et qui représentent la caste sacerdotale des ténèbres ou « La Loge Noire planétaire ».

 

 

 

Nous ne pouvons résister au plaisir de citer à nouveau Stanislas de Guaïta :

 

« De tout temps, il s’est rencontré des hommes superstitieux et méchants, curieux des mystères pour les profaner, jaloux de la Science pour en faire abus, ambitieux du Pouvoir pour régner dans le désordre et par le crime. »

 

« La Magie est apparue à ces pervers comme un triple instrument de tyrannie, de jouissance et d’intimidation et ce rêve impie d’un despotisme sans frein ni contrôle, étayé sur le monopole des connaissances interdites au vulgaire, les a séduits, trompés et perdus. Car la Science est de droit divin : qui convoite ses trésors dans un espoir de prévarication impunie, s’égare dans le souterrain qui mène au secret caveau ; il s’enfonce dans les profondeurs et, s’il croit remonter, la clarté lointaine qu’il prend pour la lampe du seuil n’est que le reflet anticipé du bûcher d’expiation »…

 

Dialogues infernaux

 

Pinhead : « Un miroir ne peut refléter votre vraie beauté princesse (Angélique) ! Votre soupirant humain semble en être inconscient. Mais moi, je raffole de votre savoureuse pestilence qui parfume la nuit des temps. »

 

Pinhead : « Votre visage est celui d’une charogne princesse. La passion est une illusion mais elle est terminée l’époque des mensonges. Il est temps de montrer ce que nous sommes en réalité. »

 

Angélique : « Mais encore… »

 

Pinhead : « La beauté de la souffrance mortelle. »

 

Angélique : « Vous n’êtes pas différent de la bête féroce qui lèche la dépouille tombée entre ses pattes. »

 

Pinhead : « Et vous princesse, qu’est-ce que vous êtes ? »

 

Pinhead : « Mal ! Et que veut dire ce mot dans votre bouche ? Ce que vous prenez pour le mal n’est en fait que son ombre. Le Mal a un visage, et ce visage est sous vos yeux. Messieurs, oui, c’est moi le Mal ! »

 

 

 

 

 

 

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24 juillet 2021 6 24 /07 /juillet /2021 23:36

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 7 : La Confrérie de la Lumière et les Légions du Mal

 

« Je pense que la magie est un art profond et intense ». Eugène Burger.

 

« Ces deux extrêmes forment, pour ainsi dire, les deux pôles de la magie et de la religion : pôle du maléfice, pôle du sacrifice ». Marcel Mauss, Sociologie et anthropologie.

 

« Les sceptiques, ceux à qui l’existence n’a jamais fait de cadeau, parviennent rarement à accepter les tours de magie du destin sans s’interroger sur les ressorts de l’illusion ». Thierry Cohen, Si un jour, la vie t’arrache à moi.

 

« Un sage ferait peur au monde, comme un revenant et un esprit feraient peur à l’homme de matière ». Louis Claude de Saint-Martin, Le Philosophe inconnu.

 

Les Frères de la Lumière et l’Hideuse cohorte de la Rébellion

 

«  La Lumière était dans le monde, et le monde a été fait pour elle ; mais le monde ne l’a pas connue ». Jean, L, 10.

 

Depuis plus d’un siècle, de nombreux écrits mentionnent l’existence des Frères de Lumière, de Grands Adeptes et de leurs Disciples, qui constituent « la Grande Loge Blanche ». Ces Etres, dont la Conscience est quasi inconcevable pour la moyenne de l’Humanité, sont des Guides Invisibles, des Phares dans la nuit de notre inconscience. Certains vivent incarnés mais inconnus de tous, d’autres et c’est la majorité résident dans des Sphères Supérieures et déversent sur les hommes l’énergie nécessaire à leur développement spirituel. Derrière toutes les Grandes Religions, les courants philosophiques les plus élevés et les mouvements humanitaires les plus idéalistes, vibre, sûre mais discrète, l’action de ces Grands Maîtres. Ils en sont l’origine et les pourvoyeurs de vitalité.

 

Ce qui est moins connu, cependant, ou passé sous silence, est l’existence d’une Confrérie opposée au Bien, regroupant des hommes aux pouvoirs occultes très développés et déviant à leur profit les Forces les plus denses de l’Univers ; ils utilisent les Hiérarchies démoniaques. Cette Confrérie (le terme est d’ailleurs impropre car le lien entre ses membres n’a rien de « fraternel » !!!) a également pour nom « la Loge Noire », par opposition à la précédente. La Loge Noire planétaire a son « siège » principal au Tibet et nous ne devons pas nous méprendre quant à ce lieu qui a également été considéré comme la résidence de la Grande Loge Blanche.

 

En fait, la réalité est plus subtile : au Tibet, non loin du désert de Gobi, existe un centre Energétique très puissant – « un Chakra planétaire » - par lequel se déverse une Force Incommensurable que les Grands Adeptes (la Grande Loge Blanche) utilisent au bénéfice de l’Humanité. Ce Centre est invisible bien qu’il puisse être ressenti à son approche. Son rayonnement est tel qu’il affecte cet environnement montagneux.

 

Certains Grands Adeptes en sont les Gardiens et les Utilisateurs et à ce titre, parmi ceux qui sont incarnés, quelques-uns vivent au Tibet. Leur existence y est très bien protégée et de nombreux voyageurs qui ont tenté de les rencontrer ont dû rebrousser chemin devant les obstacles que les Quatre Grandes Hiérarchies Elémentales leur créaient. D’autres, parmi ces Grands Adeptes, lorsqu’ils sont incarnés, vivent disséminés dans le monde et accomplissent avec discrétion et efficacité leur Mission. L’ensemble des Adeptes (incarnés ou non) forme la Grande Loge Blanche. Celle-ci est invisible, n’a pas de « siège social » et aucune lettre ne peut lui être adressée. Croire, en conséquence, que la Grande Loge Blanche réside réellement, c’est-à-dire physiquement, au Tibet, est une erreur. Celle-ci n’a d’existence véritable que sur des plans vibratoires élevés et ne peut donc être perçue que par ceux qui ont éveillé leurs facultés spirituelles.

 

Cependant, la plus grande Lumière attire les plus intenses Ténèbres. Cette Loi, explique pourquoi la Loge Noire « tourne autour » de ce Centre de Force et de Vie : pour tenter de s’en alimenter, parce qu’elle n’est que l’Ombre de la Première. Certains magiciens noirs vivent donc au Tibet tandis que d’autres parcourent le monde et, en s’opposant au Courant de Vie et d’Amour que nous envoie la Divinité et que dirigent les Frères de Lumière, ils constituent, face à ces derniers, « l’hideuse cohorte de la Rébellion de notre Planète ».

 

Les rituels sacrificiels ne sont, en réalité, jamais commis au nom d’un Dieu d’une quelconque religion mais plutôt au nom des démons. Les rituels sanglants dans la plus haute antiquité, des peuples précolombiens (Mayas, Aztèques) jusqu’aux religions abrahamiques, les sacrifices sont en l’honneur des démons et non au nom de Dieu ni des dieux. Il y a là un subterfuge trompeur.

 

 

 

 

 

 

« Le plaisir et la douleur. Le sexe et la mort indissociablement liées. »

 

 

 

 

 

 

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17 juillet 2021 6 17 /07 /juillet /2021 23:51

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 5 : L’œuvre au noir et l’évolution de la conscience

 

« La mort n’est qu’une des heures de notre cadran, et notre cadran doit tourner éternellement ». Louis Claude de Saint-Martin, Le Philosophe inconnu.

 

« La magie n’est qu’une science qui n’a pas encore été mise en équations ». Stefan Wul, Piège sur zarkas.

 

« On peut mesurer la magie d’une présence à ce qui disparaît avec elle ». Alice Ferney, La conversation amoureuse d’Alice Ferney.

 

Les pièges guettant les Chercheurs de Lumière

 

Pièges dus aux « bonnes apparences »

 

Que de catastrophes – et le terme n’est pas exagéré – sèment les Annales de la Quête de la Lumière ! Les victimes sont nombreuses, en effet. Malgré la bonne volonté du chercheur, il est souvent conduit vers un ou des groupes qui, sous des apparences tout à fait louables, accomplissent une œuvre noire.

 

Que de « Gurus », vêtus de la belle robe orange des moines de l’Inde, perpétuent cette immonde entreprise de destruction de la conscience humaine alors que leurs paroles ont la saveur du miel et leur regard (pour qui ne sait vraiment pas lire dans les yeux) se pare d’une douceur illusoire ! Que de « Maîtres », en Occident, avec pompe et théâtre, au vu et au su de tous, se glissent dans l’antre sacré d’Ordres Lumineux ou dans tel Mouvement Philosophique pour en extirper l’Essence au profit du Groupe Noir qu’ils servent consciemment ou non…

 

Pièges dus au manque de développement occulte des chercheurs

 

Il faut avouer que les Occidentaux sont des proies idéales pour ce type de vautours parce qu’ils réunissent les critères nécessaires pour être phagocytés :

 

-Une ignorance du fonctionnement des groupes, bons ou mauvais, sur le plan occulte (invisible).

 

-Un manque de développement psychique : ils ne peuvent capter la réalité de la personne qu’ils ont devant eux et qui les enseigne. Est-il un vrai Guru ? Est-ce « un blanc » (pour reprendre le terme usité dans le jargon initiatique) ou travaille-t-il pour les Forces de l’Ombre ?

 

-Une appréhension trop concrète des phénomènes : que l’intellect prime, ils se fient simplement aux propos ou aux écrits de ce Guru ; que la structure matérielle soit bien établie (locaux, association légalement déclarée, budget confortable, structure d’accueil, etc…), l’apparence a force de vérité.

 

Ces lignes sont destinées à mettre en garde le chercheur afin qu’il exerce son discernement lorsqu’il contacte un groupe de travail, que l’expression de ce dernier soit orientale ou occidentale.

 

Caractère inéluctable de ces pièges

 

Il faut donc éviter de tomber dans ces pièges mais, paradoxalement, ceux-ci se présentent toujours sur le Chemin de ceux qui empruntent la Voie de l’Evolution Spirituelle accélérée telle que l’offre l’Hermétisme.

 

 

En effet, le Cycle Légitime de l’Evolution prévoit la rencontre du chercheur avec l’aspect sombre de la Nature, rencontre qui peut prendre des formes différentes selon les étudiants :

 

-Avec un des sous-groupes qui viennent d’être décrits, excepté les deux premiers dont la note « noire » est par trop explicite et que le chercheur fuira instinctivement.

 

-Avec une personne qui véhiculera, en en ayant conscience ou non, les résidus méphitiques et destructeurs de notre Univers… ; cet être viendra tout simplement dans la vie du chercheur et sera suffisamment magnétique pour en bouleverser les repères.

 

-Avec les Forces de l’ombre elles-mêmes, non concrétisées, mais qui insuffleront au chercheur mille et une tentations pour qu’il quitte le Chemin de la Lumière, le poussant parfois au désespoir voire au suicide, et lui inspirant des idées trompeuses sur le Sentier qu’il a pris ; les mêmes effets de détournements de l’Aspect Divin s’opéreront : des suggestions de rejet seront faites sur les Adeptes et leur Image éventuelle sera « contre-chargée »… pour générer la peur…

 

Ces lignes seront peut-être difficiles à comprendre et susciteront une révolte en raison de l’épreuve à expérimenter ; mais il en est ainsi : on ne peut avancer sur le Chemin de la Lumière sans apprendre à reconnaître – et pour en maîtriser la Force – la Voie de la Densité.

 

Mais que l’on se rassure ! Le passage éducatif du chercheur de Lumière dans un groupe pernicieux, ou l’amitié provisoire avec un être négatif, ou, enfin, la présence des Forces Obscures de la tentation, ont toujours une fin.

 

Le chercheur comprend finalement que l’action de ces Forces de « matérialité » sur son être, (via un groupe, une personne, ou directement de façon invisible) lui aura permis de « brûler » l’aspect sombre en lui et de conquérir ses plus beaux Etendards de Victoire sur le Sentier de l’Evolution.

 

Il doit être plus clair, à présent, pour le lecteur, que tout progrès mental, toute éducation des « masses », toute science et technologie nouvelles, tout système juridique clément et surtout cette notion lumineuse des « Droits de l’Homme », constituent un frein à l’action maudite de ce Groupe parce qu’ils tendent tous à alléger les souffrances de l’Humanité.

 

Pinhead cénobites : « Give me the Box ! - Donne-moi la Boîte et je te délivrerai du futur... » On peut observer que certains films classés dans les catégories horreur/épouvante comme Hellraiser ont un caractère symbolique et initiatique et mettent en lumière l’existence de Groupes Noirs ou Loges Noires planétaire s’opposant aux Forces de la Lumière que représente la Grande Loge Blanche - Shambhala. Ces groupes noirs ont besoin de l’énergie humaine pour exister : le vampirisme énergétique par circuit horizontal. Malheureusement, il en ainsi pour toute forme de vie, tout être vivant est confronté au bien comme au mal, à la lumière comme aux ténèbres... L’enjeu en est la conquête de la Conscience et de la Vie éternelle ! Ce Groupe Noir planétaire pour exister, depuis des milliers d’années, capte l’énergie humaine liée à la souffrance : Guerres, tortures, meurtres, cruauté, terrorisme, fanatisme, racisme, nazisme, élitisme tortionnaire, sacrifices sanglants animaux et humains, etc. Le nazisme prend son inspiration idéologique et occultiste dans une société secrète allemande, la Société Thulé ou l’Ordre de Thulé, cette confrérie secrète était un sous-groupe de la Loge Noire planétaire. Une Loge particulière parmi les 99 autres Loges disséminées sur la planète. Dans cette Loge, des « initiés » pratiquaient la Magie Noire dans un but sûrement pas pacifique et humaniste… Et pour contacter qui ou quelle Force ? La réponse s’impose d’elle-même…

 

 

 

 

 

 

 

L’influence satanique et démoniaque de la Loge Noire planétaire s’exerce de plusieurs façons et à plusieurs niveaux sur notre société : dans le monde politique, économique, financier, religieux, social et culturel à travers la déliquescence des règles de vie en société, des pratiques et des mœurs : un matérialisme exacerbé, le goût immodéré pour l’argent et le pouvoir, le consumérisme poussé à l’extrême, la glorification du corps, du sexe et des plaisirs pervers et dévoyés, la marchandisation des corps et des âmes, la disparition de l’amour et des sentiments authentiques pour des plaisirs temporaires et fugaces, la pornographie, la prostitution, la traite et l’esclavage des êtres humains, les pratiques sexuelles orgiaques et délirantes, la disparition de la charité, de la bonté, et du dévouement pour autrui, etc.

 

 

 

 

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 01:15

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 4 : Les Mouvements Spirituels phagocytés par les Forces de l’Ombre

 

« Le plus grand péché que l’on puisse commettre envers Dieu, c’est de douter de son amour et de sa miséricorde, parce que c’est douter de l’universalité de sa puissance, et tel est le crime continuel du prince des ténèbres ». Louis Claude de Saint-Martin, Le Philosophe inconnu.

 

Les « sous-groupes » œuvrant directement avec les Forces de l’Ombre

 

1 – En affichant ce caractère « noir »

 

a) Leurs dirigeants sont conscients du Groupe Noir, la plupart de leurs membres aussi. Ils n’ont pas « pignon sur rue », ne font aucune publicité pour faire connaître leur existence et leurs membres se recrutent par une très discrète cooptation. Ceux-ci sont généralement très puissants dans le monde des affaires et ce, à une échelle internationale. Ils sont recrutés dans le milieu de la politique, de la finance et des affaires internationales. Bien sûr, n’accusons pas tous les riches d’appartenir à ce type de groupement occulte ce ne serait pas juste, ce n’est qu’un noyau très restreint et trié sur le volet.

 

b) Les sous-groupes œuvrant directement avec le Groupe Noir sans que leurs membres soient véritablement conscients d’être « manipulés ». Ils en sont les victimes et croient réellement soit que les Forces Sombres sont les seules existantes et ont l’unique pouvoir en ce monde, soit que l’utilisation de l’aspect sombre n’a rien de destructeur en soi. Ils justifient cette croyance, si indulgente pour leurs désirs et leurs passions, par des Théories inspirées par le Groupe Noir. Ils travaillent au moyen de « pactes » et de rites « inversés » ; leurs membres en sont généralement de plus grandes victimes encore. Ils recrutent librement et font parler d’eux. Leurs procédés ne se cachent donc pas sous le Manteau de la Tradition Hermétique Authentique mais ils affirment que leurs théories « inversées » sont, en réalité, la Tradition… Les effets sur leurs membres sont les mêmes que ceux qui sont décrits dans la catégorie suivante.

 

2 – En se couvrant du Manteau de la Tradition Hermétique

 

Ces sous-groupes cachent ce qu’ils sont en réalité. Ils adoptent le discours de la Tradition Hermétique – donc un caractère essentiellement « blanc » - et rien, si ce n’est une observation aiguë, sur les plans occultes, de leur action véritable, ne peut laisser supposer cette appartenance sombre. Ce paravent « blanc » est « l’appât » devant nécessairement attirer ceux qui s’intéressent aux Sciences Occultes. L’ensemble de leurs dirigeants peuvent ne pas être conscients que leur groupe n’est qu’un maillon de destruction, inspiré par le Groupe Noir, mais un parmi eux l’est nécessairement pour avoir introduit, au sein de pratiques authentiques (récupérées), des éléments qui brancheront les membres sur « le Noyau Noir ». Enfin, ils font parler d’eux et recrutent à portes grandes ouvertes.

 

 

a) Leurs procédés :

 

- Concrets : ils ne facilitent généralement pas « le départ » de leurs membres. Diverses difficultés sont créées, en effet, envers ceux qui veulent les quitter : refus, lenteur de la réponse à une lettre de démission, etc…

 

 

- Occultes : si leurs membres souhaitent quitter ce sous-groupe, des pressions occultes sont exercées : (troubles psychiques importants, présences menaçantes la nuit, etc…). Ils arrivent à leur fin destructrice (le branchement sur le Groupe Noir) par l’ingérence, au sein d’enseignements issus de la Tradition Initiatique Authentique (le paravent de ce groupe) de « mots de pouvoir », parfois d’une « gestuelle précise », qu’il est demandé au membre de dire et de faire, tel jour et à telle heure, en lui expliquant que ce procédé aura tel effet bénéfique quant à sa Quête. Or, ce « mot » et ce « geste » constituent la « clé du réservoir » de la Force et alimentent le Groupe Noir. L’adhésion, sincère mais inconscient de tout ce processus, croyant conforter ses efforts spirituels, fait ce qui lui est demandé et alors, lentement, il imprègne son être psychique et mental de la « fréquence vibratoire pernicieuse ».

 

« En pénétrant dans mon Royaume, je vais vous faire connaître l’ultime expérience. L’ultime frontière où tous les désirs, les plaisirs, les déceptions et les espoirs se confondent »

 

 

b) Les effets de ces procédés : Cette fréquence vibratoire destructrice provoque, à terme, un état de délabrement global : déstabilisation totale ; tendance au suicide, hargne et violence accrue, dilution des capacités de réflexion, laxisme croissant à l’égard de tout, teinté de dépression profonde, présences invisibles nocturnes plus ou moins ressenties et plus ou moins effrayantes qui tenteront d’ailleurs de se faire passer pour une « projection du Guru » - du Maître- etc…

 

c) Subterfuges utilisés pour expliquer ce délabrement : les dirigeants de ces sous-groupes ne manquent de qualifier cette destruction lente mains certaine, opérée dans la structure de leurs adhérents, « d’épreuves nécessaires sur le Sentier », usurpant ainsi cette réalité si durement vécue sur le Véritable Sentier de Lumière… Ils vont même jusqu’à retourner leur argument spécieux à l’encontre d’Ordres Initiatiques Authentiques et de la Pratiques Théurgiques (dans lesquelles sont aussi affrontées des épreuves voulues par la Loi Divine) en arguant que ce vécu-là révèle « le caractère noir » de cet Ordre et de la Théurgie, en oubliant surtout de dire que jamais la Pratique Théurgique et l’Enseignement Véritable, dispensé par un Ordre de Lumière, ne conduisent ses membres à cet état d’anéantissement ! Au contraire : la Force et l’Inspiration Divines sont données lors de ces épreuves, qui ne durent qu’un temps, plus ou moins long, le candidat en sortant avec une Conscience plus vaste, une lucidité et une force de caractère accrues.

 

d) Effets ressentis par ceux qui pratiquent la Théurgie ou qui appartiennent aussi à un Mouvement Philosophique Authentique ou à un Ordre de Lumière : différentes suggestions occultes leur sont données la nuit, et ayant pour origine le Groupe Noir initial, sous forme de rêves, cauchemars, visions persistant à yeux ouverts, ou présences ressenties dans la chambre, tendant à leur faire cesser la Théurgie et à résilier leur affiliation à cet Ordre Initiatique de Lumière. Souvent, l’Image Sainte d’un Adepte – quel que soit celui-ci – dressée sur un Autel individuel ou accrochée à un mur de l’appartement, est irradiée d’une vibration émise par les Forces de l’Ombre, pour que ces membres croient qu’en réalité ce sont les Adeptes qui font « œuvre noire »… Ce mélange d’affiliations perturbe fortement les chercheurs et ceux-ci pensent qu’ils affrontent leurs propres impuretés (comme cela se fait sur le Sentier de Lumière) alors qu’ils ne font que subir l’influx méphitique du Groupe Noir agissant par le canal du sous-groupe auquel ils appartiennent. Le discernement, à ce stade, devient très ardu.

 

 

« Je suis l’Esprit qui falsifie les Saintes Ecritures et qui détourne le croyant de sa foi. Je suis l’Esprit cartésien qui raisonne et qui nie tout même l’Amour ».

 

« Tu brûleras en Enfer pour tous ces sacrilèges ! Brûlez, Oh, quel manque d’imagination… »

 

 

Les groupes qui finissent par passer sous la coupe du Groupe Noir

 

Dans cette dernière catégorie, d’une moindre malignité, mais qui peut aller croissant jusqu’à devenir réellement dangereuse, s’inscrivent les groupes qui, à l’origine, ne sont pas issus de l’influence du Groupe Noir initial. Ils sont l’œuvre d’une ou plusieurs personnes de bonne volonté, souhaitant sincèrement dispenser l’Enseignement Authentique de la Tradition. Ces fondateurs peuvent avoir reçu une formation dans un Ordre Authentique ou non, quoi qu’il en soit leur démarche est sincère.

 

Mais, à un moment donné, parce que certains membres portent en eux des failles psychiques et mentales facilitant cette intromission, et aussi parce que, en tant que groupe dispensant la Lumière, l’Ombre va de toute façon tenter d’agir… arrive, au sein de ce groupe, le canal des Forces émanant du Groupe Noir Initial. Ce canal, un être humain, est peut-être conscient de sa « mission » destructrice ou, - et c’est généralement le cas – ne l’est pas ; sa nature peu claire le rend tel et permet à l’Ombre de travailler par son intermédiaire ; il en est la victime parce que victime d’abord de ses propres failles…

 

Seule une observation occulte intense pourra détecter à partir de quand cette ingérence noire s’est opérée et comment elle évolue : soit elle est rejetée par la clarté du groupe (le canal quitte le groupe), soit elle s’instaure définitivement. Dans ce cas, l’organisation, initialement bonne, devient, dans la réalité des forces impliquées, un sous-groupe du Groupe Noir.

 

Ce qu’il faut savoir c’est que tous ces groupes noirs planétaires sont connus, surveillés de près et avec discrétion par les membres de la Grande Loge Blanche – Shambhala. Même s’il est vrai qu’on considère Shambhala comme un mythe hindo-bouddhiste parce qu’il y a certaines choses qui ne peuvent pas être totalement comprises et appréhendées même à notre époque moderne. Shambhala est le lieu subtil ou la Volonté Divine est connue. La Force et l’énergie divine y sont colossales, ce sont elles qui nourrissent la vie et la conscience sur la Terre ! Pour les membres de Shambhala toutes les formes de vie ont leurs importances et leurs utilités, leurs amours et leurs compassions irradient la vie planétaire. Ils sont les sentinelles invisibles et silencieuses qui protègent la vie sur la Terre. Quand à leurs interventions pour stopper ou mettre fin aux forces du mal, il y a plusieurs critères qui rentrent en jeu comme le libre-arbitre humain, les karmas de groupes (nations, ethnies/races) les cycles de civilisations planétaires, les débuts et les fins de cycles astrologiques et cosmiques, etc... Un peu comme des chirurgiens, ils incisent la tumeur dans l’organisme malade au bon moment ni avant ni après. Par exemple, avec une intervention « musclée » prévue à la fin du Kali Yuga par Kalki l’invincible avatar divin et envoyé de Shambhala pour stopper net et de manière radicale les Forces noires exerçant encore sur la Terre.

 

 

 

 

 

 

 

Cette chair tant adulée, tant vénérée, tant magnifiée ! Cette chair mortelle vouée à la décrépitude, à la putréfaction et à la mort. Oh Créature de rêve contemple ton devenir ! L’anéantissement, le pourrissement, la putréfaction et la mort ! Oh jolie corps de rêve ta destination est le tombeau pour servir de nourriture à la vermine, aux vers de terre et aux rats. Pauvre chair mortelle. La mort devenant le salaire du péché !

 

 

 

 

 

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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 00:45

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 3 : Le Groupe Noir planétaire ses buts et ses procédés pour corrompre

 

III – L’organisation « noire » de notre Planète

 

« Heureux qui a traversé les Mystères ; il connaît la source et la fin de la vie ». Pindare.

 

« Vous n’avez aucunes idées de l’Adversaire à affronter. Qu’est-ce qui vous effraie le plus ? Peu importe ce que c’est… C’est au-delà de tout ce que votre raison étriquée est capable d’imaginer. Moi, j’y suis parvenu, grâce à mes rêves ! » John Merchant, Hellraiser IV, Bloodline.

 

Poser ces questions revient également à poser celles qui suivent : Est-ce sur un Etre ou des Etres de nature bénéfique, œuvrant avec le Plan Divin de Vie et d’Evolution de la Conscience qu’est « branché » ce groupe ? Où sont-ce des êtres travaillant consciemment avec le côté sombre de la Nature ?

 

Une « hiérarchie » s’établit, en fait, dans l’Organisation « noire » de notre Planète : le Groupe Noir initial et les sous-groupes qui en dépendent.

 

1 – Le Groupe Noir Planétaire

 

« Nous vivons au XVIIIème siècle, Philippe Le Marchand, c’est fini le Moyen-âge, la raison gouverne le monde. On a remis Dieu à sa place (rangé aux oubliettes de l’Histoire et au rang des mythes). Si le Paradis n’existe pas, je ne vois pas comment l’Enfer existerait. » Hellraiser IV, Bloodline.

 

Ses Buts

 

La destruction de la Conscience humaine

 

Si la Loi Cosmique est l’Evolution de la Conscience, il est logique (et la triste expérience le prouve, hélas !) que ces êtres œuvrent pour sa destruction. Il serait trop long, et ce n’est pas le propos ici, d’expliquer pourquoi et comment ils en sont arrivés là, mais le fait est ; il faut donc le savoir. Il faut comprendre également qu’ils utilisent des hiérarchies d’êtres n’appartenant pas au plan humain, souvent désincarnés, pour effectuer leur horrible besogne de déstabilisation, de vampirisme et d’anéantissement final de la Conscience.

 

Le vampirisme de l’énergie humaine par circuit horizontal

 

Les membres de ce Groupe sont totalement coupés de la Source Energétique de l’Univers (Circuit de transmission verticale) et pour leur « survie », ils ont dû instaurer « un circuit de transmission horizontale » de l’Energie de Vie – le seul auquel ils ont accès – en allant « voler » celle-ci aux êtres humains (qui, eux, même à un degré d’évolution très bas, proche de l’animal, sont ouverts au Circuit Vertical). C’est là le vampirisme, au sens propre du terme.

 

 

En effet, « survie » signifie pour eux retarder leur annihilation, c’est-à-dire la destruction totale de leur être, car la Loi Divine a programmé pour chaque être, pour chacun de nous, l’acquisition de la Conscience et donc la Conquête de l’Eternité… Allant à l’encontre de cette Loi, ceux qui font partie de ce Groupe Noir, depuis des temps très reculés, savent que l’annihilation, à terme, est la seule issue à la voie qu’ils ont empruntée. Ce qu’ils ont souhaité pour autrui s’applique donc, à long et sûr terme, à eux-mêmes.

 

 

 

Ses procédés

 

Ce Groupe Noir de la Planète œuvre depuis des milliers d’années en détournant à son profit la Force de Destruction. C’est le « noyau sombre », le plus terrible qui n’ait jamais été et qui soit encore pour peu de temps. Il est responsable de la souffrance, c’est-à-dire des conditions horribles dans lesquelles se poursuit sur Terre l’Evolution humaine.

 

Vue synthétique de ses procédés

 

Ceux qui le constituent sont en très petit nombre et la plupart du temps désincarnés mais leur puissance réside dans le fait qu’ils maîtrisent parfaitement la manipulation des plans subtils dans lesquels les êtres humains vivent sans en avoir conscience. En termes techniques, ces êtres noirs manipulent nos vies en agissant sur les quatre derniers sous-plans (en comptant à partir du plus dense, « en bas ») du :

 

-Plan éthérico-physique (en activant les « feux » des désirs de violence et de sexualité débridée).

 

-Plan astral ou émotionnel (en activant le sadisme, la peur, la haine…).

 

-Plan mental, champ des idées concrètes (en inspirant des théories fondamentales erronées sur l’Univers et les Lois Divines et sur l’évolution humaine : athéisme, racisme, élitisme tortionnaire, culte de « l’inversion » affirmant que « seule existe la densité et ses rites : les sacrifices sanglants… ».

 

 

Action détaillée de ce Groupe

 

Voici comment ce Groupe Noir a opéré et tente d’opérer encore ; nous employons le temps « présent » mais ce processus se répète depuis des milliers d’années :

 

a) Il stimule les instincts humains les plus bas et en active ensuite le désir d’assouvissement (parmi ces instincts, comptons la violence et le goût du sang) en agissant occultement sur les sous-plans qui viennent d’être indiqués.

 

b) Il prolonge continuellement les conditions planétaires de souffrances (guerres, tortures, etc…) en jouant sur la violence humaine et l’attrait du sang ainsi activés.

 

c) Il utilise la souffrance humaine (douleur, pauvreté, manque d’amour, maladies, etc…), qui est la conséquence aussi bien de l’action de la « Loi du Karma » sur les hommes que du cycle infernal d’horreurs que lui-même inspire (lequel va déclencher ensuite Karma…) en insufflant aux êtres humains des sentiments de révolte et d’injustice à l’égard de la Loi Une. Cette Loi du Karma freine, en effet, l’assouvissement des appétits humains, pour que les êtres transcendent leur nature animale et elle châtie les actes de violence.

 

d) Il récupère le Message initialement libérateur de quelque Adepte venu en ce monde, Message ultérieurement érigé en Religion, pour le souiller très rapidement en y immisçant des idées, des mœurs et des pratiques, tendant toutes à enchaîner à nouveau les êtres humains à leur ignorance et donc à leur servitude.

 

e) Ces conditions étant créées par lui, il propose aux hommes la solution « miracle » à ces malheurs : comment être heureux ici-bas, dans un monde de terreur et de pénibilité, hors de portée « d’un Dieu inexistant » en d’autres termes, « comment arracher à la Nature » ce que la Loi Cosmique leur refuse provisoirement ; c’est là l’origine de tous les rites et cérémonies tendant à évoquer la Force de Destruction ; c’est à ce point que se créent des Groupes humains, « sous-groupes » par rapport au Groupe Noir initial, qui vont tenter de conjurer le malheur ambiant en suivant les instructions ainsi inspirées.

 

 

f) Enfin, pour calmer les interrogations éventuelles et craintives de certains hommes, en qui la Conscience étouffée murmure encore… il modèle le mental humain en inspirant des Théories fallacieuses sur l’Univers, reniant la notion même de Lois et de Karma, de Bien et d’Eternité possible hors de ce monde de matière dense.

 

g) Une fois ces sous-groupes instaurés, le Groupe Noir a à sa disposition plusieurs « Egrégores »…

 

h) Ceux-ci, étant le produit de l’adhésion d’hommes malheureux, d’ignorants mais aussi de pervers, chez qui, toutefois, le Circuit Vertical fonctionne encore, vont fournir au Groupe Noir Initial, extraite de façon horizontale (par vampirisme, donc), l’Energie, Source de Vie dont il s’est coupé.

 

2 - Les sous-Groupes Noirs

 

« Nous vivons au XXIème siècle, chers amis, c’est fini le Moyen-âge, la science et la raison gouvernent le monde. On a remis Dieu à sa place (au rang des croyances, des mythes et des légendes). Si la Grande Loge Blanche n’existe pas, je ne vois pas comment la Loge Noire existerait. »

 

Ils dépendent, en conséquence, de ce Groupe Noir, mais sans avoir nécessairement conscience de cette soumission, de cette transmission de courant désastreuse. Leurs membres accomplissent ce que le Groupe attend d’eux : la transmission de l’énergie humaine, que ce Groupe extrait horizontalement, et la propagation de pratiques immondes ainsi que de Théories fallacieuses sur l’Univers, diffusion qui fait perdurer ce cycle maudit ; en échange, ils obtiennent « facilement », en se soustrayant provisoirement à ce que leur Karma individuel avait programmé – par l’entremise des Forces négatives, pouvoir et assouvissement de toutes leurs passions.

 

Ces « sous-groupes » se divisent en plusieurs catégories, allant de la malignité la plus avérée à un caractère néfaste difficilement perceptible.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La destruction de la vie et de la conscience à travers le crime, la torture, le sadisme, la cruauté, la guerre, la souffrance et la mort… Conditions voulues et perpétuées par la Fraternité Occulte ou la Loge Noire planétaire depuis l’aube des temps ! La destruction purement et simplement de la race humaine au travers de rituels de magie noire. L'anéantissement et la mort comme unique destin pour l'espèce humaine. Des rituels sacrificiels pour réaliser l’œuvre au noir de vampirisme énergétique au profit des démons. Mais après tout cela ne peut pas être possible ? Ce n’est pas vrai ? Cela ne peut exister…

 

 

 

 

 

 

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14 juillet 2021 3 14 /07 /juillet /2021 00:09

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 2 : L’initiation et la notion d’égrégore

 

II- La notion d’Egrégore

 

« Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais triomphe du mal par le bien ». Nouveau Testament, Romains, XII, 21.

 

« C’est dans le cœur de l’homme que l’union doit se réaliser ». Louis Claude de Saint-Martin.

 

1 – Formation de tout Egrégore

 

Un groupe humain s’élabore à partir de l’énergie de ceux qui le composent : énergie mentale, psychique et parfois physique (travaux, permanences, conférences, effectués avec ou sans rémunération, etc…). Ainsi se crée-t-il et de même il s’en nourrit. C’est une Loi.

 

La qualité vibratoire, en conséquence, de l’énergie cumulée de ce groupe dépend de la qualité de chaque individu : son degré d’évolution, ses idéaux, la nature de ses pensées et de ses émotions. Quel que soit ce groupe (politique, à but philosophique ou humanitaire, basé sur des motifs d’ordre professionnel, etc…), il existe par le simple fait que des hommes ayant des points communs l’ont créé. L’énergie ainsi cumulée par un groupe est appelée « Egrégore ».

 

Celui qui appartient à un groupe (et il en est toujours ainsi, considérez, par exemple, la famille : elle constitue un groupe ayant une fréquence vibratoire donnée ; celle-ci procure soit une sensation de malaise soit de bien être…) fait donc partie d’un certain Egrégore ; il alimente ce dernier sans s’en rendre compte, à l’évidence, mais il en tire soit un profit quelconque soit des nuisances ou bien les deux à la fois.

 

Du fait de cette appartenance à un groupe, un individu peut voir sa vie prendre un cours qu’elle n’aurait pas emprunté sans cette adhésion : soudain des ennuis viennent perturber le quotidien, ou alors, des malheurs frappent régulièrement, ou, au contraire, des bienfaits abondent, etc… Tout dépend donc de la qualité vibratoire de ce groupe.

 

2 – L’Egrégore d’un Mouvement Philosophique

 

Un groupe « simplement humain » (un syndicat, une association, une famille, etc…) ne tire, ainsi qu’il vient d’être précisé, son énergie que de ses membres. Toutefois, lorsqu’un groupe se fonde sur des buts essentiellement liés à la Connaissance Esotérique, que ce soit la Méditation, diverses Pratiques Yoguiques, ou bien la Magie, etc… s’ajoute alors l’alimentation naturelle de ce groupe (l’énergie des membres) une énergie supplémentaire, de nature particulière, agissant sur le psychisme et toutes les facultés de ses membres. On dit que ce groupe est « branché ».

 

Mais sur quoi est-il branché ? Qui est derrière ce groupe ? Là réside le danger des groupes s’adonnant à l’Occultisme.

 

Que nous dit la Tradition ésotérique au sujet des démons et de la démonologie.

 

Demon Est Deus Inversus : (latin) ce qui veut dire que le « démon est dieu à l’envers » dans son aspect sombre. Axiome cabalistique « le diable est dieu sans dessus dessous », ce qui veut dire qu’il n’y a ni bien ni mal, mais que les forces qui créent l’un créent l’autre selon la nature des matériaux à leur disposition. On pourrait pousser le raisonnement voire la provocation plus loin... En disant que le Diable n’existe pas mais les démons existent (dieux sous leurs aspects sombres et négatifs)... Que Dieu n’existe pas mais les dieux existent (anges et archanges sous leurs aspects lumineux et positifs)... Mais qu’est-ce que Dieu en fin de compte ? Sans doute pas ce que l’on imagine... Il existe et n’existe pas à la fois... Il n’existe pas de Diable personnel comme de Dieu personnel ou personnifié comme il n’existe pas plus d’enfer éternel que de paradis éternel. Il est l’Ain-Soph, le Noumène, la Causalité Primordiale non engendrée, la Cause qui n’a pas de cause antérieure, contenant le Vide, le Néant et l’Absolu... Autrement dit, Tout et Rien ! Si on suit ce raisonnement, on arrive à la conclusion que les religions monothéistes sont un polythéisme déguisé en la croyance en un Dieu unique ! C’est-à-dire que le Dieu des religions abrahamiques n’est qu’un dieu parmi d’autres dieux tout simplement... Tout au moins le Chef des Archanges mais rien de plus...

 

 

C’est le Démiurge des Gnostiques, Le Grand Architecte de L’Univers des Francs-maçons, l’Eon perturbateur issu du Plérôme. Les fondateurs et pères des églises et religions monothéistes nous auraient-ils trompés et mis le « cerveau à l’envers » ? Ainsi, quand une âme monte au Ciel après le terme de sa vie terrestre, il est inutile de dire aux Anges « conduisez-moi à Dieu, je veux voir « le Patron »... Ils vont vous rire au nez ! Parce qu’il n’y a aucune personne ou entité qui s’appelle Dieu dans l’Au-delà ! Si, on déplore qu’il n’y a pas de justice terrestre... Il n’y a également aucun jugement, aucune justice Divine rendue par un Dieu personnel, jaloux, vengeur, arbitraire et capricieux... Ce n’est qu’une illusion que de le croire... Une illusion bien tenace encore aujourd’hui...

 

 

« Comme vous le savez, les apparences sont parfois trompeuses. Ce qui me ramène à présent à la raison pour laquelle nous sommes ici. Nous ne sommes pas ici parce que nous sommes libres, nous sommes ici parce que nous ne le sommes pas. Aucune chance d’échapper à la raison ou de nier que nous avons un but. Parce que nous savons tout deux qu’en absence de but, aucun de nous n’existerait. C’est un même but qui nous a créé. Un même but qui nous connecte. Un même but qui nous pousse, qui nous guide, qui nous anime. Un même but qui nous définit. Un même but qui nous rapproche. Nous sommes ici par votre faute Monsieur Anderson. Nous sommes venus pour vous prendre ce que vous avez tenté de nous enlever… Notre but. » (Matrix Reloaded, Agent Smith).

 

 

« Pourquoi tout ça Monsieur Anderson. Pourquoi vous battre. Pourquoi lutter ! »

 

 

Les rituels, sacrifices et holocaustes dans l’Antiquité

Le Psaume 51 est également appelé Miserere (prends pitié). Il aurait été écrit par le roi David (Roi d’Israël au Xe siècle avant J.-C.) qui demandait pardon auprès de Dieu après qu’il eut séduit Bethsabée, la femme d’un de ses officiers, Urie le Hittite, en profitant d’une de ses absences. Bethsabée par la suite tomba enceinte, et David fit revenir Urie afin qu’il eût des rapports avec sa femme, mais celui-ci préféra ne pas rentrer dormir chez lui. David le renvoya alors sur le champ de bataille, avec un message destiné à Joab, demandant que celui-ci s’arrangeât pour qu’Urie le Hittite fût frappé pendant la bataille et mourût, ce qui arriva. Nathan vint ensuite reprochez au roi David sa faute, que celui-ci reconnut.

Psaume 51 : « O Dieu, Dieu de mon salut ! Délivre-moi du sang versé, et ma langue célébrera ta miséricorde. Seigneur ! Ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange ? Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert. Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit. Répands par ta grâce tes bienfaits sur Sion, Bâtis les murs de Jérusalem ! Alors, tu agréeras des sacrifices de justice, des holocaustes et des victimes toutes entières, alors on offrira des taureaux sur ton autel. »

Dans le monde ancien, la pratique des sacrifices est de même nature, avec des variantes, et a le même sens. On pratique partout des holocaustes solennels. Si, en Grèce, l’holocauste est un sacrifice de prix qui implique la communauté entière, ce n’est pas pour autant nécessairement un sacrifice animal : c’est la communion sacrificielle qui est importante. Chez les Juifs, l’holocauste implique le sacrifice d’un animal. Le korban ‘olah est l’une des premières offrandes décrites dans le Pentateuque.

Pour les Grecs anciens, les dieux, qui vivent dans les nuées, se nourrissent d’odeurs délectables. On les satisfait en leur envoyant des fumées plaisantes. Ces odeurs agréables peuvent être celles de la chair rôtie mais aussi la fumée de matières végétales que l’on brûle.

Le sacrifice quotidien des Grecs est de brûler des herbes odorantes pour se concilier les divinités par des odeurs plaisantes. De façon plus solennelle et communautaire, il consiste, lorsqu’ils en ont les moyens, à rôtir une pièce de viande ; on invoque les dieux pendant que la chair cuit et que les exhalaisons montent vers le ciel ; puis la communauté se partage la viande au cours d’un festin sacré. Dans d’autres circonstances, par exemples les funérailles, on consume des matières odorantes comme l’encens, la myrrhe, l’aloès, le benjoin ; cette fumée agréable escorte l’âme du défunt montant vers le ciel afin de lui ménager un accueil favorable des dieux.

Hommage à Paul Veyne

Paul Veyne (1930-2022) était un historien et un universitaire français. Professeur honoraire au Collège de France, il était un spécialiste de la Rome et de la Grèce antique, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, membre de l’Ecole française de Rome. Paul Veyne nous parle ici du Christianisme avec une allusion sur les dieux de la Grèce antique. Il était également un historien d’art érudit. Paul Veyne était un personnage haut en couleur, truculent, avec une forte personnalité, connu parfois pour ses excès, ses enthousiasmes, ses coups de gueule et ses critiques acerbes, mais en même temps, il était un personnage attachant, plein de vie, et habité par le savoir et la connaissance.

 

 

L’holocauste est un sacrifice extraordinaire. L’offrande est entièrement passée par le feu, par opposition au thyesthai, offrande commensale au cours de laquelle la chair du sacrifice est consommée avec le dieu, le héros ou un autre fidèle. L’offrande est de prix : c’est un animal ou des animaux qu’il a fallu élever, auxquels on est parfois attaché ; la victime est entièrement brûlée ; toute l’offrande est consommée et consumée en fumée odorante pour les dieux. Le plus souvent, on pratiquait un holocauste annuel. Ce pouvait être des volailles, un mouton ou une chèvre dans les petits villages, à Athènes, à la haute époque, on sacrifiait jusqu’à cent bœufs.

L’holocauste a le plus souvent pour fonction d’apaiser les divinités infernales, les esprits des défunts et les divinités malignes comme Hécate. Contrairement aux sacrifices offerts aux dieux olympiens, les holocaustes sont réalisés de nuit, sans vin avec des bêtes noires, offertes tête en bas sur un autel peu élevé. L’un des premiers holocaustes attestés est celui de porcs offerts par Xénophon à Zeus Meilichios.

Dans le Talmud, dans les traités de l’ordre Qodachim, les premiers chapitres du Lévitique n’en indiquent que les rites les plus significatifs. Le rituel se déroule sur un espace public, ouvert, sur le parvis du Temple. Le sacrifiant commence par présenter son offrande. Puis, dans le cas d’un animal, il lui impose la main, et le met à mort en l’égorgeant. Ce sont ensuite les prêtres qui prennent le relais. Ayant recueilli tout le sang de la victime, ils l’aspergent contre l’autel, puis font brûler sur l’autel la part destinée à Dieu, à savoir la totalité de la victime, dans le cas d’un holocauste, la graisse, dans le cas d’un sacrifice de communion, une poignée de farine mêlée à l’huile ou un morceau de pain, dans le cas d’une offrande végétale. Cette combustion marque le point culminant de tout sacrifice, qu’il soit animal ou végétal, et est, d’ailleurs, le rite sacrificiel le plus souvent mentionné dans la Bible. Elle indique la finalité du sacrifice, qui est d’établir un trait d’union avec Dieu.

Jeshua Ben Joseph (Jésus le Christ), ainsi que les Esséniens, était opposé à ces pratiques rituelles de sacrifices et d’holocaustes qui étaient célébrés, non pas à Dieu le Père Eternel, mais en l’honneur de l’Archange Premier ou Archonte Yaldabaôth, le démiurge créateur de l’Univers physique fait de matière, de chair et de sang. L’Architecte de l’Univers, l’Archonte Premier ou l’Eon perturbateur issu du Plérôme est le Dieu de la Lumière et des Ténèbres, de la dualité du bien et du mal, créateur de la Matrice sur une fréquence vibratoire spatio-temporelle bien spécifique. Le Père Eternel de Jeshua Ben Joseph (Jésus le Christ) est identifié par celui-ci par l’Aïn-Soph (Kabbale Juive), l’Esprit Suprême, l’Infini Absolu, indifférencié et incréé, la réalité ultime ou Parabrahman (Hindouisme).

 

 

Demonologia : Traités ou discours sur les démons, ou les dieux sous leur aspect sombre et négatif.

 

Démons : Selon la Cabale, les démons habitent le monde d’Assiah, le monde de la matière et celui des « coques » des morts. Ce sont les Klippoth. Il y a sept enfers, et les démons qui les habitent sont les vices personnifiés. Leur prince est Samaël, sa compagne est Isheth Zenunim, la prostituée – unis dans un aspect, on les nomme « La Bête ».

 

Daemon : (grec) Dans les œuvres originales hermétiques, et dans les classiques de l’antiquité, ce mot avait un sens identique à « dieu », « ange » ou « génie ». Le Daemon de Socrate est la partie incorruptible de l’homme, ou plutôt le véritable homme intérieur que nous appelons Nous ou l’Ego rationnel divin. De toute façon, le Daemon (ou Daimon) du grand Sage n’était sûrement pas le démon de l’enfer chrétien ou de la théologie chrétienne orthodoxe. Ce nom était donné par les peuples antiques, et spécialement par les philosophes de l’Ecole d’Alexandrie, à toutes sortes d’esprits bons ou mauvais, humains ou autres. Cette appellation est souvent synonyme de dieux ou d’anges. Mais certains philosophes ont cherché, avec de bonnes raisons, à établir une juste distinction entre leurs nombreuses classes.

 

« Je suis l’esprit qui toujours nie » nous assène, avec aplomb, le démon dans l’œuvre de Goethe « Faust ». Il est le Chef des démons, le Hiérophante des Ténèbres, l’Initiateur obscur du monde de la matière… « Je suis Celui qui rejette Dieu et la Vie ! » - « Je suis Celui qui maudit le Ciel et l’Enfer ! ». « Je suis Celui qui insuffle le Doute et la Peur ». « Je suis Celui qui n’aime pas ». « Je suis Celui qui insulte le Seigneur et les Anges ! ». « Je suis Celui qui raisonne et rejette l’impossible » (Je ne crois pas en Dieu et en l’Au-delà, et je maudis le Ciel !). Telles sont les propos et la devise du démon !

 

« En prenant corps en ce monde, nous pénétrons dans son Royaume. Il est là, tapi dans l’ombre, caché dans les replis obscurs de la chair et de la conscience qui raisonne ! Il est la noirceur absolue, la perversité, la dépravation, la haine, la folie, la négation, la peur, le doute, le non-amour, la raison qui exclue et rejette l’âme, l’esprit et le divin ! Il est le Néant qui nous précède et qui attend l’âme à son dernier souffle… Quand les fonctions vitales du corps cessent et que le corps va rendre l’âme… L’individu et sa raison vacillent, prend peur de ce qu’il l’attend… Il est la douloureuse expérience de la chair et de la réalité physique à la naissance, et le gouffre du vide à l’instant du trépas… Il est l’ultime frontière entre la raison et la folie, le paradis et l’enfer, entre la survivance et le néant… Il est l’ultime solitude de l’être à l’instant même de sa propre disparition… Il se glisse dans l’interstice du réel entre la matière et l’esprit, entre la vie et la mort, entre l’absolu et le vide… Il est le gouffre qui attend l’être dans les retranchements de sa propre négation, de ses incroyances et de ses impossibilités au moment de la mort… Il est la raison qui rejette tout jusqu’à se renier… Je suis le Démon, je suis l’Adversaire, je suis la Mort ! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Je suis le Seigneur des armées de l’Ancien Testament (Bible). Je suis Yahvé, Adonaï, Jéhovah, YHWH, El Shaddaï. Le Dieu de la Lumière et des Ténèbres, de la foudre et des éclairs. Je suis Jéhovah Tétragrammaton. Je suis le Seigneur, le Créateur de l’Univers et de la Matrice ! Je suis la Vie et la Mort ! Je suis l’Existence et la Non-existence ! Grâce à moi qui suis le Seigneur, vous existez comme individu, vous évoluez au travers de multiples personnalités, désormais prisonniers de la Matrice qui est mon propre Univers, ma Création et ma Demeure ! Votre existence n’est qu’une illusion car telle est ma volonté et mon pouvoir. Je suis Celui qui Est ! »

 

 

 

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13 juillet 2021 2 13 /07 /juillet /2021 23:46

La Fraternité du Royaume des Ombres

 

La Loge Noire Planétaire

 

 

Partie 1 : L’organisation occulte de notre planète

 

« Un jour tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion ». Voltaire

 

« Si tu crains beaucoup la souffrance, si elle n’est pour toi nullement agréable, ne fais le mal ni ouvertement, ni en secret ». Udânavarga, IX, 3.

 

« Même si un homme a commis le mal mille fois, ne le laisse point le faire encore ». Udânavarga, XXVIII, 21.

 

« Antisthène disait que la science la plus difficile était de désapprendre le mal ». Fenelon.

 

« Le mal que font les hommes vit après eux ; le bien est souvent enseveli avec leurs cendres. » Shakespeare.

 

La Loge Noire ou Groupe Noir planétaire est l’organisation occulte et tentaculaire qui tisse sa toile depuis l’origine des temps sur le monde et l’évolution humaine, parasitant le développement de la vie et de la conscience. C’est le côté obscur de la Force car là où il y a la Lumière… L’Ombre tente de se glisser à l’intérieur et de s’en nourrir, de la parasiter, de la vampiriser, pour continuer à exister et à remplir son dessein funeste et méphitique tout en étant, en même temps, un test et une épreuve pour l’âme en évolution. Ainsi, cette Loge Noire planétaire est la face opposée de la Grande Loge Blanche ou Shambhala, elle s’oppose constamment au courant d’Energie et d’Amour venant du Plan Divin qui irrigue la Terre et l’Univers.

 

La devise du démon est en tout point comparable à celle de Faust dans la célèbre pièce de théâtre de Goethe :

 

« Je suis l’esprit qui toujours nie ; et c’est avec justice : car tout ce qui existe mérite d’être détruit, il serait donc mieux que rien n’existât ». Johann Wolfgang von Goethe, Faust (1808-1832).

 

A tous ceux qui cherchent la Lumière…

 

 

Conseils et mise en garde

 

 

« Je suis persuadé qu’un jour viendra où le physiologiste, le poète et le philosophe parleront la même langue et s’entendront tous ». Claude Bernard.

 

A tous ceux qui cherchent la Lumière ce dossier est destiné ainsi que l’ont été toutes les formes que la Connaissance a empruntées depuis des millénaires pour être livrée aux hommes.

 

Que ce fût dans le secret des Temples, dans les manuscrits patiemment et courageusement transcrits de siècle en siècle, le Savoir ne tendait et ne tend qu’à un seul but : la Libération de l’être humain de sa condition tout simplement humaine.

 

Cette Libération était symbolisée par « la Lumière » dont la nature est d’éclairer dans l’obscurité et de dissoudre les ténèbres.

 

Plus qu’un symbole, cependant, la Lumière, en tant que pouvoir, est une réalité et, contrairement à toutes les apparences, les ténèbres n’existent pas en eux-mêmes ; ils ne sont que l’état généré par l’absence de la Lumière.

 

Si la Lumière est donc une réalité bien appréhendée dans notre monde matériel (la lampe éclaire la pièce sombre, le soleil illumine les routes et les champs, etc…), elle l’est aussi sur les plans plus subtils : plan psychique, mental et spirituel. Sur ces plans, la Lumière, c’est-à-dire ce pouvoir qui absorbe les ténèbres, ne résulte pas du frottement d’une allumette. Elle est le produit de la Conscience.

 

Aussi, lorsque l’on parle de « la Quête de la Lumière », exprime-t-on la recherche d’une plus grande Conscience que celle que l’on possède déjà et qui a seule le pouvoir de libérer chacun de nous de sa prison « humaine ».

 

C’est pourquoi, à l’attention de tous ceux qui cherchent la Lumière, la Fraternité Invisible de Lumière qui gouverne notre Planète a consenti à divulguer depuis plus d’un siècle, ce qu’Elle gardait sous le boisseau. Les nouvelles conditions d’existence qui doivent prochainement s’établir sur Terre ont fondé en partie cette décision de révélation afin que l’Humanité se prépare et ait en mains les moyens d’accélérer son évolution.

 

I – L’initiation

 

« La seule initiation que je prêche et que je cherche de toute l’ardeur de mon âme, est celle par où nous pouvons entrer dans le cœur de Dieu et faire entrer le cœur de Dieu en nous, pour y faire un mariage indissoluble ». Louis Claude de Saint-Martin.

 

 

Il convient de définir très brièvement l’initiation – au sens véritable de ce terme et non selon une appréhension symbolique – et de comprendre que si elle ne se produit que par l’action d’un groupe, celui-ci n’est pas nécessairement manifesté au plan humain, concret et dense ainsi que le sont les Organisations diverses : Ordres Initiatiques Traditionnels en Occident, Sectes Orientales (sans aucune connotation péjorative).

 

L’initiation est l’apport d’un certain type d’énergie à un individu permettant à ce dernier d’accéder au Plan particulier constitué par cette énergie et d’utiliser celle-ci à des fins précises, déterminées par la nature même de ce Plan.

 

En d’autres termes, l’Initiation octroie un droit de passage, elle est un passeport sans lequel il est impossible de pénétrer un Plan donné. De façon plus explicite, l’Initiation branche littéralement (et ce n’est pas une simple image !) celui qui en bénéficie sur un courant nouveau et l’Initié peut alors user de cette énergie. Le groupe agit en « branchant » celui qui sollicite l’Initiation.

 

Pourquoi un groupe ? Parce que le phénomène de groupe est une des fonctions de l’Univers. Dans celui-ci, en effet, tout ce qui vit et a mouvement ne peut l’être qu’en relation avec d’autres parcelles de vie. Une seule et unique cellule ne vit qu’en liaison avec d’autres cellules et celles-ci constituent un organe. Un seul organe ne vit que parce qu’il est lié à d’autres organes (le foie est alimenté du sang lequel est lié au cœur et aux aliments, travaillés dans l’estomac…). Ces organes constituent à leur tour un être plus grand. Cet être plus grand (plante, animal ou homme) ne peut subsister que l’existence d’autres êtres qui lui fournissent l’Energie de vie, que ce soit la nourriture bien matérielle ou une quantité d’énergies plus subtiles.

 

Ainsi, à un niveau plus élevé, une Energie est-elle véhiculée par un groupe qui la diffuse et en constitue également le gardien. Ce groupe permet l’accès à ce Réservoir de Force lorsque l’individu lui-même est capable de canaliser cette Energie (sinon il subirait de grands préjudices ; fait-on passer un courant de 220 Volts par un fil ne pouvant recevoir que 125 Volts ?). Sont également révélés à l’individu les clés ou procédés divers donnant accès à ce Réservoir. Cette nécessité d’être « en phase » est illustrée par l’adage selon lequel « Lorsque le disciple est prêt, le Maître apparaît ».

 

Schématiquement :

 

Un individu (en raison de son évolution résultant elle-même de ses efforts au long de plusieurs vies pour accroître sa conscience) est prêt à canaliser un certain type d’Energie de fréquence vibratoire plus élevée que celle qu’il a véhiculée jusqu’alors.

 

Les Forces Cosmiques ou Karma entraînent cet individu vers le groupe approprié (dont la qualité vibratoire sera en résonance avec le degré d’évolution de l’individu) qui le branchera sur cette Energie.

 

La qualité de ce groupe (la nature des êtres qui le composent) varie selon la fréquence vibratoire de l’Energie à transmettre.

 

Ce groupe branche l’individu sur l’Energie en question et lui apprend comment à son tour accéder à elle et l’utiliser.

 

Ce processus, très succinctement décrit, est l’Initiation Authentique. Il suggère donc l’existence d’un « groupe », celui-ci impliquant la création d’un « Egrégore ». Qu’est-ce qu’un Egrégore ?

 

 

 

 

 

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